Les reptiles des terres d'Oneira
L'akeryx du Dye'Nelya
L'akeryx est un petit serpent que l'on ne trouve qu'au Dye'Nelya où il est craint pour son venin particulièrement virulent, lequel tue de façon douloureuse en seulement quelques minutes. Fort heureusement, l'akeryx n'a pas un comportement très agressif et ne mordra que s'il se sent directement menacé. En effet, son venin, quoi que très efficace, mettra plusieurs jours à se régénérer. Le plus souvent, l'akeryx préférera la fuite à la confrontation.
Les écailles de l'akeryx s'étagent en dégradé allant du rouge pourpre au blanc en passant par un marron terreux. A l'âge adulte, l'akeryx peut atteindre une longueur de deux pennes. Sa petite taille et sa finesse (très rarement plus d'une entaille de circonférence) lui confèrent agilité et rapidité.
L'akeryx se nourrit d'oeufs quand il en trouve, mais également de larves diverses. A l'occasion il peut également manger quelques insectes adultes ou, si le besoin s'en fait sentir, de tout petits animaux. Une fois son repas achevé, il pourra se passer de manger pendant plusieurs jours à plusieurs semaines en fonction de la saison et de son activité.
Le venin de l'akeryx est utilisé à très petites doses par les guérisseurs pour soigner certaines infections du sang, grâce à ses propriétés anticoagulantes. On l'emploie également dans la préparation du baume d'aketen, seul capable remède capable de contrer les effets du venin après une morsure.
Les écailles de l'akeryx s'étagent en dégradé allant du rouge pourpre au blanc en passant par un marron terreux. A l'âge adulte, l'akeryx peut atteindre une longueur de deux pennes. Sa petite taille et sa finesse (très rarement plus d'une entaille de circonférence) lui confèrent agilité et rapidité.
L'akeryx se nourrit d'oeufs quand il en trouve, mais également de larves diverses. A l'occasion il peut également manger quelques insectes adultes ou, si le besoin s'en fait sentir, de tout petits animaux. Une fois son repas achevé, il pourra se passer de manger pendant plusieurs jours à plusieurs semaines en fonction de la saison et de son activité.
Le venin de l'akeryx est utilisé à très petites doses par les guérisseurs pour soigner certaines infections du sang, grâce à ses propriétés anticoagulantes. On l'emploie également dans la préparation du baume d'aketen, seul capable remède capable de contrer les effets du venin après une morsure.
Extrait des Créatures à craindre, par Eg-Orne'vor.
Le feräce
Cette toute petite créature des forêts oneiriennes se montre particulièrement farouche envers les humains. Le feräce ressemble à un très petit reptile au museau allongé (certains avancent que la tête du feräce est semblable à celle d'un hippocampe ou encore de certains dragons), au corps menu et à la très longue queue puissante qu'il tient souvent recourbée (une autre prétendue similitude avec les hippocampes). Il possède quatre pattes dont les premières, pourvues de trois doigts griffus, sont très habiles. Très haut sur le dos, au niveau des pattes antérieures, s'ancrent quatre longues ailes légèrement courbes qui, transparentes et irisées, rappellent celles de certaines libellules. Le feräce peut grâce à elles se déplacer très vite et avec une très grande agilité, activité qu'il semble priser particulièrement puisqu'il est très rare de l'observer "au repos". Hormis son ventre blanc, le feräce possède une peau couverte d'écailles colorées dont la teinte change selon le temps et réagit à l'ensoleillement, à l'humidité, etc... Récoltées par les elfes qui les revendent, elles sont utilisées dans le travail des mosaïques, dans la décoration de vêtements, de petit mobilier et d'artefacts, ou encore dans la confection de bijoux.
On trouve les feräce essentiellement dans les forêts, en plaine comme en montagne, où leur langue bifide leur permet d'attraper les petits insectes dont ils se nourrissent. Ils tiennent également à la présence d'argile dans leur environnement, car ils semblent en consommer à l'occasion. Cette habitude pour le moins étonnante est assimilée par certains universitaires à une technique originale pour se purger des parasites. D'autres avancent qu'ils tirent de l'argile certains minéraux qui leurs seraient vitaux. Les feräce apprécient également le voisinage des petits peuples, et ainsi ils sont particulièrement nombreux au Mirëli, en Ar'Mirë'Ys, dans les collines de Mar'Ini'Uyn ou de Mar'Ev'Syra, ou encore en Mirë-Mean.
Les feräce nichent le plus souvent dans de petites cavités naturelles, dans le bois ou la pierre, ou occupent les nids abandonnés d'autres créatures (nids "clos" de petits oiseaux, rongeurs ou fées). Les couples sont le plus souvent permanents, mais les parents ne s'occupent pas des petits et abandonnent les ½ufs dès la ponte.
Bien que très craintifs, les feräce sont appréciés par les humains qui considèrent leur présence comme un bon augure, d'autant que la présence d'un feräce éloigne drastiquement tous les moustiques. Ainsi, on verra souvent dans les branches des arbres des jardins et les vergers de petits dispositifs composés d'une lanterne chauffant un peu de miel, destinés à les attirer (ou à attirer les insectes dont ils se nourrissent). Bien plus intelligentes que les autres reptiles (mais toutefois pas autant qu'un peuple), ces petites créatures se montrent amicales envers certains petits peuples dont certaines fées, les lutins et les elfes dont ils acceptent de transmettre les messages contre un dédommagement (un peu de liqueur elfique dont ils raffolent, quelques insectes savoureux, ou le délestage des écailles mortes).
On trouve les feräce essentiellement dans les forêts, en plaine comme en montagne, où leur langue bifide leur permet d'attraper les petits insectes dont ils se nourrissent. Ils tiennent également à la présence d'argile dans leur environnement, car ils semblent en consommer à l'occasion. Cette habitude pour le moins étonnante est assimilée par certains universitaires à une technique originale pour se purger des parasites. D'autres avancent qu'ils tirent de l'argile certains minéraux qui leurs seraient vitaux. Les feräce apprécient également le voisinage des petits peuples, et ainsi ils sont particulièrement nombreux au Mirëli, en Ar'Mirë'Ys, dans les collines de Mar'Ini'Uyn ou de Mar'Ev'Syra, ou encore en Mirë-Mean.
Les feräce nichent le plus souvent dans de petites cavités naturelles, dans le bois ou la pierre, ou occupent les nids abandonnés d'autres créatures (nids "clos" de petits oiseaux, rongeurs ou fées). Les couples sont le plus souvent permanents, mais les parents ne s'occupent pas des petits et abandonnent les ½ufs dès la ponte.
Bien que très craintifs, les feräce sont appréciés par les humains qui considèrent leur présence comme un bon augure, d'autant que la présence d'un feräce éloigne drastiquement tous les moustiques. Ainsi, on verra souvent dans les branches des arbres des jardins et les vergers de petits dispositifs composés d'une lanterne chauffant un peu de miel, destinés à les attirer (ou à attirer les insectes dont ils se nourrissent). Bien plus intelligentes que les autres reptiles (mais toutefois pas autant qu'un peuple), ces petites créatures se montrent amicales envers certains petits peuples dont certaines fées, les lutins et les elfes dont ils acceptent de transmettre les messages contre un dédommagement (un peu de liqueur elfique dont ils raffolent, quelques insectes savoureux, ou le délestage des écailles mortes).
Extrait du Bestiaire de Dame Belnë, par Eg-Belnë.
Le lézard bleu du Pyrelos
Les lézards bleus du Pyrelos sont uniques en Oneira. Inscrits depuis toujours sur le grand Livre des lysanune, consignant toutes les espèces animales et végétales qui, de couleur bleue, semblent attachées à l'esprit du Pyrelos, on ne les trouve plus, aujourd'hui, qu'autour de Pamesar, bien que de nombreux témoignages attestent que d'autres lézards bleus ont été aperçus ailleurs au Pyrelos, délivrant des visions ou des messages de la part des démor ou des dieux.
On trouve les lézards bleus sur les falaises ou les murs des maisons en hiver, dans le lac d'Inleda ou dans l'Eserda en été, probablement pour la ponte.
Le lézard bleu mesure de huit à quinze entailles de long, dont un tiers pour la queue, pèse en moyenne deux kal, et vit, pense-t-on, jusqu'à 130 ans. D'une couleur intense, proche de la couleur de la kahrune, ils portent, à partir de l'âge de onze ans, un losange plus clair sur le front, qui ne cessera de grandir, jusqu'à ce que le lézard soit entièrement éclairci. L'on dira, alors, qu'ils appartiennent à Délomaque et sont plus propices à susciter les visions. Ils possèdent trois paires de branchies, ce qui leur permet de vivre dans l'eau, bien qu'ils semblent préférer, pour une bonne partie de l'année, la vie à l'air libre, quel que soit le temps. Les lézards bleus se nourrissent de larves, de petits insectes, de vers. Ils se reproduisent à partir de l'âge de six semaines, et jusqu'à l'apparition du losange clair de leur front. Si leur reproduction dans un environnement sauvage, est relativement difficile (uniquement en été, en fonction de la population existante et de la nourriture), elle est extraordinairement rapide en captivité, puisqu'une femelle pond chaque semaine environ quarante ½ufs, contenant chacun une moyenne de neuf petits. De plus, il semblerait qu'il existe environ une femelle pour huit mâles, ce qui assure des élevages très efficaces.
Notons que, depuis quelques dizaines d'années, un vaste marché noir s'est installé autour de Pamesar, en dépit de l'interdiction du temple et de l'usage. Ce marché, destiné à l'origine à combler la demande des armuriers et des tavernes, doit également, depuis moins de dix ans, répondre à l'importante demande des tavernes étrangères de Pymarée, mais également des riches pymaréens, qui consomment les lézards bleus pour s'assurer richesse et clairvoyance en affaires. Notons que si les élevages sont possibles, sous certaines conditions, ailleurs qu'au Pyrelos, on n'a cependant jamais vu de lézards bleus survivre ou se reproduire à l'état sauvage à l'étranger ; sans doute cela tient-il à la différence des courants magiques dont semblent se nourrir en partie les lézards.
De nombreuses légendes entourent les lézards bleus. L'on dit que plus il est clair, plus il apporte de visions, et que lorsqu'il est âgé, il brille, ce qui le rend encore plus puissant. L'on prétend que les spécimens les plus vieux voyagent dans le Pyrelos pour apporter visions et messages aux pyreliens. Tous les temples de l'Eau du Pyrelos possèdent un petit élevage contrôlé de lézards bleus, chaque prêtre les utilisant pour la divination. Il est également considéré (à tort !) que consommer du lézard bleu augmente l'intelligence, guérit de toutes les maladies, augmente la clairvoyance, etc...
On trouve les lézards bleus sur les falaises ou les murs des maisons en hiver, dans le lac d'Inleda ou dans l'Eserda en été, probablement pour la ponte.
Le lézard bleu mesure de huit à quinze entailles de long, dont un tiers pour la queue, pèse en moyenne deux kal, et vit, pense-t-on, jusqu'à 130 ans. D'une couleur intense, proche de la couleur de la kahrune, ils portent, à partir de l'âge de onze ans, un losange plus clair sur le front, qui ne cessera de grandir, jusqu'à ce que le lézard soit entièrement éclairci. L'on dira, alors, qu'ils appartiennent à Délomaque et sont plus propices à susciter les visions. Ils possèdent trois paires de branchies, ce qui leur permet de vivre dans l'eau, bien qu'ils semblent préférer, pour une bonne partie de l'année, la vie à l'air libre, quel que soit le temps. Les lézards bleus se nourrissent de larves, de petits insectes, de vers. Ils se reproduisent à partir de l'âge de six semaines, et jusqu'à l'apparition du losange clair de leur front. Si leur reproduction dans un environnement sauvage, est relativement difficile (uniquement en été, en fonction de la population existante et de la nourriture), elle est extraordinairement rapide en captivité, puisqu'une femelle pond chaque semaine environ quarante ½ufs, contenant chacun une moyenne de neuf petits. De plus, il semblerait qu'il existe environ une femelle pour huit mâles, ce qui assure des élevages très efficaces.
Notons que, depuis quelques dizaines d'années, un vaste marché noir s'est installé autour de Pamesar, en dépit de l'interdiction du temple et de l'usage. Ce marché, destiné à l'origine à combler la demande des armuriers et des tavernes, doit également, depuis moins de dix ans, répondre à l'importante demande des tavernes étrangères de Pymarée, mais également des riches pymaréens, qui consomment les lézards bleus pour s'assurer richesse et clairvoyance en affaires. Notons que si les élevages sont possibles, sous certaines conditions, ailleurs qu'au Pyrelos, on n'a cependant jamais vu de lézards bleus survivre ou se reproduire à l'état sauvage à l'étranger ; sans doute cela tient-il à la différence des courants magiques dont semblent se nourrir en partie les lézards.
De nombreuses légendes entourent les lézards bleus. L'on dit que plus il est clair, plus il apporte de visions, et que lorsqu'il est âgé, il brille, ce qui le rend encore plus puissant. L'on prétend que les spécimens les plus vieux voyagent dans le Pyrelos pour apporter visions et messages aux pyreliens. Tous les temples de l'Eau du Pyrelos possèdent un petit élevage contrôlé de lézards bleus, chaque prêtre les utilisant pour la divination. Il est également considéré (à tort !) que consommer du lézard bleu augmente l'intelligence, guérit de toutes les maladies, augmente la clairvoyance, etc...
Extrait de Etude de la faune pyrelienne, par Eg-Neria.
Consulter aussi : propriétés magiques du lézard bleu.
Le serpent arc-en-ciel
L'aridité apparente des régions montagneuses pourrait laisser croire à une absence de vie mais il n'en est rien. Parmi cette faune montagnarde presque invisible, le serpent arc-en-ciel sera le sujet de notre exposé d'aujourd'hui. Majoritairement présent en Tor-Keralm et en Edanel, on en recense également dans diverses autres région du moment que les roches leur fournissent un habitat adéquat. Pouvant atteindre un peu plus d'une taille de longueur et 6 à 7 entailles de diamètre, il se caractérise par un corps blanc aux larges écailles plates, rehaussé de groupes de trois anneaux, respectivement noir, jaune et noir, espacés d'une largeur de main. Sa tête triangulaire et plate lui garantit un déplacement sûr et discret dans rochers et fissures. Enfin c'est sa dernière particularité physique qui lui donne son nom. En effet, ses quatre crochets rétractables ne sont pas d'un émail blanc comme pour la plupart des espèces mais se parent de striures et autres bariolages d'une multitude de couleurs, toutes plus vives les unes que les autres.
Les dents du serpent arc-en-ciel sont très appréciées pour l'usage qui peut en être fait dans l'artisanat, particulièrement la bijouterie (pendentifs, amulettes, boucles d'oreilles...), ou encore l'alchimie, mais son usage le plus populaire est sans doute le plus étonnant car les elfes s'en font de petites épées empoisonnées qu'ils chérissent particulièrement (les serpentins).
Le venin est quant à lui recherché pour d'autres raisons. Lorsqu'il se sent en danger, le serpent arc-en-ciel peut mordre et plonger sa victime dans un état de transe euphorique de quelques minutes, état que certains amateurs recherchent en buvant de l'eau d'arc-en-ciel.
Quant au déroulement de sa vie à proprement parler, le serpent arc-en-ciel est l'être solitaire par excellence. Privé de la présence maternelle avant même l'éclosion de l'½uf, ses premières minutes sont à l'image de sa vie entière : solitaires. Leur seul rassemblement se déroule en hiver lors de brefs ébats durant lesquels est assurée la pérennité de l'espèce. La femelle couvera à son tour une dizaine d'½ufs dont la moitié sont à peu près sûrs de survivre ; puis elle quitte le nid les heures précédant l'éclosion.
Le régime alimentaire de cette espèce s'adapte bien à son environnement. Composé principalement d'½ufs, le serpent arc-en-ciel se régale à l'occasion de petits animaux, rongeurs ou oiseaux. Cette existence d'ascète lui assure une espérance de vie d'une vingtaine d'années ponctuée d'une moyenne de six mues.
Les dents du serpent arc-en-ciel sont très appréciées pour l'usage qui peut en être fait dans l'artisanat, particulièrement la bijouterie (pendentifs, amulettes, boucles d'oreilles...), ou encore l'alchimie, mais son usage le plus populaire est sans doute le plus étonnant car les elfes s'en font de petites épées empoisonnées qu'ils chérissent particulièrement (les serpentins).
Le venin est quant à lui recherché pour d'autres raisons. Lorsqu'il se sent en danger, le serpent arc-en-ciel peut mordre et plonger sa victime dans un état de transe euphorique de quelques minutes, état que certains amateurs recherchent en buvant de l'eau d'arc-en-ciel.
Quant au déroulement de sa vie à proprement parler, le serpent arc-en-ciel est l'être solitaire par excellence. Privé de la présence maternelle avant même l'éclosion de l'½uf, ses premières minutes sont à l'image de sa vie entière : solitaires. Leur seul rassemblement se déroule en hiver lors de brefs ébats durant lesquels est assurée la pérennité de l'espèce. La femelle couvera à son tour une dizaine d'½ufs dont la moitié sont à peu près sûrs de survivre ; puis elle quitte le nid les heures précédant l'éclosion.
Le régime alimentaire de cette espèce s'adapte bien à son environnement. Composé principalement d'½ufs, le serpent arc-en-ciel se régale à l'occasion de petits animaux, rongeurs ou oiseaux. Cette existence d'ascète lui assure une espérance de vie d'une vingtaine d'années ponctuée d'une moyenne de six mues.
Extrait de Cours de zoologie reptilienne par le Professeur Moën, Université de Laiirna.
Le serpent-bouc
Avec sa taille moyenne d'un demi-écart pour deux pennes de diamètre, le serpent-bouc fait partie des grands prédateurs du Nord et de l'Est d'Oneira. Des témoignages font même état de bêtes prodigieuses atteignant près d'un écart !
Craint en raison des vieilles légendes qui lui attribuent une grande malice et des intentions plus que malveillantes envers les créatures bipèdes, il vit pourtant loin des habitations, avec une préférence pour les régions montagneuses, permettant d'établir des nids à flanc de falaise d'accès difficile. Il suscite donc plus de peur que de mal, mais aussi la fascination ; en effet, les rumeurs prêtent à leurs nids une réputation de chambres aux trésors fabuleuses, attirant des aventuriers qui sont rares à en revenir. Un des récits les plus célèbres concernant ces événements est celui de l'aventure de Torv-le-Fauve.
Cet animal tient son nom de la paire de cornes qui le coiffe, arme redoutable, enroulées sur elles-mêmes telles celles du bouc. Ces cornes sont de couleur changeante selon les individus, pouvant adopter toutes les nuances entre le rouge sombre et le noir prune. Elles sont appréciées pour la finesse de leur annelage, fin et doux ; les artisans keraliens aiment à en tirer des objets plus ou moins modestes, du nécessaire à couture de voyage au collier de perles de naissance, en passant par le pommeau d'une épée. De plus, il n'est pas besoin de chasser un animal pour lui arracher ses cornes ; le serpent-bouc mue chaque année à la sortie de l'hibernation, permettant à ses cornes de grossir de même que son corps, que la croissance anime jusqu'à la mort (d'où la très grande taille que peuvent atteindre les plus vieux spécimens). Les forestiers s'aventurent alors sur les territoires de chasse des serpents-boucs pour en glaner les précieux bois.
Jusqu'à présent, on n'a pu étudier d'assez près ces reptiles pour établir des précisions quant à leur mode de reproduction, bien qu'on le sache ovipare. Les ½ufs sont assez imposants pour être vus de loin lorsqu'on observe un nid. Mais, par exemple, on ne sait différencier les femelles des mâles, ni en quelles proportions ils existent, ou la période de fertilité, puisque leurs nids semblent perpétuellement pleins. Bien que de nombreux savants souhaiteraient approfondir le sujet, ils restent prudents et en demeurent précautionneusement éloignés.
Craint en raison des vieilles légendes qui lui attribuent une grande malice et des intentions plus que malveillantes envers les créatures bipèdes, il vit pourtant loin des habitations, avec une préférence pour les régions montagneuses, permettant d'établir des nids à flanc de falaise d'accès difficile. Il suscite donc plus de peur que de mal, mais aussi la fascination ; en effet, les rumeurs prêtent à leurs nids une réputation de chambres aux trésors fabuleuses, attirant des aventuriers qui sont rares à en revenir. Un des récits les plus célèbres concernant ces événements est celui de l'aventure de Torv-le-Fauve.
Cet animal tient son nom de la paire de cornes qui le coiffe, arme redoutable, enroulées sur elles-mêmes telles celles du bouc. Ces cornes sont de couleur changeante selon les individus, pouvant adopter toutes les nuances entre le rouge sombre et le noir prune. Elles sont appréciées pour la finesse de leur annelage, fin et doux ; les artisans keraliens aiment à en tirer des objets plus ou moins modestes, du nécessaire à couture de voyage au collier de perles de naissance, en passant par le pommeau d'une épée. De plus, il n'est pas besoin de chasser un animal pour lui arracher ses cornes ; le serpent-bouc mue chaque année à la sortie de l'hibernation, permettant à ses cornes de grossir de même que son corps, que la croissance anime jusqu'à la mort (d'où la très grande taille que peuvent atteindre les plus vieux spécimens). Les forestiers s'aventurent alors sur les territoires de chasse des serpents-boucs pour en glaner les précieux bois.
Jusqu'à présent, on n'a pu étudier d'assez près ces reptiles pour établir des précisions quant à leur mode de reproduction, bien qu'on le sache ovipare. Les ½ufs sont assez imposants pour être vus de loin lorsqu'on observe un nid. Mais, par exemple, on ne sait différencier les femelles des mâles, ni en quelles proportions ils existent, ou la période de fertilité, puisque leurs nids semblent perpétuellement pleins. Bien que de nombreux savants souhaiteraient approfondir le sujet, ils restent prudents et en demeurent précautionneusement éloignés.
Extrait des Créatures à craindre, par Eg-Orne'vor.
Le sisensusen
Le sisensusen est un reptile montagnard qu'on ne trouve plus guère que sur les hauteurs du Roban à ce jour. Particulièrement adapté à la vie en montagne, le sisensusen mesure environ une taille de longueur, du nez à l'extrémité de la queue, pour quatorze dakal environ. D'apparence insolite, le sisensusen est pourvu d'une queue préhensible de quatre pennes environ, pourvue, à l'instar de ses pattes, de minuscules ventouses lui permettant d'escalader n'importe quelle paroi. Ses écailles lui permettent de se camoufler très facilement dans les rochers, et de se glisser dans de tous petits orifices manifestement trop étroits pour lui. Sa queue, extraordinairement mobile, lui sert parfois à attraper discrètement les ½ufs dont il se nourrit. Le régime du sisensusen se compose presque exclusivement d'oiseaux et d'½ufs, mais il marque une très nette préférence pour les piliutep et semble souvent d'humeur à se passer de nourriture pour chercher plus loin les nids de ce rapace.
Solitaire, le sisensusen est intolérant vis-à -vis de toutes les créatures, y compris ses congénères : si deux sisensusen se croisent, un combat à mort aura lieu le plus souvent, au terme duquel le vainqueur dévorera complètement le vaincu.
La rareté du sisensusen tient probablement à son mode de reproduction, puisque les individus sont tous du même sexe : le sisensusen en mourrant provoque l'éclosion d'un ou deux oeufs qu'il porte en lui et qui libèrent un nouveau sisensusen. Il a été montré que lorsqu'un sisensusen meurt de cause autre que naturelle, l'éclosion a quand même lieu mais que le résultat n'en est pas stable, les ½ufs étant manifestement moins viables. Notons que, bien que les petits soient dès leur naissance d'une voracité et d'une agressivité extrêmes, on note que les frères issus de deux ½ufs d'un même "père" ne s'attaquent jamais les premiers temps, et ne retrouvent de rapports normalement agressifs que progressivement, dans les premières semaines de leur vie. Les chamans expliquent le phénomène par un lien empathique liant temporairement les frères.
Solitaire, le sisensusen est intolérant vis-à -vis de toutes les créatures, y compris ses congénères : si deux sisensusen se croisent, un combat à mort aura lieu le plus souvent, au terme duquel le vainqueur dévorera complètement le vaincu.
La rareté du sisensusen tient probablement à son mode de reproduction, puisque les individus sont tous du même sexe : le sisensusen en mourrant provoque l'éclosion d'un ou deux oeufs qu'il porte en lui et qui libèrent un nouveau sisensusen. Il a été montré que lorsqu'un sisensusen meurt de cause autre que naturelle, l'éclosion a quand même lieu mais que le résultat n'en est pas stable, les ½ufs étant manifestement moins viables. Notons que, bien que les petits soient dès leur naissance d'une voracité et d'une agressivité extrêmes, on note que les frères issus de deux ½ufs d'un même "père" ne s'attaquent jamais les premiers temps, et ne retrouvent de rapports normalement agressifs que progressivement, dans les premières semaines de leur vie. Les chamans expliquent le phénomène par un lien empathique liant temporairement les frères.
Extrait des Observations chamaniques, par Kar-Narol.
La tortue bleue du Pyrelos
Animal inscrit dans le Livre des lysanune, les tortues bleues du Pyrelos n'existent plus, aujourd'hui, à l'état sauvage. On n'en trouve plus qu'à Oinariny où elles sont élevées par les démor depuis, semble-t-il, l'An 0. On sait peu de choses sur elles, car la ville d'Oinariny n'accueille pas les humains, mais les témoignages attestent qu'elles peuvent atteindre 5 pennes de longueur, que leur carapace est très bombée et d'une couleur proche de celle des jeunes lézards bleus. Les tortues bleues brillent d'une faible lueur, même la nuit, et sont souvent accompagnées de minuscules fées bleues. Leurs pattes sont plates et palmées, adaptées tant à la vie terrestre qu'en eau douce ou en eau de mer, et sont recouvertes de minuscules petites écailles bleues qu'elles perdent en grand nombre, notamment en été. On estime leur durée de vie à 300 ans. Les tortues bleues sont nourries par les démor, et consomment algues et poissons.
Extrait de Etude de la faune pyrelienne, par Eg-Neria.
Consulter aussi : propriétés magiques des tortues bleues.