La grammaire oneirienne
1. Introduction
1.1. Remarques générales
L'oneirien est le langage parlé dans pratiquement tous les pays du monde d'Oneira et par pratiquement tous les peuples. Si certains pays (l'Ar'Nok, le Dye'Nelya, l'Ar'Kalyven, etc.) ou certaines populations (les petits peuples...) possèdent leur propre langage, pratiquement tous parlent cependant l'oneirien en plus de leur propre dialecte.
L'oneirien, également appelé "damalten" (de daa, grand, et malten, langage) en Oneira, est un dérivé du mesalten, ou vieil oneirien, qui fut progressivement abandonné suite aux terribles guerres de l'An 0, puis définitivement remplacé aux alentours de l'an 200. Son lexique fut pourtant épargné par ces changements, puisqu'il ne subit que quelques évolutions mineures, aussi la plupart des oneiriens sont aujourd'hui capables de comprendre le mesalten aussi aisément que le damalten.
L'oneirien, également appelé "damalten" (de daa, grand, et malten, langage) en Oneira, est un dérivé du mesalten, ou vieil oneirien, qui fut progressivement abandonné suite aux terribles guerres de l'An 0, puis définitivement remplacé aux alentours de l'an 200. Son lexique fut pourtant épargné par ces changements, puisqu'il ne subit que quelques évolutions mineures, aussi la plupart des oneiriens sont aujourd'hui capables de comprendre le mesalten aussi aisément que le damalten.
1.2. Quelques principes
L'Oneirien est une langue semblable à nulle autre, même si ses créateurs sont Français et que le français a largement inspiré, consciemment et inconsciemment, sa création.
La phrase-type oneirienne est composée de blocs appelés "propositions", nominales ou verbales. Comme il est précisé dans la partie 5 concernant la syntaxe, le verbe est généralement situé en premier, suivi par le sujet et les éventuels compléments.
Les noms communs et les verbes sont invariables. Ce sont les articles et les pronoms personnels qui sont déclinés et permettent de déterminer le genre, le nombre et le temps de l'action.
Les déterminants des noms communs et des verbes (adjectifs, adverbes...) se placent généralement en apposition sur un mode agglutinant, c'est-à -dire directement collés à la suite du nom ou du verbe qu'ils qualifient et reliés selon le cas par un tiret ou une apostrophe.
La phrase-type oneirienne est composée de blocs appelés "propositions", nominales ou verbales. Comme il est précisé dans la partie 5 concernant la syntaxe, le verbe est généralement situé en premier, suivi par le sujet et les éventuels compléments.
Les noms communs et les verbes sont invariables. Ce sont les articles et les pronoms personnels qui sont déclinés et permettent de déterminer le genre, le nombre et le temps de l'action.
Les déterminants des noms communs et des verbes (adjectifs, adverbes...) se placent généralement en apposition sur un mode agglutinant, c'est-à -dire directement collés à la suite du nom ou du verbe qu'ils qualifient et reliés selon le cas par un tiret ou une apostrophe.
2. Les propositions nominales
Les propositions nominales sont formées des noms et de leurs éventuels déterminants (articles, adjectifs, altérations).
2.1. Les noms
Les noms sont invariables. C'est l'article qui les précède, accolé avec une apostrophe ' qui détermine leur genre et leur nombre.
Sauf exception, la présence de l'article est obligatoire.
1. le genre : masculin, féminin ou neutre.
2. le nombre : singulier ou pluriel.
3. la catégorie : nom propre ou nom commun.
Récapitulatif des articles :
Sauf exception, la présence de l'article est obligatoire.
1. le genre : masculin, féminin ou neutre.
Les noms d'êtres vivants et de choses inanimées sont de genre neutre, sauf si on connaît explicitement le genre.
Dans le cas d'un pluriel regroupant des êtres de genre différent, on emploie le neutre.
L'emploi du genre neutre pour une chose animée ou une personne implique une forme de mépris ou de dévaluation.
Dans le cas d'un pluriel regroupant des êtres de genre différent, on emploie le neutre.
L'emploi du genre neutre pour une chose animée ou une personne implique une forme de mépris ou de dévaluation.
- masculin : in
- féminin : an
- neutre : en
- féminin : an
- neutre : en
- le barde (masc.) : in'balan
- la soeur : an'lea
- le livre : en'lugam
- la soeur : an'lea
- le livre : en'lugam
2. le nombre : singulier ou pluriel.
La marque du pluriel est l'ajout de la lettre L Ã l'article singulier.
- les bardes (masc.) : lin'balan
- les soeurs : lan'lea
- les livres : len'lugam
- les soeurs : lan'lea
- les livres : len'lugam
3. la catégorie : nom propre ou nom commun.
Comme en français, la première lettre des noms propres prend une majuscule.
- Onirian : Onirian
Récapitulatif des articles :
Masculin | Féminin | Neutre | |
Singulier | in | an | en |
Pluriel | lin | lan | len |
2.2. Les adjectifs et altérations
1. Les adjectifs et les altérations (adverbes, prépositions et conjonctions et tout ce qui peut modifier une proposition) sont invariables.
2. Les démonstratifs se comportent soit comme un article, soit indépendamment du nom.
3. Les adjectifs possessifs (mon, ton, son...), identiques aux pronoms personnels, se placent après le nom, précédés d'un tiret.
4. Les pronoms possessifs (le mien, le tien....) se construisent en accolant avec un tiret le démonstratif avec le pronom personnel.
Ils se placent toujours après le nom, selon l'ordre suivant : adjectif > altération.
Les adjectifs sont précédés d'une apostrophe ' et les altérations d'un tiret -.
Il n'y a pas de limite au nombre d'adjectifs ou altérations accolés au nom.
Les altérations peuvent modifier les adjectifs eux-mêmes.
Les adjectifs sont précédés d'une apostrophe ' et les altérations d'un tiret -.
Il n'y a pas de limite au nombre d'adjectifs ou altérations accolés au nom.
Les altérations peuvent modifier les adjectifs eux-mêmes.
- le grand livre : en'lugam'daa
- le grand livre noir : en'lugam'daa'nok
- le très grand livre noir : en'lugam'daa-up'nok
- le grand livre très noir : en'lugam'daa'nok-up
- beaucoup de grands livres noirs : len'lugam'daa'nok--up
- le grand livre noir : en'lugam'daa'nok
- le très grand livre noir : en'lugam'daa-up'nok
- le grand livre très noir : en'lugam'daa'nok-up
- beaucoup de grands livres noirs : len'lugam'daa'nok--up
2. Les démonstratifs se comportent soit comme un article, soit indépendamment du nom.
Masculin | Féminin | Neutre | |
Singulier | (ce/cet/celui) ise | (cette/celle) ase | (ce/cet/celui) ese |
Pluriel | (ces/ceux) lise | (ces/celles) lase | (ces/ceux) lese |
- ce barde (masc.) : ise'balan
- cette soeur : ase'lea
- ces livres : lese'lugam
- quel livre ? celui(-ci) : kita en'lugam ? ese
- cette soeur : ase'lea
- ces livres : lese'lugam
- quel livre ? celui(-ci) : kita en'lugam ? ese
3. Les adjectifs possessifs (mon, ton, son...), identiques aux pronoms personnels, se placent après le nom, précédés d'un tiret.
- mon livre (si je suis un homme) : en'lugam-im ("le livre de moi")
- ma soeur (si je suis une femme) : an'lea-am
- ma soeur (si je suis une femme) : an'lea-am
4. Les pronoms possessifs (le mien, le tien....) se construisent en accolant avec un tiret le démonstratif avec le pronom personnel.
- mon livre ; le mien (si je suis un homme) : en'lugam-im ; ese-im
- son livre ; le sien (si elle est une femme) : en'lugam-a ; ese-a
- son livre ; le sien (si elle est une femme) : en'lugam-a ; ese-a
2.3. Les suites de noms
On appelle "suite de noms" une succession de noms communs ou propres de même fonction dans la phrase.
Si des termes identiques s'appliquent à plusieurs d'entre eux, ils peuvent être soit répétés, soit placés en fin de groupe avec un tiret double -- dans le cas de génitif ou des guillemets doubles '' dans le cas d'un adjectif, et en liant chaque élément de la suite par 'i'.
Le tiret double et l'apostrophe double indiquent ainsi que ce qui suit s'applique à l'ensemble du groupe nominal et pas seulement à son dernier terme.
Si des termes identiques s'appliquent à plusieurs d'entre eux, ils peuvent être soit répétés, soit placés en fin de groupe avec un tiret double -- dans le cas de génitif ou des guillemets doubles '' dans le cas d'un adjectif, et en liant chaque élément de la suite par 'i'.
- le père et la mère et le fils : in'inen i an'anen i in'netinen
- le père et la mère et le fils du Roi (version longue) : in'inen-in'Onis i an'anen-in'Onis i in'netinen-in'Onis
- le père et la mère et le fils du Roi (version courante) : in'inen'i'an'anen'i'in'netinen--in'Onis
- le mouton et le dragon noirs (version longue) : en'notu'nok i en'eralyn'nok
- le mouton et le dragon noirs (version courante) : en'notu'i'en'eralyn''nok
- le père et la mère et le fils du Roi (version longue) : in'inen-in'Onis i an'anen-in'Onis i in'netinen-in'Onis
- le père et la mère et le fils du Roi (version courante) : in'inen'i'an'anen'i'in'netinen--in'Onis
- le mouton et le dragon noirs (version longue) : en'notu'nok i en'eralyn'nok
- le mouton et le dragon noirs (version courante) : en'notu'i'en'eralyn''nok
Le tiret double et l'apostrophe double indiquent ainsi que ce qui suit s'applique à l'ensemble du groupe nominal et pas seulement à son dernier terme.
2.4. Les génitifs "à tiroir"
Les "génitifs à tiroir" (suite de possessifs), sont exprimés comme dans l'exemple suivant.
A l'oral, c'est la place de l'accent tonique qui permet de reconnaître ce type d'expression (cf. partie 6).
- le chat de la soeur du roi (le'chat-la'soeur-le'roi) : in'nimba-an'lea-in'onis
A l'oral, c'est la place de l'accent tonique qui permet de reconnaître ce type d'expression (cf. partie 6).
3. Les propositions verbales
Les verbes sont en général composés d'une racine nominale, à laquelle on rajoute l'avant-dernière voyelle, ou la dernière dans le cas de racine à voyelle unique.
- mevy (chute) : mevye (chuter)
- lumn (lumière) : lumnu (allumer, éclairer)
- lumn (lumière) : lumnu (allumer, éclairer)
3.1. Les pronoms personnels
Les verbes sont toujours précédés d'un pronom personnel (suivi de l'apostrophe ') désignant l'auteur de l'action.
Le pronom personnel générique "on" désigné par o(v). Il est utilisé en cas de sujet indéterminé ou de verbe impersonnel.
Comme en anglais moderne et contrairement au français, il n'existe pas différence entre un tutoiement et un vouvoiement. On utilise dans les deux cas le pronom is ("tu") au singulier et lis ("vous") au pluriel. Toutefois, on peut apporter une marque de politesse, de déférence, de noblesse, en ajoutant l'article devant le sujet, y compris un nom propre.
Masculin | Féminin | Neutre | |
Je | im | am | em |
Tu | is | as | es |
Il | i(v) | a(v) | e(v) |
Nous | lim | lam | lem |
Vous | lis | las | les |
Ils | li(v) | la(v) | le(v) |
Le pronom personnel générique "on" désigné par o(v). Il est utilisé en cas de sujet indéterminé ou de verbe impersonnel.
- je mange : im'robeo
- on mange : o'robeo
- il pleut : o'teltine
- on mange : o'robeo
- il pleut : o'teltine
Comme en anglais moderne et contrairement au français, il n'existe pas différence entre un tutoiement et un vouvoiement. On utilise dans les deux cas le pronom is ("tu") au singulier et lis ("vous") au pluriel. Toutefois, on peut apporter une marque de politesse, de déférence, de noblesse, en ajoutant l'article devant le sujet, y compris un nom propre.
- Onirian : in'Onirian
- le Roi mange : in'is'robeo in'Onis
- le Roi mange : in'is'robeo in'Onis
3.2. La conjugaison
Les verbes se conjuguent en six temps : le présent, le passé, le futur, l'éternel présent, l'éternel passé et l'éternel futur.
Le passé correspond à la fois au passé simple, au passé composé et à l'imparfait en français.
L'éternel est le temps des Dieux. Il s'utilise :
A la troisième personne, on ajoute la lettre v au pronom de base pour former le passé ou le futur.
Les démonstratifs peuvent être sujets de verbes et se comporter comme des pronoms personnels.
Tableau de conjugaison des pronoms personnels :
Le passé correspond à la fois au passé simple, au passé composé et à l'imparfait en français.
L'éternel est le temps des Dieux. Il s'utilise :
pour parler d'un dieu ("Délomaque m'entend")
pour désigner une vérité générale ("le ciel est bleu")
pour les proverbes, dictons et maximes ("pierre qui roule n'amasse pas mousse")
pour certaines expressions poétiques ou rhétoriques, pour ajouter un accent majestueux ou grandiloquent.
Chaque temps est caractérisé par un suffixe qui s'ajoute au pronom personnel. Comme les noms communs, les verbes restent donc invariables, ce sont les pronoms qui portent la conjugaison.pour désigner une vérité générale ("le ciel est bleu")
pour les proverbes, dictons et maximes ("pierre qui roule n'amasse pas mousse")
pour certaines expressions poétiques ou rhétoriques, pour ajouter un accent majestueux ou grandiloquent.
- Présent : pas de suffixe
- Passé : a
- Futur : u
- Eternel présent : e
- Eternel passé : ea
- Eternel futur : eu
- Passé : a
- Futur : u
- Eternel présent : e
- Eternel passé : ea
- Eternel futur : eu
- le roi mange : i'robeo in'onis
- le roi mangera : ivu'robeo in'onis
- les rois ont mangé : liva'robeo lin'onis
- le roi mangera : ivu'robeo in'onis
- les rois ont mangé : liva'robeo lin'onis
A la troisième personne, on ajoute la lettre v au pronom de base pour former le passé ou le futur.
Les démonstratifs peuvent être sujets de verbes et se comporter comme des pronoms personnels.
- c'est idiot : ese'irin shana
- c'était idiot : esea'irin shana
- c'était idiot : esea'irin shana
Tableau de conjugaison des pronoms personnels :
Présent
|
Eternel présent
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Passé
|
Eternel passé
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Futur
|
Eternel futur
|
3.3. Les altérations verbales
Comme les noms, les verbes peuvent être modifiés par des altérations. Il en existe six principales : la négation, la condition, l'impératif, la répétition, la détermination et le présent continu. La négation se place toujours en fin de groupe verbal.
1. La négation permet d'exprimer le contraire de l'action (elle correspond au français ne...pas). Elle se marque par le suffixe -tep :
La négation -tep peut également être accolée à un nom pour en modifier le sens.
2. La condition permet d'exprimer l'incertitude sur l'action (elle correspond au "si" employé avec le mode conditionnel en français). Elle se marque par le suffixe -sog et par l'emploi systématique du futur en concordance des temps.
Le "conditionnel pur" (sans "si") est utilisé avec la locution fugan placée devant le verbe.
3. L'impératif est désigné par trois termes, placés en début de phrase.
4. La répétition correspond au préfixe français re- (revenir, relire...). Elle se marque par le suffixe ay (qui signifie "à nouveau") accolé au verbe avec un tiret.
5. La détermination correspond aux adverbes (très, parfois, avant, pourtant, autour...). Elle se marque, comme pour les noms, par son rajout terminal précédé du tiret.
La détermination modifie le verbe uniquement s'il n'y a pas de nom, sinon elle modifie le nom.
6. Le participe présent ou présent continu ("être en train de") se forme en rajoutant le suffixe -m à la racine verbale.
NB : Pour construire une forme interrogative, se reporter à la section 5.3.
1. La négation permet d'exprimer le contraire de l'action (elle correspond au français ne...pas). Elle se marque par le suffixe -tep :
- le roi ne mange pas : i'robeo-tep in'onis
La négation -tep peut également être accolée à un nom pour en modifier le sens.
- aucun livre : en'lugam-tep
2. La condition permet d'exprimer l'incertitude sur l'action (elle correspond au "si" employé avec le mode conditionnel en français). Elle se marque par le suffixe -sog et par l'emploi systématique du futur en concordance des temps.
- si le roi mangeait, il grossirait (il grossirait s'il mangeait): i'robeo-sog in'onis, ivu'deae (ivu'deae, i'robeo-sog in'onis)
- si le roi avait mangé, il aurait grossi : iva'robeo-sog in'onis, ivu'deae
- si le roi [mangerait], il grossirait : ivu'robeo-sog in'onis, ivu'deae
(Ce dernier exemple, qui n'existe pas en français, s'utilise dans le cas d'une condition située
explicitement dans le futur.)
- si le roi avait mangé, il aurait grossi : iva'robeo-sog in'onis, ivu'deae
- si le roi [mangerait], il grossirait : ivu'robeo-sog in'onis, ivu'deae
(Ce dernier exemple, qui n'existe pas en français, s'utilise dans le cas d'une condition située
explicitement dans le futur.)
Le "conditionnel pur" (sans "si") est utilisé avec la locution fugan placée devant le verbe.
- selon les légendes, le monde serait une sphère : len'leira-niefe, fugan e'irin en'maeven en'olea
3. L'impératif est désigné par trois termes, placés en début de phrase.
delmak pour les notions de prière, supplique, demande.
doak pour les ordres.
fugi pour les désirs et les souhaits, correspondant au subjonctif français.
navim pour les conseils.
doak pour les ordres.
fugi pour les désirs et les souhaits, correspondant au subjonctif français.
navim pour les conseils.
- aide-moi (s'il te plaît) : delmak is'mirali im sein (tu'donner moi aide)
- laisse-moi tranquille : doak is'mirali kero im (tu'laisser paix moi)
- passe une bonne journée : fugi en'eilat-is lae (la'journée-de toi bonne)
- n'oublie pas de saluer le roi : navim is'getane-tep is'allama in'onis (tu'oublier-pas tu'saluer le'roi)
- laisse-moi tranquille : doak is'mirali kero im (tu'laisser paix moi)
- passe une bonne journée : fugi en'eilat-is lae (la'journée-de toi bonne)
- n'oublie pas de saluer le roi : navim is'getane-tep is'allama in'onis (tu'oublier-pas tu'saluer le'roi)
4. La répétition correspond au préfixe français re- (revenir, relire...). Elle se marque par le suffixe ay (qui signifie "à nouveau") accolé au verbe avec un tiret.
il repartira demain : ivu'teanet-ay akdi
5. La détermination correspond aux adverbes (très, parfois, avant, pourtant, autour...). Elle se marque, comme pour les noms, par son rajout terminal précédé du tiret.
il mange beaucoup : i'robeo-up
La détermination modifie le verbe uniquement s'il n'y a pas de nom, sinon elle modifie le nom.
il mange beaucoup de pain : i'robeo en'beder-up et non pas i'robeo-up en'beder
6. Le participe présent ou présent continu ("être en train de") se forme en rajoutant le suffixe -m à la racine verbale.
- robeo (manger) : robeom ((en) mangeant)
- je suis en train de regarder un mouton : im'rienim en'notu
- pendant qu'il mangeait, il regardait un mouton : iva'robeom iva'rieni en'notu
- je suis en train de regarder un mouton : im'rienim en'notu
- pendant qu'il mangeait, il regardait un mouton : iva'robeom iva'rieni en'notu
NB : Pour construire une forme interrogative, se reporter à la section 5.3.
3.4. Les verbes pronominaux
Pour former un verbe pronominal (se coucher, se préparer...), on utilise le pronom personnel accolé par une apostrophe directement après le verbe.
- il se couche : i'faraeta'i ("il'couche'il")
- il se couchera : ivu'faraeta'i
- il se couche tard : ivu'faraeta'i-van
- il se couchera : ivu'faraeta'i
- il se couche tard : ivu'faraeta'i-van
4. Les autres mots de liaison et de détermination
Comme en français, les propositions nominales et verbales peuvent être complétées et coordonnées par des prépositions, adverbes, adjectifs verbaux ou pronoms.
4.1. Les prépositions
Les prépositions permettent de lier les propositions nominales et verbales ou d'en préciser le sens. Elles sont accolées par un tiret - et placées en fin de proposition.
- dans l'océan : en'ome-an ("le'océan-dans")
- loin de la forêt : en'mirë-sel
- très loin dans la forêt : en'mirë-sel-up
- loin de la forêt : en'mirë-sel
- très loin dans la forêt : en'mirë-sel-up
4.2. La préposition "à "
La préposition "à " s'exprime selon le sens. S'il s'agit d'une destination ou d'un mouvement, alors on la traduit par av ("vers") et elle se comporte comme un adverbe.
S'il s'agit de la détermination d'un complément d'objet indirect, alors elle peut être omise, sauf en cas de confusion, auquel cas on ajoute au destinataire le suffixe -men.
- je vais à Laiirna : im'ete Laiirna-av
S'il s'agit de la détermination d'un complément d'objet indirect, alors elle peut être omise, sauf en cas de confusion, auquel cas on ajoute au destinataire le suffixe -men.
- je donne un livre à Erana (je'donner un'livre Erana) : im'mirali en'lugam Erana ou im'mirali en'lugam Erana-men
4.3. La préposition "de"
Lorsqu'elle indique une liaison entre deux noms pour signifier "fait de" ou "relatif à ", la préposition "de" se traduit par ma entouré de tirets.
On retrouve cette construction dans des expression telles que : "manque de volonté", "souci de clarté", "livre de sagesse", etc.
Lorsqu'elle est utilisée avec un verbe ("essayer de", "convaincre de"...), la préposition est omise.
- une épée de bois : en'liv-ma-myva (l'article devant "bois" peut être omis)
On retrouve cette construction dans des expression telles que : "manque de volonté", "souci de clarté", "livre de sagesse", etc.
Lorsqu'elle est utilisée avec un verbe ("essayer de", "convaincre de"...), la préposition est omise.
4.4. Les adjectifs verbaux
Les adjectifs verbaux sont formés par la racine verbale, sans l'utilisation du pronom personnel. Ils se comportent en général comme des adjectifs.
Toutefois dans certaines constructions ils peuvent être séparés du nom qu'ils qualifient.
- le peuple rassemblé : en'uyn'anyna
Toutefois dans certaines constructions ils peuvent être séparés du nom qu'ils qualifient.
- le roi mange, appuyé contre la table : i'robeo in'onis, pamorna-ena en'ferin
4.5. Les adverbes en -ment
Les adverbes en -ment (lentement, doucement, etc.) se forment en rajoutant le suffixe tis à la racine nominale.
- mely (noble) : melytis (noblement)
- il agit noblement : i'imai-melytis
- il agit noblement : i'imai-melytis
4.6. Les conjonction de coordination
Les conjonctions de coordination (en français : mais, ou, et, donc, or, ni, car) ne se placent pas en suffixe comme les autres altérations, mais entre les deux propositions nominales ou verbales qu'elles sont censées relier.
- l'eau ou le feu : en'pyre kio en'era
4.7. Les propositions relatives
Les propositions relatives ne sont pas exprimées en général, notamment lorsqu'elles se réfèrent à un complément d'objet direct en français : "la pomme que tu as mangée" devient "la pomme tu as mangée".
Toutefois, on peut utiliser le pronom relatif que kit lorsqu'il est impossible de changer la syntaxe. C'est le cas de l'expression "tellement... que" qui se traduit par la contraction de kit + diet : kiet.
La proposition commencée par "où" s'exprime par kit-ad.
Les propositions relatives formées d'un démonstratif (celui qui, ceux-qui...) se forme par l'emploi du démonstratif accolé après le verbe avec une apostrophe '.
Toutefois, on peut utiliser le pronom relatif que kit lorsqu'il est impossible de changer la syntaxe. C'est le cas de l'expression "tellement... que" qui se traduit par la contraction de kit + diet : kiet.
- je suis tellement fatigué que je dors debout : im'irini asarana kiet im'farana layneta
La proposition commencée par "où" s'exprime par kit-ad.
j'irai où tu iras : imu'ete kit-ad isu'ete
Les propositions relatives formées d'un démonstratif (celui qui, ceux-qui...) se forme par l'emploi du démonstratif accolé après le verbe avec une apostrophe '.
- celui qui renonça à son nom : iva'nuadea'ise en'one-i ("il a'renoncer'celui le'nom-de lui")
- ceux qui renonceront à leur nom : livu'nuadea'lise en'one-li
- ceux qui renonceront à leur nom : livu'nuadea'lise en'one-li
4.8. Les propositions auxiliairales
Les propositions auxiliairales sont des formules toutes faites construites autour des verbes "être" ou "avoir". Voici quelques exemples.
- c'est-Ã -dire : ese'irinim
- il y a : e'arinam (il y avait : eva'arinam)
- il était une fois : eva'irinim
- il y a : e'arinam (il y avait : eva'arinam)
- il était une fois : eva'irinim
4.9. Expressions diverses
Certains locutions diverses (notamment les adjectifs indéfinis en français) peuvent s'exprimer par un mot consacré qui se comporte comme un adjectif (il suit le nom, relié par une apostrophe).
N'importe lequel/laquelle/lesquels/lesquelles : ber,
Tous/toute/toutes : line,
Autre/autres : oat.
Tous/toute/toutes : line,
Autre/autres : oat.
- un autre livre : en'lugam'oat
5. La syntaxe
5.1. Ordre des propositions
Il n'y a pas d'imposition stricte dans l'ordre des mots d'une phrase en Oneirien. Toutefois, deux règles prédominent dans les usages :
la proposition verbale principale commence la phrase ;
la proposition nominale sujet de l'action est accolée à la proposition verbale (en général après, sauf si cela peut prêter à confusion), et toujours située avant toute autre proposition nominale (par exemple complément d'objet).
Pour résumer :la proposition nominale sujet de l'action est accolée à la proposition verbale (en général après, sauf si cela peut prêter à confusion), et toujours située avant toute autre proposition nominale (par exemple complément d'objet).
Proposition verbale > proposition nominale sujet de l'action > autres propositions nominales
- je donne un livre à Erana : im'mirali en'lugam Erana-men ou im'mirali Erana-men en'lugam
- le roi donne un livre à Erana : i'mirali in'onis en'lugam Erana-men ou in'onis i'mirali en'lugam Erana-men
- le roi donne un livre à Erana : i'mirali in'onis en'lugam Erana-men ou in'onis i'mirali en'lugam Erana-men
5.2. La ponctuation
Pour des raison de simplification, les signes de ponctuation classiques du français sont les mêmes en Oneirien.
5.3. Les phrases interrogatives
Une phrase interrogative est marquée par la présence de la proposition kita, placée devant l'endroit désiré selon le motif de l'interrogation.
- est-ce le prêtre qui a sacrifié le taureaux ? iva'kelwe kita in'kan en'tynos
- est-ce que le prêtre a sacrifié le taureau ? kita iva'kelwe in'kan en'tynos
- est-ce le taureau que le prêtre a sacrifié ? iva'kelwe en'kan kita en'tynos
- combien de taureaux le prêtre a-t-il sacrifié ? kita-kot len'tynos iva'kelwe in'kan
- quand le prêtre a-t-il sacrifié le taureau ? kita-dol iva'kelwe in'kan en'tynos
- est-ce que le prêtre a sacrifié le taureau ? kita iva'kelwe in'kan en'tynos
- est-ce le taureau que le prêtre a sacrifié ? iva'kelwe en'kan kita en'tynos
- combien de taureaux le prêtre a-t-il sacrifié ? kita-kot len'tynos iva'kelwe in'kan
- quand le prêtre a-t-il sacrifié le taureau ? kita-dol iva'kelwe in'kan en'tynos
6. La prononciation
Il est à noter qu'il s'agit ici des transcriptions en alphabet français des lettres de l'Oneirien.
Les voyelles suivies de la lettre n se prononcent avec ou sans nasalisation selon les régions.
La phrase est rythmée par la succession des propositions nominales et verbales, qui se prononcent par blocs, comme si elles étaient entrecoupées de façon plus ou moins marquée par des virgules.
En règle générale, l'accent tonique se place sur l'avant-dernière syllabe du mot. Les articles et altérations ne prennent jamais d'accent tonique.
La prononciation peut permettre de distinguer deux expressions apparemment similaires.
Par ailleurs, il existe de nombreuses variétés régionales de prononciation en Oneirien. Dans le sud-est, à Laiirna par exemple, les u sont prononcés [ou], les r sont roulés, et il n'y jamais de nasalisation.
Voyelles pures | Voyelles mixtes |
a [a] comme dans lac | en, an [ã] comme dans vent |
è [?] comme dans terre | e [½] comme dans peuple |
é, ë [e] comme dans fée | y [j] comme dans yeux |
i [i] comme dans souris | in [?~] comme dans pain |
o [o] comme dans eau | on [õ] comme dans pont |
u [y] comme dans lune | ou [u] comme dans soupe |
Diphtongues | |
ai [ai] comme dans maïs | oi [oi] comme dans héroïne |
ei [ei] comme dans abbaye | oui [ui] comme dans rouille |
Consonnes | |
b [b] comme dans bateau | n [n] comme dans non |
c [k] comme dans cor | p [p] comme dans pays |
ch [?] comme dans chèvre | qu [kw] comme dans couenne |
d [d] comme dans don | r comme dans rue |
f [f] comme dans feu | s [s] comme dans sang |
g [g] comme dans guerre | t [t] comme dans toile |
j [?] comme dans jeu | v [v] comme dans vieux |
l [l] comme dans lune | w [w] comme dans ouate |
m [m] comme dans mage | z [z] comme dans zéro |
Les voyelles suivies de la lettre n se prononcent avec ou sans nasalisation selon les régions.
le prêtre : in'kan se prononce "kanne" et non pas "kan"
- le pays de Roban se prononce "Roban" à la française
- le pays de Roban se prononce "Roban" à la française
La phrase est rythmée par la succession des propositions nominales et verbales, qui se prononcent par blocs, comme si elles étaient entrecoupées de façon plus ou moins marquée par des virgules.
En règle générale, l'accent tonique se place sur l'avant-dernière syllabe du mot. Les articles et altérations ne prennent jamais d'accent tonique.
La prononciation peut permettre de distinguer deux expressions apparemment similaires.
- le chat de la soeur du roi : in'nimba-an'lea-in'onis
- le chat, la soeur, le roi > in'nimba [pause] an'lea [pause] in'onis
- le chat, la soeur, le roi > in'nimba [pause] an'lea [pause] in'onis
Par ailleurs, il existe de nombreuses variétés régionales de prononciation en Oneirien. Dans le sud-est, à Laiirna par exemple, les u sont prononcés [ou], les r sont roulés, et il n'y jamais de nasalisation.
7. Le langage courant et poétique
7.1. Le langage courant
Comme dans toutes les autres langues, l'Oneirien littéraire diffère légèrement de l'Oneirien tel qu'on le parle ou qu'on l'écrit dans certaines occasions. De nombreuses formes sont abrégées, et certaines constructions grammaticales peuvent être modifiées.
Les articles et les pronoms ne sont nécessaires que lorsque le sens pourrait être ambigu, ou dans un langage littéraire.
C'est également le cas dans les suites de noms.
La suppression du verbe "être" : Lorsqu'il est utilisé pour relier un sujet d'un adjectif qualificatif, le verbe "être" est souvent sous-entendu.
Il existe également un certain nombre d'expressions idiomatiques utilisées familièrement ou argotiquement, notamment dans les salutations et les expressions de la vie quotidienne, ainsi que des variantes régionales.
Les articles et les pronoms ne sont nécessaires que lorsque le sens pourrait être ambigu, ou dans un langage littéraire.
- sans lumière, l'ombre n'existe plus
-> (version longue ou littéraire) : en'lumn-un en'mulan e'irin-tep
-> (version parlée courante) : lumn-un mulan irin-tep
-> (version longue ou littéraire) : en'lumn-un en'mulan e'irin-tep
-> (version parlée courante) : lumn-un mulan irin-tep
C'est également le cas dans les suites de noms.
le blanc et le bleu et le gris : kaen i une i nokan au lieu de en'kaen i en'une i en'nokan
La suppression du verbe "être" : Lorsqu'il est utilisé pour relier un sujet d'un adjectif qualificatif, le verbe "être" est souvent sous-entendu.
le roi est grand : i'irini in'onis daa devient in'onis daa (Ã ne pas confondre avec in'onis'daa qui signifie "le grand roi")
Il existe également un certain nombre d'expressions idiomatiques utilisées familièrement ou argotiquement, notamment dans les salutations et les expressions de la vie quotidienne, ainsi que des variantes régionales.
7.2. Le langage poétique
Le langage poétique s'exprime de plusieurs manières, selon la région et les usages.
Le remplacement du genre neutre est remplacé par le masculin ou le féminin en fonction du dieu patron de l'objet ou de la notion considérés.
L'emploi des allitérations.
L'emploi du Vieil Oneirien.
L'emploi quasi systématique du temps éternel.
L'emploi des allitérations.
L'emploi du Vieil Oneirien.
L'emploi quasi systématique du temps éternel.
8. L'écriture
L'Oneirien tel qu'il est écrit dans cette grammaire n'est qu'une transcription en lettres latines d'une écriture beaucoup plus complexe et déclinée en des dizaines d'alphabets dont les plus connus sont :
Mais on peut aussi mentionner les alphabets clanique, alchimique, du Petit Peuple, etc.
Le Sorline : alphabet formel utilisé pour écrire l'oneirien dans le cadre de textes sacrés ou de documents officiels.
Le Mykahr : alphabet runique très ancien, probablement créé par les petits peuples magiques, encore très utilisé aujourd'hui, notamment de manière décorative.
Le Mylean : alphabet dérivé du Mykahr, d'un usage courant dans tous les pays oneiriens.
Le Mykahr : alphabet runique très ancien, probablement créé par les petits peuples magiques, encore très utilisé aujourd'hui, notamment de manière décorative.
Le Mylean : alphabet dérivé du Mykahr, d'un usage courant dans tous les pays oneiriens.
Mais on peut aussi mentionner les alphabets clanique, alchimique, du Petit Peuple, etc.
9. Le vocabulaire
9.1. Les couleurs
rouge : reg,
orange : sareg,
jaune : sa,
vert : saune,
bleu : une,
violet : regune,
rose : kaere,
marron : oras,
blanc : kaen,
gris : nokan,
noir : nok,
On remarquera que les couleurs se composent avec les racines des couleurs primaires.
Les nuances des couleurs se forment avec un suffixe :
orange : sareg,
jaune : sa,
vert : saune,
bleu : une,
violet : regune,
rose : kaere,
marron : oras,
blanc : kaen,
gris : nokan,
noir : nok,
On remarquera que les couleurs se composent avec les racines des couleurs primaires.
vert = jaune + bleu : sa + une => saune
Les nuances des couleurs se forment avec un suffixe :
pâle : sed
foncé : des
foncé : des
bleu foncé : unedes
9.2. Les nombres
Les nombres sont invariables et se comportent comme des adjectifs. Les nombres ordinaux se forment avec la racine décimale suivie du dernier chiffre.
Les nombres ordinaux s'expriment comme des adjectifs, et ne remplacent en aucun cas l'article.
Les nombres cardinaux se forment en rajoutant le préfixe o au nombre ordinal.
0 - rae 1 - min 2 - tor 3 - dena 4 - pame 5 - leda 6 - sagi 7 - vet 8 - gane 9 - tali 10 - minra | 11 - minramin 12 - minrator 20 - torra 21 - torramin 22 - torradena 30 - denara 100 - minme 101 - minmemin 110 - minmeminra 1000 - minva |
Les nombres ordinaux s'expriment comme des adjectifs, et ne remplacent en aucun cas l'article.
- mille légendes : len'leira'minva
- je mange deux pommes : im'robeo len'veitana'tor
- je mange deux pommes : im'robeo len'veitana'tor
Les nombres cardinaux se forment en rajoutant le préfixe o au nombre ordinal.
- troisième : odena
9.3. Les titres, les métiers et les classes
On utilise la racine sous forme de préfixe accolé au nom propre avec un tiret.
Dans les cas où le titre, métier ou classe est un mot préexistant, on peut utiliser sa forme longue ou courte indifféremment :
alchimie : ege ; alchimiste : eg-
chamanisme : ane ; chaman : an-
magie : ene ; mage : en-
sorcellerie : ame ; sorcier am-
sagesse : eme ; sage em-
chamanisme : ane ; chaman : an-
magie : ene ; mage : en-
sorcellerie : ame ; sorcier am-
sagesse : eme ; sage em-
- Onyos l'alchimiste : eg-Onyos
Dans les cas où le titre, métier ou classe est un mot préexistant, on peut utiliser sa forme longue ou courte indifféremment :
- le barde Keans : in'bal-Keans ou in'balan'Keans
9.4. Les verbes de mouvement
Ils se forment sur la racine du verbe aller et- (qui signifie mouvement, déplacement) et d'un préfixe. Quelques exemples :
- aller vers : vaeta
- venir de : chemete
- entrer : aneta
- sortir : teaneta
- marcher vite, courir : loseto
- marcher doucement, traîner : soleto
- descendre : cayete
- monter : envyete
- venir de : chemete
- entrer : aneta
- sortir : teaneta
- marcher vite, courir : loseto
- marcher doucement, traîner : soleto
- descendre : cayete
- monter : envyete
9.5. Les noms de la famille
Ils sont formés en général sur le suffixe -en (relatif aux gens).
Vieil oneirien | Oneirien | |
le père | isen | inen |
la mère | ilasen | anen |
le fils | isene ("le suivant") | netinen |
la fille | isena | netanen |
le bébé, le nourrisson | isenu | netenen |
le grand-père | daisen | dainen |
la grand-mère | dailasen | daanen |
le petit-fils | inisen | ininen |
la petite-fille | inilasen | inanen |
le frère | lei | lei |
la soeur | lea | lea |
l'oncle | leisen ("le père à côté de") | leinen |
la tante | leanen | leanen |
le cousin | leisel (le frère loin) | leisel |
la cousine | leilasel | leasel |