Description générale de Mirë-Mean




aste territoire de l'Est d'Oneira, le pays de Mirë-Mean est l'un des plus mystérieux du continent. Protégé de manière plus ou moins rigoureuse tout au long de sa frontière depuis l'An 0 par le Senv-Lumë (le Mur de Brume), il semble rejeter la présence de nombreux alchimistes ou aventuriers à même de décrire le pays. Il semblerait cependant qu'on trouve à Mirë-Mean d'anciennes races magiques oneiriennes disparues depuis de nombreux siècles ou millénaires. L'on pense donc que le visage de Mirë-Mean est l'un des plus anciens des terres oneiriennes.
Le territoire de Mirë-Mean est divisé en quatre grandes zones :
Mirë'Une, ou Myva-Lumë (les Forêts Bleues, ou les Bois de Brume) : ce vestige de l'ancienne forêt primitive qui couvrait presque tout Oneira avant la Guerre des Gardiens occupe la majeure partie du territoire meannien. Il semblerait qu'on y trouve de nombreux villages humains et que la présence du petit peuple, du petit peuple de brume et des êtres de brume soit impliquée dans la vie humaine de la région.
Leiven-Oiveni, ou Leiven-Une (la Ligne des Lacs, ou la Ligne Bleue) : long alignement de huit lacs principaux, et nombreux plans d'eau secondaires, séparant Mirë'Une des territoires de l'Est. Les lacs étaient anciennement entourés de nombreux villages bregens. Ils sont à présent habités par d'anciens peuples de l'eau (ondines, etc...). C'est à l'Ouest du passage entre les deux plus grands lacs que se dresse aujourd'hui la capitale du pays, Lumëa.
Lay'Cay, ou Mar'Une (Montagnes Basses, ou Collines Bleues) : habitat privilégié du petit peuple de Brume, on y trouve peu d'humains mais de très nombreuses races magiques.
Lay'Envy, ou Lay'Une (Montagnes Hautes, ou Montagnes Bleues) : massif montagneux très ancien, au relief doux, il abrite les plus anciens et les plus primitifs des peuples magiques d'Oneira.
Mirë-Mean ne semble pas avoir de système politique autre que l'harmonie et le respect de la Brume, bien qu'il existe à Lumëa un palais princier toujours occupé, et vit en complète autarcie vis à vis du reste d'Oneira. Il semblerait qu'on y mène une vie simple et sobre.

Extrait des Chroniques géographiques, par Gwanys, Illéranyne.