Les fromages oneiriens
Le Mahen (long-fil) de Per'Dellin
Imaginez une petite pelote de laine ronde, d'un diamètre d'environ d'une demi-penne, mais en bien mieux, puisqu'elle se mange ! En effet, dans l'article de ce jour je vous parlerai d'un fromage dellien, formé d'un seul et unique fil, n'excédant pas une taille de longueur, assez fin, à base de lait de lommon, et comptant au panthéon des douceurs favorites des enfants ; j'ai nommé le mahen.
Je vous vois fixer votre journal d'yeux ronds comme des tales à la mention du lait de lommon. Non, non, votre fidèle chroniqueur n'est pas fou ! Il est de notoriété publique que le lait de ce charmant herbivore est impropre à la consommation, mais il est bien moins connu qu'après un processus d'affinage fastidieux, mais ô combien récompensé, il est possible d'élaborer un délicieux fromage, fierté des bergers du pays.
Pour ce faire, le lait est stocké durant les mois d'hiver dans de grandes cuves jusqu'à ce qu'il tourne et forme une pâte épaisse et malléable. Une fois la consistance appropriée atteinte, la cuve est vidée par un robinet astucieusement placé sur le séant de cette dernière, en son milieu afin de ne rien perdre. Sur le dessus, on place une plaque à pression qui fait descendre la pâte jusqu'au fond de la dite cuve.
La pâte sort alors sous forme de longs filaments qu'on découpe toutes les tailles environ, la longueur variant selon le producteur. Les fils sont enroulés dans des tonneaux de hêtre, les interstices sont comblés à l'aide d'une poudre d'herbes aromatiques broyées (le secret de cette recette étant bien respecté), et le tout repose encore trois mois dans une cave sèche laissant entrer la lumière de la lune.
Ce délai passé, des filaments témoins sont utilisés pour goûter des échantillons, et si la maturation est à point, on enroule les fils en petites pelotes, que l'on retrouvera quelques jours plus tard sur les étals des marchés des petites comme des grandes villes. On dit même que le roi Kaldar en était friand étant enfant.
Moi qui ai eu la chance de voyager dans le pays, je me suis permis de goûter cette spécialité peu commune et puis vous témoigner mon ravissement ; fondant et ferme, boisé et frais, cette petite merveille se mange sans faim, quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit.
Je conclurai, amis gourmets, en vous conseillant vivement le tourisme gastronomique dans les contrées delliennes !
Je vous vois fixer votre journal d'yeux ronds comme des tales à la mention du lait de lommon. Non, non, votre fidèle chroniqueur n'est pas fou ! Il est de notoriété publique que le lait de ce charmant herbivore est impropre à la consommation, mais il est bien moins connu qu'après un processus d'affinage fastidieux, mais ô combien récompensé, il est possible d'élaborer un délicieux fromage, fierté des bergers du pays.
Pour ce faire, le lait est stocké durant les mois d'hiver dans de grandes cuves jusqu'à ce qu'il tourne et forme une pâte épaisse et malléable. Une fois la consistance appropriée atteinte, la cuve est vidée par un robinet astucieusement placé sur le séant de cette dernière, en son milieu afin de ne rien perdre. Sur le dessus, on place une plaque à pression qui fait descendre la pâte jusqu'au fond de la dite cuve.
La pâte sort alors sous forme de longs filaments qu'on découpe toutes les tailles environ, la longueur variant selon le producteur. Les fils sont enroulés dans des tonneaux de hêtre, les interstices sont comblés à l'aide d'une poudre d'herbes aromatiques broyées (le secret de cette recette étant bien respecté), et le tout repose encore trois mois dans une cave sèche laissant entrer la lumière de la lune.
Ce délai passé, des filaments témoins sont utilisés pour goûter des échantillons, et si la maturation est à point, on enroule les fils en petites pelotes, que l'on retrouvera quelques jours plus tard sur les étals des marchés des petites comme des grandes villes. On dit même que le roi Kaldar en était friand étant enfant.
Moi qui ai eu la chance de voyager dans le pays, je me suis permis de goûter cette spécialité peu commune et puis vous témoigner mon ravissement ; fondant et ferme, boisé et frais, cette petite merveille se mange sans faim, quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit.
Je conclurai, amis gourmets, en vous conseillant vivement le tourisme gastronomique dans les contrées delliennes !
Jethro Videgousset, chroniqueur fromager du Journal du Bol Doré.
Le Nuir de Beïn
Spécialité fromagère du Damirë, le nuir de Beïn est un fromage sec à pâte molle. Son goût d'herbes flatte le palais dès la mise en bouche, et il occasionne une véritable explosion de saveurs lorsqu'il est associé à des boissons alcoolisées.
D'apparence, c'est un fromage imposant, lourd et de forme sphérique qui doit, pour atteindre son objectif, passer entre quatre et six mois d'affinage suspendu à la branche d'un arbre la première moitié de la matinée, puis la seconde moitié de la soirée, enroulé dans deux toiles rectangulaires de lin tressé. En se balançant ainsi au gré du vent, chaque pièce acquerra une personnalité propre, si bien qu'il n'est pas rare que chaque fromage soit affublé d'un sobriquet particulier en fonction de son caractère, ou de l'humeur du fromager.
Une fois prêt, le nuir de Beïn est rangé dans une boîte individuelle en terre cuite étanche dont le fond est recouvert de paille et d'herbes aromatiques (généralement de l'aintilanys) avant d'être stocké dans des bassins d'eau fraîche assurant leur parfaite conservation.
D'apparence, c'est un fromage imposant, lourd et de forme sphérique qui doit, pour atteindre son objectif, passer entre quatre et six mois d'affinage suspendu à la branche d'un arbre la première moitié de la matinée, puis la seconde moitié de la soirée, enroulé dans deux toiles rectangulaires de lin tressé. En se balançant ainsi au gré du vent, chaque pièce acquerra une personnalité propre, si bien qu'il n'est pas rare que chaque fromage soit affublé d'un sobriquet particulier en fonction de son caractère, ou de l'humeur du fromager.
Une fois prêt, le nuir de Beïn est rangé dans une boîte individuelle en terre cuite étanche dont le fond est recouvert de paille et d'herbes aromatiques (généralement de l'aintilanys) avant d'être stocké dans des bassins d'eau fraîche assurant leur parfaite conservation.
Extrait du Journal du Bol doré, numéro 59.
Le Violeron
Fromage de lait de vache, à pâte molle et à croûte fleurie, le violeron est une spécialité de la campagne de l'Est de Mar'Ev'Syra. D'abord mise au point par un fromager humain, vite imité par ses pairs, la recette de fabrication du violeron fut enrichie et modifiée par les badilim de la région pour arriver au violeron actuel. La grande particularité du violeron consiste en un ingrédient aisément identifiable à l'odeur et au goût : la violette, qui lui a donné son nom, et dont on retrouve des pétales hachés finement dans la pâte.
Reconnaissable à sa croûte fine d'un blanc taché de mauve, le violeron arbore une pâte d'un jaune doux tirant vers le vert à mesure qu'il vieillit. Il se présente sous la forme de cylindres plats d'un diamètre d'une penne, pour un poids d'environ un kalon. On consomme usuellement le violeron frais sur du pain au miel, idéalement accompagné de liqueurs elfiques, ou, vieilli, fondu dans une soupe aux herbes, ou encore panné et frit.
Le violeron est l'un des cadeaux traditionnels offert aux petits peuples magiques lors des fêtes qui leur sont consacrées.
Reconnaissable à sa croûte fine d'un blanc taché de mauve, le violeron arbore une pâte d'un jaune doux tirant vers le vert à mesure qu'il vieillit. Il se présente sous la forme de cylindres plats d'un diamètre d'une penne, pour un poids d'environ un kalon. On consomme usuellement le violeron frais sur du pain au miel, idéalement accompagné de liqueurs elfiques, ou, vieilli, fondu dans une soupe aux herbes, ou encore panné et frit.
Le violeron est l'un des cadeaux traditionnels offert aux petits peuples magiques lors des fêtes qui leur sont consacrées.
Extrait des Petits délices culinaires, par Marna Livedoc.
Fromages d'Ar'Nok
En Ar'Nok, on produit des fromages (de chèvre et de brebis surtout), dégageant une odeur extrêmement forte, et possédant un goût puissant.
On peut citer quelques fromages nokiens :
On peut citer quelques fromages nokiens :
Le Rouge-croûte de Guélartha : un fromage de vache crémeux, à pâte lavée de couleur rougeâtre.
Le Carfax de Guélartha : fromage de brebis, à pâte pressée, non cuite.
Le Caradhax de Guélartha : fromage de chèvre, à pâte dure.
La Bûchette de Lalénir : fromage de brebis, à pâte molle et onctueuse, en forme de bûche, enveloppé dans des feuilles de vignes, ce qui lui donne un goût acide.
La Tarlinette au poivre de Lalénir : fromage de vache frais, roulé dans le poivre.
Les Boulettes d'Ederlo : fromage de chèvre à pâte molle, légèrement granuleuse, blanc crème ; ce fromage a la forme de boulettes, recouvertes de moisissure gris-bleu.
Le Marufle de Kamma : fromage de vache, à pâte molle et à croûte lavée, brillante, orangée et légèrement striée.
Le Morlonche de Maaraldia : fromage de vache, affiné, à pâte molle, recouvert d'une croûte brune.
Le Mont d'Airain de Thalen : fromage de chèvre, à pâte blanche, de forme conique, recouvert d'une moisissure poudreuse et grise.
Le Bleu d'Isendhir : fromage de brebis à pâte persillée, qui n'est pas produit dans la ville d'Isendhir elle-même, mais dans les petits villages alentours.
La Botte de foin de Ghënor (fromage à pâte persillée, préparé avec du lait de vache, de forme cylindrique).
Le Glaireux de Ghënor : fromage de chèvre à la pâte molle et gluante, légèrement grise bleutée.
Le Bourre-chausses de Déjelnar : fromage de chèvre à patte molle et à croûte lavée, de couleur brun orangé, dégageant une très, très forte odeur de pieds.
Le Todom de Beldarath : fromage de chèvre, à pâte molle, ayant la forme d'une petite pyramide tronquée, recouverte de moisissure gris-noir.
Le Tardat d'Ethar : fromage de brebis, à pâte pressée et cuite.
Le Carfax de Guélartha : fromage de brebis, à pâte pressée, non cuite.
Le Caradhax de Guélartha : fromage de chèvre, à pâte dure.
La Bûchette de Lalénir : fromage de brebis, à pâte molle et onctueuse, en forme de bûche, enveloppé dans des feuilles de vignes, ce qui lui donne un goût acide.
La Tarlinette au poivre de Lalénir : fromage de vache frais, roulé dans le poivre.
Les Boulettes d'Ederlo : fromage de chèvre à pâte molle, légèrement granuleuse, blanc crème ; ce fromage a la forme de boulettes, recouvertes de moisissure gris-bleu.
Le Marufle de Kamma : fromage de vache, à pâte molle et à croûte lavée, brillante, orangée et légèrement striée.
Le Morlonche de Maaraldia : fromage de vache, affiné, à pâte molle, recouvert d'une croûte brune.
Le Mont d'Airain de Thalen : fromage de chèvre, à pâte blanche, de forme conique, recouvert d'une moisissure poudreuse et grise.
Le Bleu d'Isendhir : fromage de brebis à pâte persillée, qui n'est pas produit dans la ville d'Isendhir elle-même, mais dans les petits villages alentours.
La Botte de foin de Ghënor (fromage à pâte persillée, préparé avec du lait de vache, de forme cylindrique).
Le Glaireux de Ghënor : fromage de chèvre à la pâte molle et gluante, légèrement grise bleutée.
Le Bourre-chausses de Déjelnar : fromage de chèvre à patte molle et à croûte lavée, de couleur brun orangé, dégageant une très, très forte odeur de pieds.
Le Todom de Beldarath : fromage de chèvre, à pâte molle, ayant la forme d'une petite pyramide tronquée, recouverte de moisissure gris-noir.
Le Tardat d'Ethar : fromage de brebis, à pâte pressée et cuite.