Concours : Recette du Solstice d'Automne

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Pain de Luwën

Des artefacts glanés au cours de ma longue vie, le pelapaene est un de ceux qui ne me quittât plus de l'instant où je le trouvai. Il m'est d'autant plus précieux que s'il est fort commun en Mar'Ev'Syra, il est introuvable dans les autres régions d'Oneira ; je le chéris donc précieusement, dans ma lointaine retraite daafeldienne.
Fabriqué et utilisé exclusivement par les Badilim, cette petite chose ne paie pourtant pas de mine. Le mien est un simple pot de terre cuite engobé de rouge, et peint de feuilles vertes dont la fraicheur s'est fanée avec les années ; j'en ai rarement vu de versions plus élaborées ou plus somptueuses. De toute façon, les Badilim sont peut-être habiles de leur main, mais l'attrait du luxe n'a jamais fait partie de leur caractère.
Ainsi, ces simples pots, toujours de terre cuite, je le précise, se rangent discrètement au rang des objets usuels, du quotidien, dont la fonction est bien de nous simplifier la vie, de la rendre plus douce et plus belle. Et l'on ne s'en étonnera guère pour un objet issu de ce peuple, sa place est à la cuisine. Littéralement, "pelapaene" signifie "boite sèche" ; il serait plus joli de l'appeler "boite à sécher".
En effet, ces pots sont enchantés de manière à ce que tout fruit ou légume qui y soit glissé le nombre d'heures approprié en ressorte séché (ou confit, selon la recette employée, mais on l'utilise vraiment initialement pour les fruits secs). Et quels résultats ! Une pomme tapée du meilleur producteur pyrelien n'égalera jamais la saveur d'un même fruit pelapaenéisé.
De plus, son usage est extrêmement simple : y déposer le ou les ingrédients sélectionnés au crépuscule, rouvrir à l'aube... et se régaler. Une légère variante est possible ; si l'on imprègne les produits de miel avant la dépose dans le pot, on obtiendra des fruits ou des légumes confits, et non secs.
Une fois cet ustensile découvert, et ayant pris connaissance du fait que chaque foyer Badilim en compte un, du moins en Mar'Ev'Syra, on comprend mieux l'abondant emploi de légumes et de fruits secs dans la cuisine locale.
Je profite d'ailleurs de ces mémoires pour vous livrer ma recette préférée, que je ne manque jamais de préparer quand arrive la fin de l'été, et surtout la Fête du Pain. Si vous avez la chance de demeurer dans ce beau pays à cette époque de l'année, vous verrez les comptoirs des boulangeries et les étals des marchés se couvrir du fameux pain de Lüwen, préparé une fois par an, spécialement pour cette occasion.

Pour trois belles miches de pain de Lüwen, il vous faudra :

Farines, miel, beurre, épices et levain sont pétris jusqu'à obtention d'une belle pâte, souple, lisse, et non collantes. Les fruits sont ensuite ajoutés ; on s'assure ainsi qu'ils ne sont pas cassés pendant le pétrissage.
Façonner les trois miches selon l'humeur, et laisser monter quelques heures.
Avant de les mettre à cuire, on badigeonne le dessus de chaque miche de la cuillère de sirop de rose, et l'on fait les grignes.

Ce pain peut être consommé chaud, froid, frais ou rassis, avec une belle tranche de rôti ou comme simple dessert. Cette note de chaleur et de gaieté avant l'entrée dans l'automne et la lente approche de l'hiver est toujours appréciée. Et votre humble serviteur avoue qu'au coeur même de la froide saison, grâce à la magie de pelapaene, il lui arrive de se faire du pain de Lüwen... en plein Gilaor !

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La Grillette oneirienne

Pour fêter le solstice d'automne, quoi de plus simple et de plus convivial que la grillette oneirienne! Il suffit pour cela de prendre si on connaît dans son entourage des gourmands d'une dizaine de pommes que l'on épluche, que l'on coupe en très fine lamelles, et que l'on fait frir. Ceci fait, cette frillandise peut être consommer chaude, ou plus froide. Personnellement, j'en suis fou, et je la mange quand c'est eini accompagnée d'un bol de lait ou de thé. Pour moi, c'est une fête et j'en fais profiter tout ceux que je cotoie! C'est à vous d'essayer maintenant. Comme dit ma mère, que se soit un festin ou un repas, l'essentiel est de se régaler.
Bon appétit à tous, Eileranos.

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Recette badilime

Voici une recette de nos amis les Badilims, qui bien que simple, est un vrai délice. Cela montre à quel point ce peuple si friant d'art culinaire peut faire bon avec peu puisque le gaspillage ne fait pas partie de leur coutume. Ce plat, spécialement créé pour le solstice d'automn, a inspiré un ancien juste après en avoir goûter un, et c'est un rituel chez certains d'entre eux que de le réciter dès la sortie du plat du four. Maintenant, chers amis, avec la bénédiction des Badilims, laissez-moi vous dire comment régaler vos papilles et vos proches si le coeur vous en dit. Pour six personne, il faut 18 tranches de pain brioché légèrements rassis, 5 pommes, 5 oeufs, 30 cl de lait, 100 g de sucre christal, 50 g de beurre, et une cuillère à café de cannelle en poudre. Commencer par éplucher les pommes et les couper en fines lamelles. Battre les oeufs en omelette avec la cannelle dans une assiette creuse. Faire chauffer le lait avec la moitié du sucre, et au premier frémissement le retirer du feu et le verser dans une assiette creuse. Faire préchauffer le four, puissance moyenne. Beurrer des petits plats à gratin, trempler les tranches de pain dans l'oeuf battu et dans le lait. Les poser dans les plats en les intercalant entre les lamelles de pommes. Une fois les plats remplis, mélanger le reste d'oeuf battu et de lait en fouettant bien, et verser le tout dans les plats à gratin. Enfourner pendant 15 à 20 minutes. Après la cuisson, saupoudrez les pains avec le reste de sucre christal et servir. Avant de vous laisser vous régaler, voici le petit poème qui m'a été donner de partager avec vous. Petits pains, vous nous donner fain! Gour fêter un solstice, qu'el délice! Vous ravisser les papilles des petits et des grands, aujourd'hui c'est la fête, soyons gourmands! Bon appétit à tous, et si je puis me permettre, accompagnez-les d'un grand bol de chocolat fummant!

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La Mer en Bouche

Pour le solstice d'automn, comme à chaque solstice, les quatres grands clans de la communauté des Eiluins se réunissent. C'est l'occasion de célébrer Eilanor si cher au coeur de ce peuple, et le grand bonheur de se retrouver, tout simplement. Contrairement à l'habitude qui leur est propre, les Eiluins vont profiter de cet événements pour fêter certaines étapes de la vie normalement célébrer en solitaire. C'est leur manière de se tenir au courant de ce qui se passe dans leurs clans respectifs. Il est toujours bon de rappeler que leur sence de l'hospitalité est connu dans toute Oneira. Le ppremier jour, au lever du soleil, le premier événement heureux est un mariage. La cérémonie est célébrée par un membre de la communauté choisi par le couple bien avant l'organisation du rassemblement fêtant le solstice. La cérémonie débute par une prière. Eilanor, nous sommes rassemblés pour unir cet homme et cette femme qui ont fait voeux de s'aimer. Nous te prions pour que l'amour qui les unit soit toujours aussi ardent que ton visage comme le jour où tu as touché le sol du grand désert d'Eiranos. Après quoi, devant l'assistance reccueillie, les futurs époux se promettent un amour sans faille et aussi lumineux que le soleil. Vient en suite le moment des cadeaux. Les mariés reçoivent un artefact pour que la magie apporte protection à leur foyer. La remise du cadeau marque la fin de la cérémonie sous des applaudissements à tout rompre. Il s'en suit danses et champs en leur honneur. Rappelons que l'âge de huit ans est un âge important pour le peuple d'Eiluins, puisqu'il s'agit du passage à l'âge de raison. C'est pourquoi lors de ce grand rassemblement, tout enfant ayant huit ans est mis à l'honneur. On fête leur entrée véritable dans la communauté, et on profite du solstice fêté pour leur laisser la possibilité d'aller dans le clan de leur choix. La fête se continue par un délicieux repas. Chez les Eiluins, on appelle ce délice la mer en bouche. Voici la recette, si comme les Eiluins, vous voulez faire la fête. Dans un saladier, mettre trois grosses cuillêres de farine bien bombées. Casser deux oeufs et mélanger. Mettre la moitié d'un verre de lait. Ajouter la moitié d'un verre d'huîle, sel, poivre. Emietter du thon et du fromage rapé, autant qu'on le désire. Huîler une feuille de papier pour tartiner le plat avant d'enfourner trois quart d'heures! Après avoir rendu grâce à Eilanor pour ce repas partagé dans la joie et la bonne humeure, les Eiluins organisent une autre cérémonie. Il s'agit de la présentation d'un nouveau-né à Eilanor. Le père et la mère présentent spontanément leur enfant au soleil en toute simplicité. Eilanor, nous te présentons notre joie. Que l'éclat de ta lumière soit son sourir, et que son rir soit aussi sonnor que celui de Délomaque, notre bien-aimée mère au commencement d'Oneira. C'est le soir, lorsque la lune commence à se montrer, que les Eiluins remercient les astres pour chaque moment de la journée passés ensemble, pour chaque étape de la vie célébrées. C'est aussi le moment de prier pour ceux qui ont fait leur entrer dans la communauté, les enfants présentés à Eilanor, et pour avoir la grâce de se revoir pour fêter ensemble le prochain solstice.

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Beignets de Pétales d'Instantanée à la Sauce Sucrée

Pour une trentaine de beignets

Ingrédients et préparation de la sauce sucrée
Dans un récipient lisse écraser longuement les différents fruits afin de les réduire en une bouillie relativement homogène.
Cette bouillie est ensuite mélangée intimement au sucre et allongée d'eau afin de la liquéfier jusqu'à l'épaisseur idéale du coulis.
Mettre au frais pendant la préparation des beignets

Ingrédients et préparation des beignets
On prendra soin de se munir d'une grande jatte de bois dans laquelle les oeufs et le sucre seront battus avec vigueur jusqu'à blanchissement. Les deux cuillères de bicarbonate suivront immédiatement puis, petit à petit, la farine y sera incorporée jusqu'à obtention d'une belle boule de pâte. Ladite boule sera ensuite délicatement délayée au lait afin d'arriver à la consistance souhaitée.
Dans un chaudron verser le bon melon d'huile et le poser sur un feu très vif. L'on pourra utiliser de l'huile de châtaigne, de noix ou de noisette.
Tremper les pétales, un par un, dans la pâte puis les plonger délicatement, à l'aide d'une petite passoire, par exemple, dans l'huile brûlante.
Dès la remontée des beignets à la surface, les sortir de l'huile toujours avec la petite passoire précédemment utilisée.
Laisser égoutter les beignets quelques longues minutes sur une grille fine jusqu'à tarissement de la graisse de cuisson.

Service
Les beignets seront servis tièdes et la sauce froide. Le coulis pourra être répandu sur les beignets ou servi dans un bol à part, à la guise du cuisinier.

L'instantanée ou Kalys

Oneira regorge, je le sais et vous le savez, de toutes sortes de choses incroyables, d'animaux fabuleux et de plantes étranges. Mais il est une fleur, que l'on trouve partout en Oneira, et dont la singularité étonne encore lorsqu'on la croise.
Il s'agit de la kalys ou instantanée. Elle se présente comme une fleur ordinaire, sinon assez grande sur ses 1pe 1/2 de haut et ses 1/2 pe de large, pétales ouverts. Sa longe et épaisse tige verte est garnie en sa base de deux ou trois feuilles longues et crantées, ses pétales pointus, épais et charnus, sont toujours au nombre de six et d'une belle couleur jaune vif. L'androcée, elle, est toujours d'un orangé assez agréable à l'oeil et la fleur émet une fragrance douce, discrète et plutôt fraîche.
Si donc cette fameuse fleur n'est pas unique par son aspect, sa teinte ou son parfum, c'est par sa façon de pousser qu'elle déroute le promeneur. En effet personne sur Oneira n'a jamais vu pousser une kalys. Cette dernière le fait en un très court instant, et seulement là où aucun regard ne se pose, en émettant un curieux bruit. On jurerait qu'elle attende qu'un promeneur passe à sa portée pour jaillir de terre dans son dos en grinçant, là où l'instant d'avant il n'y avait strictement rien. Car oui, c'est bien de grincement qu'il s'agit, le même qu'une vieille porte mal huilée, et se terminant par un "plop" de grosse bulle qui éclate. Mais si la surprise de se retourner sur ce bruit peu commun pour se trouver nez à nez avec cette grosse fleur jaune s'arrêtait là, l'intérêt de cette histoire ne serait pas aussi grand. Car non, ce n'est pas tout. Notre cher promeneur, intrigué par cette trouvaille, s'en approchera pour la mirer de plus près. C'est alors que jaillira dans son dos une seconde instantanée, puis une troisième, une quatrième et ainsi de suite jusqu'à ce que notre pauvre bonhomme soit perdu. Qu'il se console, l'instantanée n'égare jamais sans raison, elle vous conduit toujours dans un endroit joli ou insolite.
Et si jamais vous n'êtes pas d'humeur à les suivre vous pouvez toujours vous consoler de leur petite farce par quelques savoureux beignets de pétales d'instantanée.

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Les Bbrochettes flambées

Avant d'être une recette, les brochettes flambées sont avant tout une tradition. Qui n'a jamais écouté quelques notes égrenées autour d'un feu de camp un soir d'été n'a pas vécu, c'est du moins ce que prétendent nombre de bardes. Et parmi ceux-ci, d'aucuns considèrent qu'en plus de feu, de musique et de convivialité, il est nécessaire d'y ajouter des brochettes flambées.

L'ingrédient de base de ce mets festif est un fruit suffisamment ferme pour pouvoir tenir empalé sur une brochette, la plupart du temps, une pomme préparée est utilisée.

Préparation de la pomme :
D'abord, il faut la piquer avec l'aiguille la plus fine que vous puissiez trouver, au moins onze fois.
Ceci fait, il faut la plonger dans un alcool quelques instants (l'ablin est tout à fait approprié, mais n'hésitez pas à laisser parler votre imagination !). Une fois ceci fait, il faut la laisser sécher pour qu'il n'y ait plus trace de liquide sur la surface.
Ensuite, on recommence l'opération encore deux fois pour arriver à trente trois petits trous.

Préparation du nappage :
Une fois votre pomme bien imbibée, il est temps de préparer un mélange à base de miel délayé dans l'alcool, le taux de miel et d'alcool varie largement suivant les goûts de chacun. L'important est que le miel doit rester suffisamment collant pour bien adhérer aux quartiers de pommes, mais être suffisamment imprégné d'alcool pour pouvoir prendre feu.
Certaines variantes de cette recette se font en rajoutant quelques épices dans le mélange, comme de la cannelle par exemple. Là encore, l'expérimentation est reine.

Enfin, il faut découper les pommes préparées, empaler les quartiers sur une tige de métal, tremper le tout allègrement dans le miel alcoolisé et approcher la brochette d'une flamme. Si les dosages sont bons, vous aurez le bonheur de voir votre brochette s'enflammer, accompagnant agréablement récits de chevalerie et combats de magiciens. Certains bardes rajoutent discrètement quelques pincées de sable bardique pour donner à leurs brochettes des reflets impressionnants.

Dégustez une fois les flammes éteintes et prenez gardes aux brulures !