Description générale du Mëgen
u nord-ouest d'Oneira, sur le versant nord des monts An'Laÿ'Sur se tient le pays du Mëgen. Situé au dessus du territoire des nains de Tarendur, encadré au sud par le Daëgen et au nord par le Damirë, le Mëgen se relève à peine d'une période d'occupation récente, la dernière guerre contre le Daëgen remontant seulement à 1038. Ce conflit a amené la maison royale du Mëgen à changer de main, puisque le roi Emros-Omen ainsi que son unique fils furent assassinés au commencement de la guerre. C'est ainsi Emros-Theis, neveu de l'ancien roi, qui monte sur le trône de la capitale Melineg, en 1038.
Le Mëgen est un pays au climat froid et rude et au relief abrupt composé pour l'essentiel de pics vertigineux de grès gris où serpentent de nombreux torrents. Seule la grande vallée du fleuve Angen est douce à vivre et très peuplée, offrant un abri à la plupart des villes que l'on trouve accrochées à flanc de coteau de part et d'autres du fleuve. Les villes blanches du Mëgen, bijoux de la montagne, ont contribué à forger une réputation d'art et de beauté, sobres et élégants, au pays tout entier. Le Mëgen tire sa richesse des mines d'argent (gagnées aux nains lors de la dernière guerre de l'an 600 environ), de fer et de bronze dont il vend une large part de la production aux forges du Damirë. La population (les ilenva, de 'ilen' : homme et 'enva' : nord), réservée, courageuse et accueillante, que l'on dit aussi sobre et élégante que l'art mëgien, vit de l'agriculture dans la vallée de l'Angen, de l'élevage de moutons et de chèvres dans les montagnes, et d'un peu de chasse dans les territoires boisés de l'Est.
Rappelons pour finir que le Mëgen est voué au culte de l'Ordre, comme ses voisins nains et caellen, sous les ordres de la haute prêtresse Saenna dont les compétences s'étendent aux deux pays de la 'Couronne d'An'Laÿ'Sur'.