Herbier des arbres et des arbustes d'Oneira
Bruyère callune Camphrier Fidaim Fusain Genêt à balais Imario Kaltaros |
Laurier-badilim Marronnier Mëone Misene Mûrier Noyer |
Olivier Seletsa Seluva Seralam Seveilan Seve-Iste Seve'lenar |
La bruyère callune
Description : La bruyère callune est un petit arbrisseau de une à trois pennes, aux tiges très ramifiées et aux minuscules feuilles persistantes, en aiguille, disposées sur quatre rangs, se recouvrant les unes les autres. Ses petites fleurs blanches, roses ou pourpre, unilatérales, en longues grappes dressées, ressemblent à des grelots à quatre dents.
Floraison et habitat : La bruyère callune est une plante vivace, qui peut vivre jusqu'à 40 ans. Elle fleurit d'elwë au début de sinar. C'est une espèce très fréquente jusqu'à 19 jet dans les landes, les bois clairs, les coteaux siliceux et granitiques, en colonies denses.
Propriétés et utilisations : La bruyère callune possède des propriétés diurétiques et antiseptiques des voies urinaires. Elle soulage les néphrites, les cystites et les maladies de la prostate. Pour en préparer une décoction, il faut un peu plus de 7 yskal de sommités fleuries par melon d'eau, puis faire réduire le liquide d'un tiers.
Les compresses de décoction sont utilisées pour soigner les arthrites et rhumatismes.
A partir des sommités fleuries, l'on prépare en Ar'Nok une bière amère, grise rosée : la niiladreka.
Floraison et habitat : La bruyère callune est une plante vivace, qui peut vivre jusqu'à 40 ans. Elle fleurit d'elwë au début de sinar. C'est une espèce très fréquente jusqu'à 19 jet dans les landes, les bois clairs, les coteaux siliceux et granitiques, en colonies denses.
Propriétés et utilisations : La bruyère callune possède des propriétés diurétiques et antiseptiques des voies urinaires. Elle soulage les néphrites, les cystites et les maladies de la prostate. Pour en préparer une décoction, il faut un peu plus de 7 yskal de sommités fleuries par melon d'eau, puis faire réduire le liquide d'un tiers.
Les compresses de décoction sont utilisées pour soigner les arthrites et rhumatismes.
A partir des sommités fleuries, l'on prépare en Ar'Nok une bière amère, grise rosée : la niiladreka.
Extrait du Cours de botanique oneirienne, par Eg-Nelisa.
Le camphrier
Pouvant atteindre treize tailles de haut, le camphrier est arbre décoratif très prisé dans les grandes villes, notamment au Nord d'Oneira (en Ar'Lumn, au Damirë, dans les basses terres du Mëgen...). Il possède des feuilles alternes, solides et persistantes, de forme généralement ovale. Elles mesurent dans les huit entailles et dégagent une forte odeur de camphre quand on les froisse. Le camphrier produit des drupes charnues sphériques, sur un pédoncule vert épais, bleus sombres à noirs.
L'huile essentielle qu'on en extrait au Damirë est considéré comme un excellent désinfectant, et un antidouleur très réputé. On extrait également de l'écorce du camphrier le camphre, solide composant aromatique qui permet de garder à bonne distance les moustiques. Il est préparé en faisant passer de la vapeur sur des copeaux de camphrier. Entraîné par la vapeur, le camphre est recueilli par des chapiteaux de paille placés au dessus des foyers.
L'huile essentielle qu'on en extrait au Damirë est considéré comme un excellent désinfectant, et un antidouleur très réputé. On extrait également de l'écorce du camphrier le camphre, solide composant aromatique qui permet de garder à bonne distance les moustiques. Il est préparé en faisant passer de la vapeur sur des copeaux de camphrier. Entraîné par la vapeur, le camphre est recueilli par des chapiteaux de paille placés au dessus des foyers.
Extrait du Grand herbier commun, par Num-Lanmon.
Le fidaim
Le fidaim est un arbuste de la famille du fusain commun, mais ne possède pas sa grande capacité d'adaptation, et n'est pas aussi répandu en Oneira ; il pousse essentiellement dans les régions Sud et Sud-Est, avec une prédilection pour le pays de Yenva.
D'aspect, il ressemble au fusain commun, hormis les fleurs, qui apparaissent au début de l'été, à cinq pétales digitées, d'un jaune agréable, qui produisent des fruits orange, en forme de gousses annulaires. Les graines ressemblent à s'y méprendre à celles du fusain commun, mais ne possèdent ni la toxicité de celles-ci, ni leur bonne réputation.
Le fidaim est également utilisé dans le domaine du dessin, mais coûte plus cher, du fait de sa plus grande rareté et de sa qualité supérieure. En effet, le fusain obtenu possède les mêmes capacités d'estompage, permet les mêmes jeux de nuances appréciés des dessinateurs, mais va plus loin ; une fois le dessin fixé, si l'on prend la peine de brunir l'½uvre à l'agate, le trait noir-grisé prend des reflets argentés ravissants. Le procédé de fabrication est le même.
D'aspect, il ressemble au fusain commun, hormis les fleurs, qui apparaissent au début de l'été, à cinq pétales digitées, d'un jaune agréable, qui produisent des fruits orange, en forme de gousses annulaires. Les graines ressemblent à s'y méprendre à celles du fusain commun, mais ne possèdent ni la toxicité de celles-ci, ni leur bonne réputation.
Le fidaim est également utilisé dans le domaine du dessin, mais coûte plus cher, du fait de sa plus grande rareté et de sa qualité supérieure. En effet, le fusain obtenu possède les mêmes capacités d'estompage, permet les mêmes jeux de nuances appréciés des dessinateurs, mais va plus loin ; une fois le dessin fixé, si l'on prend la peine de brunir l'½uvre à l'agate, le trait noir-grisé prend des reflets argentés ravissants. Le procédé de fabrication est le même.
Extrait du Grand herbier commun, par Num-Lanmon.
Le fusain
Le fusain commun est un arbuste assez courant, qui forme des bosquets dans la plupart des pays d'Oneira, exceptés les zones de grand froid, comme la zone Nord Est. Il est également apprécié pour ses qualités décoratives et on le retrouve souvent dans les jolis jardins qu'aiment à cultiver certains oneiriens.
La hauteur du fusain atteint généralement une taille et quelques pennes, bien qu'une maladie appelée "rouge de roche" puisse figer sa croissance et le nanifier aux alentours de cinq pennes. Aucun traitement n'a encore été trouvé pour y remédier, mais des générations de botanistes laiirniens se sont penchées sur la question. Il produit des tiges d'un vert tendre, anguleuses, sur lesquelles se déploient ses longues feuilles opposées et finement dentées.
Le fusain fleurit à la fin de l'été, produisant des petites fleurs vert-jaunâtre, peu appréciées ; en revanche, son fruit qui s'épanouit à l'automne n'a pas fini de susciter l'admiration. Ce sont de petites capsules roses, parfois rose vif, de la forme d'une cerise à côtes. A maturité, elles laissent échapper des graines orange ou rouge brillant.
On considère au Damirë qu'un chapelet de graines de fusain est un porte-bonheur indispensable. Les fylias en ont quelques unes au fond des poches quand ils partent en mer dans des zones périlleuses afin de se garder des mauvaises surprises (et surtout des naufrages). Ces croyances peuvent paraître assez étonnantes dans la mesure où l'ensemble de la plante est toxique, et on inculque aux enfants dès l'âge où ils sont en mesure de crapahuter dans les fourrés qu'il ne faut surtout pas y goûter, malgré l'attrait que constituent la belle couleur des fruits et des graines du fusain.
La principale utilisation du fusain est dans le cadre du dessin, car le terme "fusain" désigne non seulement cette plante, mais aussi l'outil de dessinateur qu'elle produit, et l'½uvre obtenue. On utilise les branches du fusain, une fois calcinées, qui constituent un formidable outil de traçage, aux qualités d'estompe remarquables. La plupart des dessinateurs en ont dans leur jardin afin de confectionner eux-mêmes leur fusains,mais depuis quelques années fleurissent des magasins de fournitures préparées, où l'on peut s'en procurer sans problème et à moindres frais. Notez qu'on ne verra jamais un dessinateur farigan accepter d'acheter un fusain déjà préparé, pratique qu'ils trouvent barbares, la qualifiant de "dénaturation du préparage artistique".
La hauteur du fusain atteint généralement une taille et quelques pennes, bien qu'une maladie appelée "rouge de roche" puisse figer sa croissance et le nanifier aux alentours de cinq pennes. Aucun traitement n'a encore été trouvé pour y remédier, mais des générations de botanistes laiirniens se sont penchées sur la question. Il produit des tiges d'un vert tendre, anguleuses, sur lesquelles se déploient ses longues feuilles opposées et finement dentées.
Le fusain fleurit à la fin de l'été, produisant des petites fleurs vert-jaunâtre, peu appréciées ; en revanche, son fruit qui s'épanouit à l'automne n'a pas fini de susciter l'admiration. Ce sont de petites capsules roses, parfois rose vif, de la forme d'une cerise à côtes. A maturité, elles laissent échapper des graines orange ou rouge brillant.
On considère au Damirë qu'un chapelet de graines de fusain est un porte-bonheur indispensable. Les fylias en ont quelques unes au fond des poches quand ils partent en mer dans des zones périlleuses afin de se garder des mauvaises surprises (et surtout des naufrages). Ces croyances peuvent paraître assez étonnantes dans la mesure où l'ensemble de la plante est toxique, et on inculque aux enfants dès l'âge où ils sont en mesure de crapahuter dans les fourrés qu'il ne faut surtout pas y goûter, malgré l'attrait que constituent la belle couleur des fruits et des graines du fusain.
La principale utilisation du fusain est dans le cadre du dessin, car le terme "fusain" désigne non seulement cette plante, mais aussi l'outil de dessinateur qu'elle produit, et l'½uvre obtenue. On utilise les branches du fusain, une fois calcinées, qui constituent un formidable outil de traçage, aux qualités d'estompe remarquables. La plupart des dessinateurs en ont dans leur jardin afin de confectionner eux-mêmes leur fusains,mais depuis quelques années fleurissent des magasins de fournitures préparées, où l'on peut s'en procurer sans problème et à moindres frais. Notez qu'on ne verra jamais un dessinateur farigan accepter d'acheter un fusain déjà préparé, pratique qu'ils trouvent barbares, la qualifiant de "dénaturation du préparage artistique".
Extrait du Grand herbier commun, par Num-Lanmon.
Le genêt à balais
Description : Le genêt à balais est un arbrisseau à rameaux verts, mesurant de 1 à 4 tailles. Les feuilles inférieures possèdent trois folioles, les feuilles supérieures sont simples. Le genêt porte de nombreuses fleurs de couleur blanche, jaune d'or, rose, ou, spécificité nelyenne, de couleur mauve. Ces fleurs donnent de grosses gousses, velues sur les bords, noires une fois arrivées à maturité.
Floraison et habitat : Le genêt à balais est une plante vivace, qui peut vivre 12 ans. Il fleurit de mavela à la fin d'elwë. C'est une plante très commune jusqu'à 9 jets sur des sols siliceux, dans les terrains incultes, et les zones déboisées, parfois en compagnie de la bruyère.
Propriétés et utilisations : L'infusion des fleurs de genêt a une action diurétique très puissante. Elle permet également de tonifier le c½ur, remédiant à l'insuffisance cardiaque, aux troubles du rythme et à l'hypotension. Pour finir, le genêt rend inoffensif le venin de vipère. Il convient cependant de rester prudent, car malgré leurs multiples vertus, à forte dose, les fleurs du genêt deviennent toxiques.
D'un point de vue culinaire, les bourgeons confits dans du vinaigre et du sel aiguisent l'appétit. Quant aux fleurs, elles décorent et relèvent les salades. Le genêt est également utilisé pour le tannage, ainsi que dans la confection de cordes.
Floraison et habitat : Le genêt à balais est une plante vivace, qui peut vivre 12 ans. Il fleurit de mavela à la fin d'elwë. C'est une plante très commune jusqu'à 9 jets sur des sols siliceux, dans les terrains incultes, et les zones déboisées, parfois en compagnie de la bruyère.
Propriétés et utilisations : L'infusion des fleurs de genêt a une action diurétique très puissante. Elle permet également de tonifier le c½ur, remédiant à l'insuffisance cardiaque, aux troubles du rythme et à l'hypotension. Pour finir, le genêt rend inoffensif le venin de vipère. Il convient cependant de rester prudent, car malgré leurs multiples vertus, à forte dose, les fleurs du genêt deviennent toxiques.
D'un point de vue culinaire, les bourgeons confits dans du vinaigre et du sel aiguisent l'appétit. Quant aux fleurs, elles décorent et relèvent les salades. Le genêt est également utilisé pour le tannage, ainsi que dans la confection de cordes.
Extrait du Cours de botanique oneirienne, par Eg-Nelisa.
L'imario
L'imario est un arbre qui ne se trouve que dans l'Ar'Mirë'Ys profonde, de plus en plus rarement du fait de son exploitation intensive pour la fabrication d'instruments de musique ou, plus rarement, de remèdes à l'efficacité contestée, jusqu'à l'interdiction de les couper, en l'an 927. Son écorce ressemble à celle du chêne, et ses branches tombent comme celles d'un saule pleureur.
Cet arbre a la particularité d'avoir une sève extrêmement liquide et translucide à l'instar d'une eau de source quelconque, et non visqueuse comme chez la plupart des autres arbres. Lorsque l'imario est entaillé par exemple par une hache, la sève se répand abondamment par les fissures. Il suffit d'une heure à la sève pour sécher, et devenir, ainsi, dure comme de la roche, inflammable et imperméable. L'arbre se vide de sa sève jusqu'à son dépérissement total c'est pourquoi cet arbre se raréfie.
La sève de l'imario est aussi utilisée dans l'élaboration de certains baumes contre les rhumatismes ou les problèmes respiratoires (liés aux bronches principalement) si la sève est conservée humide à sa sortie du tronc. Le bois d'imario, comme sa sève et ses fruits (sorte de petites boules entourées de poils) dégage une légère odeur assimilée le plus souvent au parfum d'une rose.
Du fait de sa longue exploitation par les bardes luthiers, l'imario est depuis toujours en relation directe avec les arts et les protections spirituelles.
Cet arbre a la particularité d'avoir une sève extrêmement liquide et translucide à l'instar d'une eau de source quelconque, et non visqueuse comme chez la plupart des autres arbres. Lorsque l'imario est entaillé par exemple par une hache, la sève se répand abondamment par les fissures. Il suffit d'une heure à la sève pour sécher, et devenir, ainsi, dure comme de la roche, inflammable et imperméable. L'arbre se vide de sa sève jusqu'à son dépérissement total c'est pourquoi cet arbre se raréfie.
La sève de l'imario est aussi utilisée dans l'élaboration de certains baumes contre les rhumatismes ou les problèmes respiratoires (liés aux bronches principalement) si la sève est conservée humide à sa sortie du tronc. Le bois d'imario, comme sa sève et ses fruits (sorte de petites boules entourées de poils) dégage une légère odeur assimilée le plus souvent au parfum d'une rose.
Du fait de sa longue exploitation par les bardes luthiers, l'imario est depuis toujours en relation directe avec les arts et les protections spirituelles.
Extrait de Flore des temps anciens, par Eg-Këmen.
Le kaltaros
Le kaltaros est également appelé "sevelogaï" ("arbre de vigueur"), ou encore "dajinaïlenseve" ("arbre de l'homme fort"), car outre ces vertus stimulantes et fortifiantes, on lui prête des propriétés aphrodisiaques plus ou moins dignes de créance.
Habitat : On trouve le kaltaros dans les régions chaudes et sèches, à faible altitude.
Description : Il possède une écorce brun sombre, très rugueuse. Son bois, à peine dépouillé de son écorce, présente d'abord une couleur orange vif, mais au contact de l'air, il prend une teinte rouge de plus en plus sombre. Le kaltaros produit de petits fruits ronds, rouge vif, disposés en grosses grappes compactes. C'est le seul élément qui, dans le kaltaros, ne puisse pas être utilisé à des fins curatives, car ces fruits sont extrêmement toxiques.
Propriétés et utilisations : Hormis les fruits de kaltaros donc, écorce, bois, sève et feuilles entrent dans la composition de multiples remèdes. L'écorce peut être découpée en lanières et mâchée. Préparée en pâte lisse, elle est utilisée dans la préparation de nombreux stimulants. Cette pâte, tassée et séchée, peut aussi être consommée sous forme de bâtonnets que l'on croque, en cas de fatigue. L'écorce ou le bois bouillis, ainsi que les feuilles, consommées en tisane, donnent un coup de fouet, stimulent les c½urs fatigués et renforcent les défenses naturelles du corps. Ces tisanes sont aussi particulièrement appréciées des femmes ayant dépassé l'âge de procréer. La sève, de couleur brun ambré, est l'un des ingrédients indispensables du "Breuvage des Jeunes Mariés".
Habitat : On trouve le kaltaros dans les régions chaudes et sèches, à faible altitude.
Description : Il possède une écorce brun sombre, très rugueuse. Son bois, à peine dépouillé de son écorce, présente d'abord une couleur orange vif, mais au contact de l'air, il prend une teinte rouge de plus en plus sombre. Le kaltaros produit de petits fruits ronds, rouge vif, disposés en grosses grappes compactes. C'est le seul élément qui, dans le kaltaros, ne puisse pas être utilisé à des fins curatives, car ces fruits sont extrêmement toxiques.
Propriétés et utilisations : Hormis les fruits de kaltaros donc, écorce, bois, sève et feuilles entrent dans la composition de multiples remèdes. L'écorce peut être découpée en lanières et mâchée. Préparée en pâte lisse, elle est utilisée dans la préparation de nombreux stimulants. Cette pâte, tassée et séchée, peut aussi être consommée sous forme de bâtonnets que l'on croque, en cas de fatigue. L'écorce ou le bois bouillis, ainsi que les feuilles, consommées en tisane, donnent un coup de fouet, stimulent les c½urs fatigués et renforcent les défenses naturelles du corps. Ces tisanes sont aussi particulièrement appréciées des femmes ayant dépassé l'âge de procréer. La sève, de couleur brun ambré, est l'un des ingrédients indispensables du "Breuvage des Jeunes Mariés".
Extrait du Cours de botanique oneirienne, par Eg-Nelisa.
Le laurier-badilim, ou "fer de lance"
Arbuste buissonnant, poussant dans à peu près toutes les régions où sont présents les badilim sur Oneira, le laurier-badilim produit des feuilles dont la saveur damnerait n'importe quel cuisinier. On l'appelle aussi "fer de lance", en raison de la forme de ses feuilles longues et pointues. Formant des bosquets d'un vert émeraude éclatant, il ravit autant l'½il que le palais, puisque l'ajout d'une feuille de laurier-badilim dans une sauce est un régal, donnant un goût si unique, et si parfait qu'il est dur à déterminer. D'aucuns pensent que le goût du laurier-badilim change selon la personne qui le goûte, ravissant ainsi n'importe qui en s'adaptant à ses velléités gastronomiques, mais ceci n'est pas prouvé. Toutefois, cette réputation et son goût presque universellement apprécié lui ont valu d'être utilisé partout en Oneira pour faire aimer aux enfants les plats qu'ils rechignent à goûter.
Pour Navari Hieltor, farigan et chroniqueur du Journal du Bol Doré, "c'est pure tricherie que d'acheter le régal de ses convives par l'utilisation d'un ingrédient aussi facile !". D'après ses collaborateurs, il aurait ajouté quelques minutes plus tard "mais qu'est ce que c'est bon...".
Pour Navari Hieltor, farigan et chroniqueur du Journal du Bol Doré, "c'est pure tricherie que d'acheter le régal de ses convives par l'utilisation d'un ingrédient aussi facile !". D'après ses collaborateurs, il aurait ajouté quelques minutes plus tard "mais qu'est ce que c'est bon...".
Extrait du Petit Herbier de Kimin, par Lor'Kimin.
Le marronnier
Arbre de grande taille apprécié pour sa majesté, il est souvent appelé "marronnier du cheval" parce qu'il est d'usage de l'utiliser pour soigner tous les maux des chevaux : faites cuire les marrons et donnez-les aux chevaux dans leur picotin habituel pour guérir leurs coliques.
Les marrons, enfilés sur une ficelle et pendus dans les placards ou déposés dans les coffres éloignent les mites.
Réduits en farine, les marrons rendent la peau blanche et veloutée.
On peut utiliser les feuilles, sous forme de décoctions, pour éloigner les varices et soigner la coqueluche des enfants.
Plus généralement, l'écorce et le fruit du marronnier sont intéressants pour leurs propriétés toniques veineuses, protectrices capillaire, leurs propriétés astringentes et vasoconstrictrices qui favorisent le retour sanguin. On les connaît aussi pour leurs propriétés anti-inflammatoires et anti-hémorragiques.
On peut prendre le marronnier sous forme de décoction-infusion en faisant bouillir 7yk. d'écorce séchée et écrasée dans 1om. d'eau pendant 10min. On laissera ensuite infuser 5 minutes avant de filtrer. Prendre une tasse matin et soir, après le repas sur une période assez longue (trois semaines pour un traitement curatif, une semaine sur deux en traitement préventif).
Les marrons, enfilés sur une ficelle et pendus dans les placards ou déposés dans les coffres éloignent les mites.
Réduits en farine, les marrons rendent la peau blanche et veloutée.
On peut utiliser les feuilles, sous forme de décoctions, pour éloigner les varices et soigner la coqueluche des enfants.
Plus généralement, l'écorce et le fruit du marronnier sont intéressants pour leurs propriétés toniques veineuses, protectrices capillaire, leurs propriétés astringentes et vasoconstrictrices qui favorisent le retour sanguin. On les connaît aussi pour leurs propriétés anti-inflammatoires et anti-hémorragiques.
On peut prendre le marronnier sous forme de décoction-infusion en faisant bouillir 7yk. d'écorce séchée et écrasée dans 1om. d'eau pendant 10min. On laissera ensuite infuser 5 minutes avant de filtrer. Prendre une tasse matin et soir, après le repas sur une période assez longue (trois semaines pour un traitement curatif, une semaine sur deux en traitement préventif).
Extrait de Cent arbres communs et leurs vertus, par Möyeln.
Mëone, ou arbre bleu de Mirë-Mean
Quoique très rare aujourd'hui, le mëone est un arbre bien connu des oneiriens. On ne le trouve plus que dans l'enceinte du mur de Brume Mirë-Mean où il est très abondant, ainsi que sur l'île de Chebat. Le mëone, aussi appelé simplement "arbre bleu de Mirë-Mean" fait partie des espèces très anciennes ayant jadis composé les premières forêts d'Oneira. A ce titre, il est protégé par les Accords d'Illéranyne, mais également, de manière plus informelle, par l'ensemble des peuples magiques. La disparition des mëone, sacrés depuis toujours pour le culte de la Brume et n'ayant ainsi jamais été victime de vagues de déforestation, n'a jamais pu être clairement expliquée. De nombreux récits anciens évoquent cependant que l'ensemble des mëone situés hors du mur de Brume ont commencé à dépérir lors de la disparition des bregen suite à la Guerre des Gardiens. Les bregen avaient en effet fait des mëone leur symbole et un élément important de leur culture. D'anciennes gravures attestent que plusieurs villages bregen de la région des lacs avaient été construits autour des troncs et dans les branches de mëone. La survie des Mëone semble tenir à l'existence du plus important d'entre eux, l'Ariiün Bëlegen. Aujourd'hui symbole du pays de Mirë-Mean, le mëone est également responsable de nombre de ses surnoms dont celui, bien connu, de "forêt bleue", puisque c'est lui qui donne aux bois meanniens leur couleur extraordinaire. Son nom même évoque sa couleur, puisque "mëon" signifie "bleu" en nalëln.
La taille des mëone peut varier en fonction de nombreux facteurs tels l'humidité, la richesse et la profondeur du sol, la teneur ambiante en magie, la luminosité de son environnement et son altitude. Dans les conditions optimales, un mëone pourra atteindre jusqu'à 70te. de hauteur, mais sa hauteur moyenne se situe généralement autour de 30 à 40te. La stature du mëone commun rappelle celle du chêne, tandis que celle du mëone de la région de Leiven-Oiveni, plus grand que son cousin, est davantage allongée, proche de celle du seveilan. La longévité des mëone est extraordinaire, certains spécimens semblant atteindre plus de 6000 ans.
L'écorce des mëone présente la particularité d'être très réactive à la magie. Usuellement, elle est rugueuse et de couleur foncée, mais le long des courants magiques ou à proximité d'une intense source de magie, elle se couvre d'une seconde couche, très fine et plus lisse, de couleur blanche ou argentée, rappelant celle des bouleaux. Les feuilles rondes du mëone se terminent en pointe et sont également très influencées par la teneur en magie d'un lieu. Plus cette teneur sera élevée, plus sa couleur tirera vers le bleu ou l'argenté. Cependant, une légende très vivace mais jamais confirmée veut qu'un adepte du culte de la Brume sera capable de voir la véritable couleur des feuilles de mëone. Les meanniens, toutefois, éludent systématiquement toute question à ce sujet.
Comme bon nombre des espèces anciennes ayant vu le jour dans les premiers temps d'Oneira, les mëone fleurissent toute l'année, quoiqu'ils perdent leurs feuilles en hiver. Les fleurs blanches aux six pétales ronds donnent naissance à une graine entourée d'un duvet très fin, aux poils longs, formant une boule cotonneuse d'une circonférence de 2et. environ. La graine a pour étonnante particularité d'émettre une faible lueur, imitant ainsi le halo d'une fée, ce qui semble la protéger de la gourmandise des oiseaux. Dispersées par le vent, les graines du mëone sont libérées essentiellement de nuit, et plus particulièrement en cas de pleine lune. Le spectacle magnifique des halos lumineux que forment les graines de nuit a été célébré par de nombreux bardes, et il n'est pas rare que les habitants des pays voisins du Mirë-Mean organisent des repas en plein air les nuits d'été, dans l'espoir de l'apercevoir à travers le Mur de Brume.
La taille des mëone peut varier en fonction de nombreux facteurs tels l'humidité, la richesse et la profondeur du sol, la teneur ambiante en magie, la luminosité de son environnement et son altitude. Dans les conditions optimales, un mëone pourra atteindre jusqu'à 70te. de hauteur, mais sa hauteur moyenne se situe généralement autour de 30 à 40te. La stature du mëone commun rappelle celle du chêne, tandis que celle du mëone de la région de Leiven-Oiveni, plus grand que son cousin, est davantage allongée, proche de celle du seveilan. La longévité des mëone est extraordinaire, certains spécimens semblant atteindre plus de 6000 ans.
L'écorce des mëone présente la particularité d'être très réactive à la magie. Usuellement, elle est rugueuse et de couleur foncée, mais le long des courants magiques ou à proximité d'une intense source de magie, elle se couvre d'une seconde couche, très fine et plus lisse, de couleur blanche ou argentée, rappelant celle des bouleaux. Les feuilles rondes du mëone se terminent en pointe et sont également très influencées par la teneur en magie d'un lieu. Plus cette teneur sera élevée, plus sa couleur tirera vers le bleu ou l'argenté. Cependant, une légende très vivace mais jamais confirmée veut qu'un adepte du culte de la Brume sera capable de voir la véritable couleur des feuilles de mëone. Les meanniens, toutefois, éludent systématiquement toute question à ce sujet.
Comme bon nombre des espèces anciennes ayant vu le jour dans les premiers temps d'Oneira, les mëone fleurissent toute l'année, quoiqu'ils perdent leurs feuilles en hiver. Les fleurs blanches aux six pétales ronds donnent naissance à une graine entourée d'un duvet très fin, aux poils longs, formant une boule cotonneuse d'une circonférence de 2et. environ. La graine a pour étonnante particularité d'émettre une faible lueur, imitant ainsi le halo d'une fée, ce qui semble la protéger de la gourmandise des oiseaux. Dispersées par le vent, les graines du mëone sont libérées essentiellement de nuit, et plus particulièrement en cas de pleine lune. Le spectacle magnifique des halos lumineux que forment les graines de nuit a été célébré par de nombreux bardes, et il n'est pas rare que les habitants des pays voisins du Mirë-Mean organisent des repas en plein air les nuits d'été, dans l'espoir de l'apercevoir à travers le Mur de Brume.
Extrait de Flore des temps anciens, par Eg-Këmen.
Misene
Espèce commune du Nord-Est d'Oneira, le misene s'adapte aux différents climats ; dans les plaines, elle se fait arbre massif pouvant atteindre près de deux tailles de haut, dans les bois touffus de l'Ar'Mirë'Ys elle se développe en arbustes, et elle couvre les flancs montagneux du Tor-Keralm de petits buissons foisonnants. Toutes ces formes se couvrent d'épines redoutables pour le promeneur tête-en-l'air. Les feuilles sont petites et lancéolées, d'une chaude couleur verte appréciée en peinture. La floraison, au tout début du printemps, couvre le misene de petites fleurs rose pâle trifoliolées à la fragrance légère mais fruitée.
Cette plante est désormais entretenue, malgré son abondance à l'état sauvage, dans tout l'Ar'Mirë'Ys et le Tor-Keralm. En effet, elle est massivement utilisée dans les célèbres tours de communication miré-keraliennes, son écorce étant l'élément principal de la fabrication de la poudre de feu qui permet de teinter la flamme et la fumée d'un foyer.
Le misene est également utilisé dans le domaine pictural ; réduite en poudre et mêlée d'huile de noix cuite, sa feuille est un pigment vert très prisé
Cette plante est désormais entretenue, malgré son abondance à l'état sauvage, dans tout l'Ar'Mirë'Ys et le Tor-Keralm. En effet, elle est massivement utilisée dans les célèbres tours de communication miré-keraliennes, son écorce étant l'élément principal de la fabrication de la poudre de feu qui permet de teinter la flamme et la fumée d'un foyer.
Le misene est également utilisé dans le domaine pictural ; réduite en poudre et mêlée d'huile de noix cuite, sa feuille est un pigment vert très prisé
Extrait du Grand Herbier commun, par Num-Lanmon.
Le mûrier
Le noyer
Il est usuellement considéré que les noyers portent chance à ceux qui en possèdent un dans leur jardin, car le petit peuple est friand des noix soit pour les manger, soit pour en transformer la coquille en une foule d'objets qui leur sont indispensables (comme le dit Korieni Marienic dans le cinquième numéro de son Journal du Farigan : "On fait d'une noix cent millions de choses fort utiles. Par exemple, un chapeau, un bateau, un moule à gâteaux, un lit, un coffre à trésor, de somptueux instruments de musique, un bol pour la soupe, un verre à liqueur qui donne au plus banal alcool la saveur d'une eau-de-vie elfique, une boîte à poudre magique, à poussière d'étoile, à graines, à baume, à herbe à pipe, un nid pour dzarluva, fourmis, lucioles ou petits grillons de poche... de plus, la coquille de noix reste une très jolie décoration d'hiver. Tout le monde sait qu'une maison joliment décorée de noix attire les gnomes à la fête de C½ur-Hiver.") : on consultera utilement à ce sujet l'ouvrage Mille noix, Mille objets publié en 1043 par le gnome Tivoll Onatt.
Ainsi, il est d'usage de déposer un petit sac de noix dans son jardin ou près de sa porte en hiver, afin d'attirer le petit peuple et de lui faire connaître sa bienveillance à son égard : fées et lutins remercieront en attirant la chance et les rires sur la maison.
Dans un tout autre registre, on utilise les feuilles du noyer pour leurs propriétés à la fois dépuratives, toniques et astringentes : on préparera une petite poignée par melon d'eau bouillante laissée infuser 10 minutes, que l'on pourra boire à volonté, ou une décoction de 7yk. pour un melon d'eau qui sera appliquée en lotion et compresses pour combattre des abcès, des ulcères, des plaies, des engelures, et pour prévenir la chute des cheveux.
Ainsi, il est d'usage de déposer un petit sac de noix dans son jardin ou près de sa porte en hiver, afin d'attirer le petit peuple et de lui faire connaître sa bienveillance à son égard : fées et lutins remercieront en attirant la chance et les rires sur la maison.
Dans un tout autre registre, on utilise les feuilles du noyer pour leurs propriétés à la fois dépuratives, toniques et astringentes : on préparera une petite poignée par melon d'eau bouillante laissée infuser 10 minutes, que l'on pourra boire à volonté, ou une décoction de 7yk. pour un melon d'eau qui sera appliquée en lotion et compresses pour combattre des abcès, des ulcères, des plaies, des engelures, et pour prévenir la chute des cheveux.
Extrait du Grand herbier commun, par Num-Lanmon.
Consulter aussi : Le 5ème numéro du Journal du Farigan.
L'olivier
L'huile d'olive est intéressante pour ses propriétés cholagogues (qui facilite l'évacuation de la bile renfermée dans les voies biliaires), hypocholestérolémiantes et anti-artériosclérosantes, émollientes.
On l'utilise pour prévenir l'artériosclérose et les maladies du coeur, les crises de foie, la constipation, la peau sèche...
On peut utiliser l'huile d'olive de manière préventive lorsqu'elle est quotidiennement incorporée dans la préparation des repas. Prenez toutefois garde à ne jamais la faire cuire.
De manière curative, on peut prendre une cuillerée à soupe d'huile d'olive le matin à jeun pendant une dizaine de jours pour lutter contre les troubles du foie et la constipation. Concernant le traitement de la peau sèche : massez tous les jours les zones de peau sèche avec un peu d'huile d'olive, et ce jusqu'à amélioration. Le même traitement peut être appliqué en friction pour assouplir muscles et articulations. Une cuillerée d'huile d'olive prise avant de festoyer ralentit les effets de l'alcool.
On l'utilise pour prévenir l'artériosclérose et les maladies du coeur, les crises de foie, la constipation, la peau sèche...
On peut utiliser l'huile d'olive de manière préventive lorsqu'elle est quotidiennement incorporée dans la préparation des repas. Prenez toutefois garde à ne jamais la faire cuire.
De manière curative, on peut prendre une cuillerée à soupe d'huile d'olive le matin à jeun pendant une dizaine de jours pour lutter contre les troubles du foie et la constipation. Concernant le traitement de la peau sèche : massez tous les jours les zones de peau sèche avec un peu d'huile d'olive, et ce jusqu'à amélioration. Le même traitement peut être appliqué en friction pour assouplir muscles et articulations. Une cuillerée d'huile d'olive prise avant de festoyer ralentit les effets de l'alcool.
Extrait de Flore lumnienne des jardins et des serres, par Num-Lanmon.
Le seletsa ou arbre aux pièces jaunes, arbre à trèfles, arbre aux farfadets
Arbre majestueux, on le trouve presque dans tous les pays d'Oneira, au moins domestiqué dans les jardins, sinon à l'état sauvage. Le seletsa possède généralement plusieurs troncs, souvent soudés entre eux, issus d'une même souche, et dont le diamètre individuel demeure rarement sous 17 entailles. Il peut vivre jusqu'à 200 ans et atteindre une hauteur de 6 à 7 tailles dans les régions qui lui sont particulièrement favorables, à savoir : les régions humides ou bien drainées, les abords des rivières et des plans d'eau, les terrains riches et assez dégagés. Le seletsa préfère les vergers ou les bois, bien qu'on le trouve parfois en forêt dense, même dans les régions rudes, toutefois, le seletsa redoute le voisinage des résineux.
L'écorce du seletsa présente un aspect lisse d'un brun clair parfois piqueté de jaune lorsque l'arbre atteint un âge avancé ou qu'il est particulièrement exposé aux intempéries. Les branches, le plus souvent souples, fines et sans ramifications, supportent un très dense feuillage trifoliolé aux petites feuilles presque rondes, non dentées d'un vert pâle prenant une couleur jaune éclatant en automne.
Le seletsa fleurit de manière tardive, vers le mois d'elwë. Ses fleurs minuscules, ornées de soies à l'aspect cotonneux, sont extrêmement nombreuses et donnent naissance vers le mois de lüwen à de petits fruits bruns sous forme de capsule allongée.
La plupart des oneiriens hésitent à s'approcher des seletsa de peur de déranger les farfadets que l'on trouve souvent dans leur environnement, friands des feuilles qu'ils transforment souvent en pièces d'or éphémères à l'aide desquelles ils aiment jouer des tours. Pourtant, cet arbre est d'une grande utilité en matière d'herbologie : ses feuilles, surtout l'automne, pourront être consommées sous forme de tisane dynamisante, particulièrement utile pour combattre les petites affections apportées par le froid ou pour accélérer une guérison ; son écorce, macérée dans l'huile de noix, pourra être façonnée en bâtonnets qui, séchés et râpés, entrent dans la composition de nombreux remèdes visant à améliorer la circulation sanguine ; les plus jeunes branches seront quant à elle soigneusement lavées et données à mâcher aux enfants comme aux plus grands pour favoriser la digestion et combattre les vers.
En pâtisserie, le seletsa est particulièrement apprécié : les coeurs de ses fleurs, débarrassés des soies et broyés grossièrement, seront ajoutés aux réserves de sucre qui sera ainsi prémuni contre l'humidité et les insectes, et s'enrichira d'un délicieux parfum rappelant la si rare orange. Les fruits quant à eux, produisent une farine d'un jaune doux à l'aide de laquelle on façonnera les plus délicieuses et les plus parfumées des brioches.
L'écorce du seletsa présente un aspect lisse d'un brun clair parfois piqueté de jaune lorsque l'arbre atteint un âge avancé ou qu'il est particulièrement exposé aux intempéries. Les branches, le plus souvent souples, fines et sans ramifications, supportent un très dense feuillage trifoliolé aux petites feuilles presque rondes, non dentées d'un vert pâle prenant une couleur jaune éclatant en automne.
Le seletsa fleurit de manière tardive, vers le mois d'elwë. Ses fleurs minuscules, ornées de soies à l'aspect cotonneux, sont extrêmement nombreuses et donnent naissance vers le mois de lüwen à de petits fruits bruns sous forme de capsule allongée.
La plupart des oneiriens hésitent à s'approcher des seletsa de peur de déranger les farfadets que l'on trouve souvent dans leur environnement, friands des feuilles qu'ils transforment souvent en pièces d'or éphémères à l'aide desquelles ils aiment jouer des tours. Pourtant, cet arbre est d'une grande utilité en matière d'herbologie : ses feuilles, surtout l'automne, pourront être consommées sous forme de tisane dynamisante, particulièrement utile pour combattre les petites affections apportées par le froid ou pour accélérer une guérison ; son écorce, macérée dans l'huile de noix, pourra être façonnée en bâtonnets qui, séchés et râpés, entrent dans la composition de nombreux remèdes visant à améliorer la circulation sanguine ; les plus jeunes branches seront quant à elle soigneusement lavées et données à mâcher aux enfants comme aux plus grands pour favoriser la digestion et combattre les vers.
En pâtisserie, le seletsa est particulièrement apprécié : les coeurs de ses fleurs, débarrassés des soies et broyés grossièrement, seront ajoutés aux réserves de sucre qui sera ainsi prémuni contre l'humidité et les insectes, et s'enrichira d'un délicieux parfum rappelant la si rare orange. Les fruits quant à eux, produisent une farine d'un jaune doux à l'aide de laquelle on façonnera les plus délicieuses et les plus parfumées des brioches.
Extrait des Petits mystères verts, par Yne Luavanä.
Le seluva ou arbre à fées
Habitat : Le seluva pousse au c½ur des forêts de Mirë'Mean et d'Ar'Mirë'Ys.
Description : L'arbre à fées mesure, en moyenne, entre 13 et 18 tailles. La largeur de son tronc est égale à environ 3 pennes de diamètre. Les racines, le tronc et les branches sont bleu-vert clair, nacré. L'écorce est lisse, souple et parfois translucide ; elle a un aspect gras et élastique. L'arbre à fées possède des feuilles à bord lisse, oblongues, argentées. Ces feuilles ne tombent jamais, hormis lorsque l'arbre meurt.
Durée de vie : Ces arbres peuvent vivre durant dix millénaires entiers.
Floraison et production des fruits : Tous les huit ans, au printemps, les arbres à fées se couvrent de grosses fleurs blanches rosées, qui ne sont pas sans rappeler celles du magnolia. Et en été, ils donnent alors de beaux fruits roses teintés de bleu, en forme de gouttes, dont le Petit Peuple raffole. On prétend que ces fruits prolongent la vie.
Singularité du seluva : Si l'on appelle ces arbres des "arbres à fées", ce n'est pas seulement parce que fées et lutins se régalent de leurs fruits, c'est avant tout parce que les dzarluva, ou mouches-fées, s'en servent de pouponnières... En effet, les dzarluva viennent pondre leurs ½ufs sous l'écorce souple de l'arbre à fées. On peut observer, à la surface de l'écorce, une multitude de petits renflements lumineux et légèrement pulsants, alignés les uns à côté des autres depuis les racines jusqu'aux branches. Ces renflements correspondent aux poches d'½ufs. Une fois les ½ufs éclos, les larves grignotent progressivement l'écorce distendue, riche et grasse, pour se libérer. Peu après, les jeunes dzarluva quittent l'arbre à fées et se dispersent dans la forêt. L'écorce se recompose alors assez rapidement, et redevient aussi lisse qu'auparavant.
L'arbre à fées offre donc un merveilleux spectacle à tous ceux qui ont la chance d'en trouver un : son beau tronc opalin, veiné de lumière, palpite doucement tandis que ses longues branches, chargées d'argent et de murmures, se balancent dans le vent. Et s'il a la chance d'arriver au moment où les mouches-fées quittent la protection de l'arbre, l'heureux spectateur pourra alors voir des essaims d'étincelles bleues exploser dans le ciel comme des feux d'artifices...
Description : L'arbre à fées mesure, en moyenne, entre 13 et 18 tailles. La largeur de son tronc est égale à environ 3 pennes de diamètre. Les racines, le tronc et les branches sont bleu-vert clair, nacré. L'écorce est lisse, souple et parfois translucide ; elle a un aspect gras et élastique. L'arbre à fées possède des feuilles à bord lisse, oblongues, argentées. Ces feuilles ne tombent jamais, hormis lorsque l'arbre meurt.
Durée de vie : Ces arbres peuvent vivre durant dix millénaires entiers.
Floraison et production des fruits : Tous les huit ans, au printemps, les arbres à fées se couvrent de grosses fleurs blanches rosées, qui ne sont pas sans rappeler celles du magnolia. Et en été, ils donnent alors de beaux fruits roses teintés de bleu, en forme de gouttes, dont le Petit Peuple raffole. On prétend que ces fruits prolongent la vie.
Singularité du seluva : Si l'on appelle ces arbres des "arbres à fées", ce n'est pas seulement parce que fées et lutins se régalent de leurs fruits, c'est avant tout parce que les dzarluva, ou mouches-fées, s'en servent de pouponnières... En effet, les dzarluva viennent pondre leurs ½ufs sous l'écorce souple de l'arbre à fées. On peut observer, à la surface de l'écorce, une multitude de petits renflements lumineux et légèrement pulsants, alignés les uns à côté des autres depuis les racines jusqu'aux branches. Ces renflements correspondent aux poches d'½ufs. Une fois les ½ufs éclos, les larves grignotent progressivement l'écorce distendue, riche et grasse, pour se libérer. Peu après, les jeunes dzarluva quittent l'arbre à fées et se dispersent dans la forêt. L'écorce se recompose alors assez rapidement, et redevient aussi lisse qu'auparavant.
L'arbre à fées offre donc un merveilleux spectacle à tous ceux qui ont la chance d'en trouver un : son beau tronc opalin, veiné de lumière, palpite doucement tandis que ses longues branches, chargées d'argent et de murmures, se balancent dans le vent. Et s'il a la chance d'arriver au moment où les mouches-fées quittent la protection de l'arbre, l'heureux spectateur pourra alors voir des essaims d'étincelles bleues exploser dans le ciel comme des feux d'artifices...
Extrait du Cours de botanique oneirienne, par Eg-Nelisa.
Le seralam
Petit arbuste ne dépassant guère plus de 3 pennes de haut à l'âge adulte, le seralam peut être considéré comme extraordinairement robuste. En effet, il pousse usuellement dans un environnement relativement extrême, à savoir à même la roche des flancs de montagne du pays de Tor-Keralm. Le seralam ne possède pas de feuille, mais ses branches sont couvertes de touffes d'aiguilles douces. Ses racines, très courtes, sont néanmoins particulièrement résistantes et possèdent l'extraordinaire capacité de se frayer un chemin à travers la roche.
Ces arbustes ont évité la mort à de nombreux voyageurs assez imprudents ou désespérés pour escalader les montagnes de Tor-Keralm, car ils fournissent une prise idéale pour rattraper les chutes, ou constituent des points suffisamment solides pour accrocher une corde. Même mort, un seralam ne lâche pas la roche.
Ces petits arbres, correctement entretenus, peuvent connaître une longévité les amenant jusqu'à soixante ans. Ce sont les lommon, et surtout les dragons qui se chargent de l'entretien des seralam en en mangeant simplement les aiguilles (ou, le plus souvent, littéralement la moitié de la plante, branches et tronc compris...), lui permettant ainsi de se régénérer. Les dresseurs de Tor-Keralm utilisent eux-mêmes le seralam pour leurs dragons, et ce au moins une fois par mois, car il a la propriété de servir de purgatif et d'être un excellent fortifiant.
En matière d'herboristerie (pour les humains, cette fois...), l'utilisation du seralam n'est pas très répandue, les aiguilles constituant pour les humains un poison léger causant nausées et maux de ventre. Les racines, en revanche, si elles sont consommées de manière modérée, sont un excellent fortifiant, mais consommées en trop grande quantité, elles auront sur les humains les mêmes effets que les aiguilles. Il reste que la difficulté rencontrée pour se procurer les racines du seralam fait qu'en règle générale, les herboristes keraliens préféreront l'utilisation de plantes plus communes aux propriétés fortifiantes, comme le cynorrhodon, très abondant dans la région.
Ces arbustes ont évité la mort à de nombreux voyageurs assez imprudents ou désespérés pour escalader les montagnes de Tor-Keralm, car ils fournissent une prise idéale pour rattraper les chutes, ou constituent des points suffisamment solides pour accrocher une corde. Même mort, un seralam ne lâche pas la roche.
Ces petits arbres, correctement entretenus, peuvent connaître une longévité les amenant jusqu'à soixante ans. Ce sont les lommon, et surtout les dragons qui se chargent de l'entretien des seralam en en mangeant simplement les aiguilles (ou, le plus souvent, littéralement la moitié de la plante, branches et tronc compris...), lui permettant ainsi de se régénérer. Les dresseurs de Tor-Keralm utilisent eux-mêmes le seralam pour leurs dragons, et ce au moins une fois par mois, car il a la propriété de servir de purgatif et d'être un excellent fortifiant.
En matière d'herboristerie (pour les humains, cette fois...), l'utilisation du seralam n'est pas très répandue, les aiguilles constituant pour les humains un poison léger causant nausées et maux de ventre. Les racines, en revanche, si elles sont consommées de manière modérée, sont un excellent fortifiant, mais consommées en trop grande quantité, elles auront sur les humains les mêmes effets que les aiguilles. Il reste que la difficulté rencontrée pour se procurer les racines du seralam fait qu'en règle générale, les herboristes keraliens préféreront l'utilisation de plantes plus communes aux propriétés fortifiantes, comme le cynorrhodon, très abondant dans la région.
Extrait de Dualité de la faune et de la flore keraliennes, par Eg-Aldëm.
Le seveilan
Arbres anciennement assez courants en Oneira, les seveilan ne subsistent plus aujourd'hui qu'en Ar'Lumn où ils sont, par ailleurs, demeurés très courants. Caractérisés par leur taille importante, jusqu'à 17 ou 22 tailles, la couronne n'en occupe que le tiers ou le quart supérieur et se montre relativement peu développée bien que souvent très dense. Le tronc du seveilan est recouvert d'une écorce lisse et très foncée, presque noire lorsque l'arbre est jeune, et qui a tendance à se patiner avec le temps pour devenir localement presque brillante et légèrement argentée. Les feuilles du seveilan sont relativement grandes, jusqu'à 8 entailles, et de forme ovale, aux bords lisses. Leur face supérieure est, dès la formation du bourgeon, d'une couleur jaune vif, parfois orangée en automne, et leur face inférieure est d'un jaune plus clair, presque velouté, légèrement brillant, ce qui donne au feuillage sa couleur et ses reflets chatoyants particulièrement reconnaissables.
Dès le printemps, le seveilan s'orne de petites fleurs à trois pétales blancs, lesquelles donneront naissance aux fruits dès le mois de mavela et jusqu'au mois d'aenvë.
Les fruits du seveilan, extrêmement difficiles à récolter du fait de la hauteur de la ramure, sont particulièrement connus. Ils se présentent sous la forme de très gros grains rappelant ceux du raisin, mais de la taille d'une poire, à la peau fine et translucide d'aspect particulièrement brillant, et à la chair blanc-jaune. Très fragiles, les fruits du seveilan possèdent par ailleurs la propriété unique d'emmagasiner la lumière du soleil durant la journée et de la restituer de nuit ou par temps couvert.
Dès le printemps, le seveilan s'orne de petites fleurs à trois pétales blancs, lesquelles donneront naissance aux fruits dès le mois de mavela et jusqu'au mois d'aenvë.
Les fruits du seveilan, extrêmement difficiles à récolter du fait de la hauteur de la ramure, sont particulièrement connus. Ils se présentent sous la forme de très gros grains rappelant ceux du raisin, mais de la taille d'une poire, à la peau fine et translucide d'aspect particulièrement brillant, et à la chair blanc-jaune. Très fragiles, les fruits du seveilan possèdent par ailleurs la propriété unique d'emmagasiner la lumière du soleil durant la journée et de la restituer de nuit ou par temps couvert.
Extrait de Flore des temps anciens, par Eg-Këmen.
Consulter aussi : propriétés magiques du seveilan.
Le seve-Iste ou arbre à rêves
Ne dépassant que rarement les quatre tailles de hauteur, cet arbre élégant ne pousse presque qu'en Istia. Son tronc, d'une taille de diamètre maximum, après avoir atteint sa hauteur maximale, se recourbe et tombe vers le sol, jusqu'à ce que la cime ait rejoint la terre. Les branches poussent éparses, tombant également à terre, formant un espace agréable sous lequel se reposer, à l'ombre du feuillage de l'arbre. Les branches, très fines, sont pourvues de toutes petites feuilles dont la forme rappelle un as de pique. La couleur de l'arbre peut varier du jaune au vert tendre selon la qualité de la terre et la gentillesse des gens qui viennent faire la sieste sous ses branches.
C'est en effet un plaisir apprécié par beaucoup de gens, de tous âges et de toutes races (hormis peut être les sced qui ne voient que peu l'intérêt d'une sieste relaxante sous un magnifique arbre, bercé par le bruit de l'eau, le soleil ne filtrant que par quelques interstices entre les feuilles...), car toute personne qui s'assoit sous ses frondaisons et prend quelques minutes pour méditer se verra envahi d'une soudaine torpeur, basculant rapidement dans le sommeil. Mais ce sommeil, réparateur s'il en est, se voit peuplé des rêves les plus beaux, les plus doux, correspondant aux souhaits les plus chers du sujet endormi, des rêves si réalistes que la satisfaction qu'ils procurent au réveil est égale au plaisir que verrait le sujet à voir ses rêves devenir réalité.
Ces rêves si réalistes et voluptueux ont même fait naître la légende qui donne son nom à l'arbre, qui dit que toute personne au c½ur pur s'allant y reposer verra ses v½ux se réaliser. Les savants réfutent, bien sûr, cette opinion, et pensent après études avoir découvert une explication, encore incomplète, mais maintenant acceptée dans le domaine des penseurs ; le dessous des feuilles de l'arbre sécrèterait une minuscule poussière, qui, inhalée par le sujet, l'endort et crée une projection psychique particulièrement réaliste de ses désirs. Fait étrange, un sujet animé de mauvais desseins tel que le meurtre, ne peut stationner sous l'arbre plus de quelques secondes sans être secoué de violents éternuements, rendant évidemment impossible la quête du sommeil.
C'est en effet un plaisir apprécié par beaucoup de gens, de tous âges et de toutes races (hormis peut être les sced qui ne voient que peu l'intérêt d'une sieste relaxante sous un magnifique arbre, bercé par le bruit de l'eau, le soleil ne filtrant que par quelques interstices entre les feuilles...), car toute personne qui s'assoit sous ses frondaisons et prend quelques minutes pour méditer se verra envahi d'une soudaine torpeur, basculant rapidement dans le sommeil. Mais ce sommeil, réparateur s'il en est, se voit peuplé des rêves les plus beaux, les plus doux, correspondant aux souhaits les plus chers du sujet endormi, des rêves si réalistes que la satisfaction qu'ils procurent au réveil est égale au plaisir que verrait le sujet à voir ses rêves devenir réalité.
Ces rêves si réalistes et voluptueux ont même fait naître la légende qui donne son nom à l'arbre, qui dit que toute personne au c½ur pur s'allant y reposer verra ses v½ux se réaliser. Les savants réfutent, bien sûr, cette opinion, et pensent après études avoir découvert une explication, encore incomplète, mais maintenant acceptée dans le domaine des penseurs ; le dessous des feuilles de l'arbre sécrèterait une minuscule poussière, qui, inhalée par le sujet, l'endort et crée une projection psychique particulièrement réaliste de ses désirs. Fait étrange, un sujet animé de mauvais desseins tel que le meurtre, ne peut stationner sous l'arbre plus de quelques secondes sans être secoué de violents éternuements, rendant évidemment impossible la quête du sommeil.
Extrait des Petits mystères verts, par Yne Luavanä.
Le seve'lenar
Petit arbre qui pousse dans le nord du désert d'Eranos, le seve'lenar a réussi à se développer en s'adaptant au manque d'eau, résistant jusqu'à une année avec le peu d'eau qu'il parvient à absorber lors de la courte saison des pluies. Ses racines s'enfoncent très bas dans le sable à la recherche d'un point d'eau possible, ce qui fait de cet arbuste un élément important pour le peuple d'Eiluyn qui s'en sert pour de nombreuses choses. Cet arbuste mesure environ 2 pennes de hauteur et porte des branches épineuses afin de repousser les animaux qui voudraient profiter de son eau. Outre les épines, les branches produisent des feuilles rouges d'environ 6 entailles de longueur et des fruits secs de couleur jaune de la même taille que les feuilles. Ces fruits sont très utilisés dans les tartes dont sont friands les hommes d'Eiluyn. Mais c'est la feuille qui nous intéresse le plus : appelée feld-lenar du fait de son utilisation courante comme herbe à pipe par le peuple d'Eiluyn et dont il fait commerce avec le Sarelos, elle présente aussi un effet médicinal particulier, permettant de ralentir rapidement les hémorragies. C'est une fois séchée et broyée que la feuille devient de la feld-lenar, ingrédient principal du mélange d'herbes fumé par le peuple d'Eiluyn, bien que de nombreux herboristes et chamans (sced notamment) aient pu admirer son efficacité sans autre ajout. Cette plante ne pousse nul part ailleurs que dans le désert d'Eranos. Quelques herboristes ont tenté la de cultiver le seve'lenar en d'autres points d'Oneira, mais ont jusqu'ici toujours échoué. Cet arbuste est aussi utilisé par le peuple d'Eiluyn pour maintenir les dunes de la périphérie du désert, grâce à ses immenses racines, constituant ainsi un facteur essentiel à leur survie.
Extrait de Sur les terres d'Eilanor, par Reb-Dilalri.