Les petits peuples claniques des terres d'Oneira
n appellera en Oneira "petits peuples claniques" les créatures magiques présentant une forme proche des animaux, ou mi-humanoïde, mi-animale. Les petits peuples claniques ne sont guère représentés en Oneira, et on ne connaît dans la plupart des régions que leur représentant le plus commun, le lurigan. La plupart des petits peuples claniques se concentrent sur le territoire du Mirëli où ont survécu dans d'intenses poches de magie des formes magiques extrêmement anciennes. Il convient de noter que l'appellation "clanique" ne fait référence à aucune parentée entre les petits peuples et les clans mais désigne seulement la nature à demi animale de ces peuples.
Les craqueurs
Répartition hommes-femmes : Inconnue.
Durée de vie moyenne : Inconnue.
Taille : 1pe. environ.
Poids : Inconnu.
Cycle de vie : Inconnu, probablement nocturne.
Localisation : Tout oneira.
Période : Toute l'année.
Fête des craqueurs : Sevë vielor.
Peuple magique mal connu car réputé très farouche, les craqueurs n'en sont pas moins très présents dans la vie des oneiriens. On les tient pour des esprits de la nuit, responsables de la plupart des bruits nocturnes, comme les craquements dans les sous-bois et près des rivières, les bruissements d'herbes sèches et les gémissements inquiétants. Ils tirent naturellement de cette activité leur nom de "craqueurs". En dépit des tentatives d'observation et d'études menées par de nombreux téméraires, on ignore toujours si les craqueurs se livrent à ce tapage parce qu'ils aiment effrayer les humains ou, au contraire, pour les protéger. De nombreux voyageurs racontent que, égarés dans les bois, ils ont été effrayés par un bruit et ont fait demi-tour, retrouvant ainsi le sentier perdu. De même, bien des enfants hésitent à s'éloigner de leur maison, la nuit, par peur des craqueurs, ce qui a probablement évité bien des égarements et accidents. Craints, respectés ou appréciés selon les régions, les craqueurs ne laissent pas indifférents et sont fréquemment à l'honneur lors des veillées où l'on raconte contes et anecdotes. Sauvages, ils se laissent rarement surprendre, et on les confond ainsi souvent avec d'autres peuples, dont surtout des trows, mais les rares personnes à en avoir aperçu les décrivent comme de "très petites créatures ne dépassant pas une penne, à la peau toute recouverte de poils gris et fauves, et dont le visage rappelle autant celui d'une fée que celui d'un chat ou bien d'un renard aux oreilles basses et pointues, et qui feraient des sourires que certains pourraient tenir pour des grimaces ou des menaces, et qui auraient eu goût à porter des nippes d'origines diverses et assemblées curieusement comme pour imiter ce que portent les humains". Cette description très ancienne, tirée des Scrutations Magiques de Maître Belvel datant des environs de l'an 500, rappelle singulièrement celle que d'autres ont fait des petits peuples claniques du Mirëli, ce qui fait penser à de nombreux universitaires que les craqueurs seraient un fort ancien peuple clanique ayant choisi de fuir la péninsule des Kahargal à l'an 0 au lieu de risquer d'y mourir comme bon nombre de leurs semblables.
Durée de vie moyenne : Inconnue.
Taille : 1pe. environ.
Poids : Inconnu.
Cycle de vie : Inconnu, probablement nocturne.
Localisation : Tout oneira.
Période : Toute l'année.
Fête des craqueurs : Sevë vielor.
Peuple magique mal connu car réputé très farouche, les craqueurs n'en sont pas moins très présents dans la vie des oneiriens. On les tient pour des esprits de la nuit, responsables de la plupart des bruits nocturnes, comme les craquements dans les sous-bois et près des rivières, les bruissements d'herbes sèches et les gémissements inquiétants. Ils tirent naturellement de cette activité leur nom de "craqueurs". En dépit des tentatives d'observation et d'études menées par de nombreux téméraires, on ignore toujours si les craqueurs se livrent à ce tapage parce qu'ils aiment effrayer les humains ou, au contraire, pour les protéger. De nombreux voyageurs racontent que, égarés dans les bois, ils ont été effrayés par un bruit et ont fait demi-tour, retrouvant ainsi le sentier perdu. De même, bien des enfants hésitent à s'éloigner de leur maison, la nuit, par peur des craqueurs, ce qui a probablement évité bien des égarements et accidents. Craints, respectés ou appréciés selon les régions, les craqueurs ne laissent pas indifférents et sont fréquemment à l'honneur lors des veillées où l'on raconte contes et anecdotes. Sauvages, ils se laissent rarement surprendre, et on les confond ainsi souvent avec d'autres peuples, dont surtout des trows, mais les rares personnes à en avoir aperçu les décrivent comme de "très petites créatures ne dépassant pas une penne, à la peau toute recouverte de poils gris et fauves, et dont le visage rappelle autant celui d'une fée que celui d'un chat ou bien d'un renard aux oreilles basses et pointues, et qui feraient des sourires que certains pourraient tenir pour des grimaces ou des menaces, et qui auraient eu goût à porter des nippes d'origines diverses et assemblées curieusement comme pour imiter ce que portent les humains". Cette description très ancienne, tirée des Scrutations Magiques de Maître Belvel datant des environs de l'an 500, rappelle singulièrement celle que d'autres ont fait des petits peuples claniques du Mirëli, ce qui fait penser à de nombreux universitaires que les craqueurs seraient un fort ancien peuple clanique ayant choisi de fuir la péninsule des Kahargal à l'an 0 au lieu de risquer d'y mourir comme bon nombre de leurs semblables.
Extrait de Petits magiciens du quotidien, par Dollëlda.
Les fylias
Répartition hommes-femmes : environ égale.
Durée de vie moyenne : hommes : 150 ans, femmes 170 ans.
Taille : hommes : de 5 Ã 7pe., femmes : de 4 Ã 6pe..
Poids : hommes : de 13 Ã 17dk., femmes : de 10 Ã 13dk..
Cycle de vie : Diurne.
Localisation : Frontière du Ruin'Shae, Damirë, Roban, Mirëli, Arkfeld, Mar'Ev'Syra, Mar'Ini'Uyn.
Période : Toute l'année.
Fête des fylias : La fête de la mer (mavë frel).
Petits êtres pouvant mesurer de 4 à 7 pennes, les fylias sont physiquement très apparentés aux humains, si ce n'est qu'ils sont capripèdes, le court pelage laineux qui couvre leurs pattes pouvant varier du blanc au noir en passant par toutes les teintes de blond, roux et brun. Leur visage aux traits secs est encadré de deux grandes oreilles pointues. Souvent leurs incisives peuvent être très longues (à l'instar des lapins et des castors). Bien que certains soient très bien intégrés dans les sociétés humaines, un fylias quitte rarement son village natal. Ces mêmes villages sont la plupart du temps situés au bord de l'eau (mer, lac ou fleuve), élément qu'ils affectionnent particulièrement. Ils excellent dans les métiers de marin ou batelier (leurs bateaux sont réputés partout en Oneira), mais jamais comme pêcheurs car ils rechignent a tuer des animaux, particulièrement issus de l'eau. Malgré cela ils travaillent aussi beaucoup dans la culture de céréales ou de fruits et légumes rampants ou poussant sur des arbustes de petite taille (fraises, framboises, myrtilles, courges, tomates). Il en existe également en Arkfeld qui ont voué leur vie à l'extraction de diamants de l'une des trois mines du nord du pays, leur petite taille favorisant leur circulation dans les galeries.
Les fylias sont par natures bons et pacifiques et détestent tuer ; de ce fait, leur alimentation est franche de toute viande (y compris poissons et crustacés qu'ils vénèrent par dessus tout).
L'architecture fylias est commune à toute l'espèce, leurs maisons peuvent être de deux genres : montées sur pilotis, à même la berge, ou a demi enterrées dans le sol, seul le toit dépassant. Dans les deux cas les maisons sont de plein pied et les fenêtres situées sur le toit. Dans le cas de la maison enterrée, l'accès à l'entrée s'effectue via un petit tunnel creusé en forme d'escalier.
Chaque village fylias est indépendant, politiquement, des autres. Un village n'excède jamais 500 habitants à peu près. Un unique chef veille sur ses concitoyens. La vie est généralement très paisible chez les fylias, qui ne se mêlent jamais de ce qui ne les regarde pas et qui donc ne voient jamais, ou rarement, leur quiétude troublée par un éventuel ennemi ou gêneur. Certains oneiriens ne vivants pas à proximité d'un village fylias et n'en fréquentant pas quotidiennement en arrivent même à oublier qu'ils existent.
Durée de vie moyenne : hommes : 150 ans, femmes 170 ans.
Taille : hommes : de 5 Ã 7pe., femmes : de 4 Ã 6pe..
Poids : hommes : de 13 Ã 17dk., femmes : de 10 Ã 13dk..
Cycle de vie : Diurne.
Localisation : Frontière du Ruin'Shae, Damirë, Roban, Mirëli, Arkfeld, Mar'Ev'Syra, Mar'Ini'Uyn.
Période : Toute l'année.
Fête des fylias : La fête de la mer (mavë frel).
Petits êtres pouvant mesurer de 4 à 7 pennes, les fylias sont physiquement très apparentés aux humains, si ce n'est qu'ils sont capripèdes, le court pelage laineux qui couvre leurs pattes pouvant varier du blanc au noir en passant par toutes les teintes de blond, roux et brun. Leur visage aux traits secs est encadré de deux grandes oreilles pointues. Souvent leurs incisives peuvent être très longues (à l'instar des lapins et des castors). Bien que certains soient très bien intégrés dans les sociétés humaines, un fylias quitte rarement son village natal. Ces mêmes villages sont la plupart du temps situés au bord de l'eau (mer, lac ou fleuve), élément qu'ils affectionnent particulièrement. Ils excellent dans les métiers de marin ou batelier (leurs bateaux sont réputés partout en Oneira), mais jamais comme pêcheurs car ils rechignent a tuer des animaux, particulièrement issus de l'eau. Malgré cela ils travaillent aussi beaucoup dans la culture de céréales ou de fruits et légumes rampants ou poussant sur des arbustes de petite taille (fraises, framboises, myrtilles, courges, tomates). Il en existe également en Arkfeld qui ont voué leur vie à l'extraction de diamants de l'une des trois mines du nord du pays, leur petite taille favorisant leur circulation dans les galeries.
Les fylias sont par natures bons et pacifiques et détestent tuer ; de ce fait, leur alimentation est franche de toute viande (y compris poissons et crustacés qu'ils vénèrent par dessus tout).
L'architecture fylias est commune à toute l'espèce, leurs maisons peuvent être de deux genres : montées sur pilotis, à même la berge, ou a demi enterrées dans le sol, seul le toit dépassant. Dans les deux cas les maisons sont de plein pied et les fenêtres situées sur le toit. Dans le cas de la maison enterrée, l'accès à l'entrée s'effectue via un petit tunnel creusé en forme d'escalier.
Chaque village fylias est indépendant, politiquement, des autres. Un village n'excède jamais 500 habitants à peu près. Un unique chef veille sur ses concitoyens. La vie est généralement très paisible chez les fylias, qui ne se mêlent jamais de ce qui ne les regarde pas et qui donc ne voient jamais, ou rarement, leur quiétude troublée par un éventuel ennemi ou gêneur. Certains oneiriens ne vivants pas à proximité d'un village fylias et n'en fréquentant pas quotidiennement en arrivent même à oublier qu'ils existent.
Extrait de Charmes et mystères des peuples magiques, par �se'Lena.
Les lurigan
Répartition hommes/femmes : H : 50%, F : 50%.
Durée de vie moyenne : 150 à 200 ans.
Taille : 4pe..
Poids : 10 Ã 14dk..
Cycle de vie : diurne.
Localisation : variable.
Période : toute l'année.
Fête des lurigans : mavä asten.
Presque davantage proche de l'animal que du petit peuple, les lurigans sont, sauf de rares exceptions, pourvus d'un riche pelage bleu relativement court (environ 2 entailles) et mesurent environ 4 pennes pour un poids compris entre 10 et 14 dakal.
Lorsqu'il n'est pas attiré au loin par sa quête de nourriture, l'on trouve le plus souvent le lurigan abrité près des points d'eau, dans des récifs rocailleux ou aux pieds des gros arbres. Le lurigan se nourrit de tout ce qu'il trouve comestible, c'est à dire tout ce qui est composé de matières organiques, et ce afin de combler l'appétit hors normes dont le petit animal est doté. D'un point de vue social, le lurigan est extrêmement accommodant, parfois même jusqu'a l'insouciance, se reposant sur ses capacités de magie spontanée pour se sortir des mauvais pas. Il est à noter que le lurigan ne maîtrise aucune magie particulièrement puissante ni directement dangereuse. Cependant, malgré son attrait pour la vie en société, le lurigan demeure un être extrêmement peureux et rancunier. Il tentera parfois de s'exprimer à travers un vocabulaire très pauvre, ponctué de grognements amicaux accompagnés de moult gestes, finissant la plupart du temps par une cabriole, ou par un tour pendable.
Enfin, lorsque le lurigan aura achevé sa longue existence (entre 150 et 200 ans), il se changera petit à petit en pierre, jusqu'a ne devenir qu'un bloc de granit à la forme vaguement "luriganesque".
Durée de vie moyenne : 150 à 200 ans.
Taille : 4pe..
Poids : 10 Ã 14dk..
Cycle de vie : diurne.
Localisation : variable.
Période : toute l'année.
Fête des lurigans : mavä asten.
Presque davantage proche de l'animal que du petit peuple, les lurigans sont, sauf de rares exceptions, pourvus d'un riche pelage bleu relativement court (environ 2 entailles) et mesurent environ 4 pennes pour un poids compris entre 10 et 14 dakal.
Lorsqu'il n'est pas attiré au loin par sa quête de nourriture, l'on trouve le plus souvent le lurigan abrité près des points d'eau, dans des récifs rocailleux ou aux pieds des gros arbres. Le lurigan se nourrit de tout ce qu'il trouve comestible, c'est à dire tout ce qui est composé de matières organiques, et ce afin de combler l'appétit hors normes dont le petit animal est doté. D'un point de vue social, le lurigan est extrêmement accommodant, parfois même jusqu'a l'insouciance, se reposant sur ses capacités de magie spontanée pour se sortir des mauvais pas. Il est à noter que le lurigan ne maîtrise aucune magie particulièrement puissante ni directement dangereuse. Cependant, malgré son attrait pour la vie en société, le lurigan demeure un être extrêmement peureux et rancunier. Il tentera parfois de s'exprimer à travers un vocabulaire très pauvre, ponctué de grognements amicaux accompagnés de moult gestes, finissant la plupart du temps par une cabriole, ou par un tour pendable.
Enfin, lorsque le lurigan aura achevé sa longue existence (entre 150 et 200 ans), il se changera petit à petit en pierre, jusqu'a ne devenir qu'un bloc de granit à la forme vaguement "luriganesque".
Extrait de Petits magiciens du quotidien, par Dollëlda.