A voir en Ar'Mirë'Ys, sites remarquables à visiter
Les feux de communication Miré-keraliens
L'esprit belliqueux lumnien n'est plus à démontrer ; tout jeune enfant du Nord d'Oneira saurait réciter la très longue liste de campagnes lumniennes contre ses malchanceux voisins. Et s'il est un pays qui les a essuyées, c'est bien l'Ar'Mirë'Ys.
Ainsi, pour prévenir les fréquentes menaces, les villages miréens développent depuis quelques siècles des systèmes de tours de guets à intervalles réguliers. Les premières tours connues se dressaient dans la plaine de Dhara, région la plus exposée, d'ailleurs aujourd'hui encore sous le joug de l'Ar'Lumn.
Initialement de simples tours dotées de guetteurs et de bûchers prêts à être enflammés à l'approche d'une menace armée, les systèmes de communication s'améliorent avec le temps ; ainsi, est ajoutée depuis son invention, aux alentours de l'an 850, de la poudre de feu (extraite du misene), lors de la combustion de ces feux d'alarme, permettant de teinter flammes et fumée produites selon le message à transmettre.
L'efficacité du système qui s'est prouvée maintes fois a attiré l'attention des keraliens, plus proches voisins de l'Ar'Mirë'Ys à subir comme eux (bien qu'à moindre mesure à cette époque) le courroux de l'Ar'Lumn. Les années 930 voient des missions diplomatiques keraliennes visiter le gouvernement miréen afin de mettre en place au milieu du siècle un système jumelé de feux de communication afin de faire front devant l'ennemi commun.
Cependant, avec le perfectionnement des techniques d'allumage des feux et de la pyrochromatique, les tours ne s'intéressent plus seulement au transfert d'informations concernant les lumniens, mais aussi à d'autres avertissements pouvant tenir de l'urgence. Par exemple, les dégâts d'une tempête de neige au Tor-Keralm, ou encore le début d'un incendie de forêt en Ar'Mirë'Ys peuvent être prévenus ou circonscrits grâce à la rapidité de transit des informations. La mort du roi ou de la reine miréen est annoncée par fumée verte depuis plusieurs siècles.
De plus, l'intérêt visuel et architectural de ces tours de communication, appelées Tours de Feu, est indéniable ; chacune d'elles est unique, par sa construction, sa taille, sa forme, conditionnés par les matériaux disponibles, la richesse de la ville commanditaire, ou encore le style régional. Ainsi, de magnifiques tours-arbres peuvent être admirées dans l'Ouest de l'Ar'Mirë'Ys, quand d'impressionnantes tours taillées dans la pierre sont ménagées dans les reliefs montagneux keraliens.
Une rumeur raconte ces derniers mois que le synode d'Illéranyne planche sur une charte de normalisation de ces feux de communication à l'échelle d'Oneira...
Quelques codes de couleurs :
Ainsi, pour prévenir les fréquentes menaces, les villages miréens développent depuis quelques siècles des systèmes de tours de guets à intervalles réguliers. Les premières tours connues se dressaient dans la plaine de Dhara, région la plus exposée, d'ailleurs aujourd'hui encore sous le joug de l'Ar'Lumn.
Initialement de simples tours dotées de guetteurs et de bûchers prêts à être enflammés à l'approche d'une menace armée, les systèmes de communication s'améliorent avec le temps ; ainsi, est ajoutée depuis son invention, aux alentours de l'an 850, de la poudre de feu (extraite du misene), lors de la combustion de ces feux d'alarme, permettant de teinter flammes et fumée produites selon le message à transmettre.
L'efficacité du système qui s'est prouvée maintes fois a attiré l'attention des keraliens, plus proches voisins de l'Ar'Mirë'Ys à subir comme eux (bien qu'à moindre mesure à cette époque) le courroux de l'Ar'Lumn. Les années 930 voient des missions diplomatiques keraliennes visiter le gouvernement miréen afin de mettre en place au milieu du siècle un système jumelé de feux de communication afin de faire front devant l'ennemi commun.
Cependant, avec le perfectionnement des techniques d'allumage des feux et de la pyrochromatique, les tours ne s'intéressent plus seulement au transfert d'informations concernant les lumniens, mais aussi à d'autres avertissements pouvant tenir de l'urgence. Par exemple, les dégâts d'une tempête de neige au Tor-Keralm, ou encore le début d'un incendie de forêt en Ar'Mirë'Ys peuvent être prévenus ou circonscrits grâce à la rapidité de transit des informations. La mort du roi ou de la reine miréen est annoncée par fumée verte depuis plusieurs siècles.
De plus, l'intérêt visuel et architectural de ces tours de communication, appelées Tours de Feu, est indéniable ; chacune d'elles est unique, par sa construction, sa taille, sa forme, conditionnés par les matériaux disponibles, la richesse de la ville commanditaire, ou encore le style régional. Ainsi, de magnifiques tours-arbres peuvent être admirées dans l'Ouest de l'Ar'Mirë'Ys, quand d'impressionnantes tours taillées dans la pierre sont ménagées dans les reliefs montagneux keraliens.
Une rumeur raconte ces derniers mois que le synode d'Illéranyne planche sur une charte de normalisation de ces feux de communication à l'échelle d'Oneira...
Quelques codes de couleurs :
Feu bleu nuit : menace, armée à pied à l'approche.
Feu rose : menace, armée montée à l'approche.
Feu violet : tempête de neige à l'approche.
Feu orange : signale une zone d'épidémie.
Feu rouge : incendie.
Feu vert : mort du souverain régnant.
Feu jaune : brûle uniquement lors du Nouvel An.
Feu rose : menace, armée montée à l'approche.
Feu violet : tempête de neige à l'approche.
Feu orange : signale une zone d'épidémie.
Feu rouge : incendie.
Feu vert : mort du souverain régnant.
Feu jaune : brûle uniquement lors du Nouvel An.
Extrait des Curiosités des Bois et des Sommets du Nord, par Luor'Abënn.