Les autres petits peuples magiques des terres d'Oneira
a variété extraordinaire des petits peuples magiques d'Oneira ne permet pas une classification aisée de leurs représentants. Ainsi, certains sont humanoïdes, d'autres à moitié animaux, d'autres encore ne présentent presque aucun trait commun avec les humains. Ceux-ci, fonctièrement différents et inclassables, seront regroupés ici indépendament de leur taille, de leurs moeurs ou de leurs capacités. Il s'agira pour l'essentiel de peuples à demi-végétaux (tels les tetanë, les buisserons, les géants des bois...), proches des insectes (les bruissants...), ou encore dont la forme ne nous est pas connue pour diverses causes (l'invisibilité des Présences, par exemple).
Les bruissants, bruisseurs, feuilleurs ou felet
Répartition hommes/femmes : Inconnue.
Durée de vie moyenne : Inconnue.
Taille : 1 à 8et. selon spécimen.
Poids : 2 à 200lk. selon spécimen.
Cycle de vie : selon spécimen.
Localisation : tous milieux, sauf désertiques.
Période : toute l'année.
Fête des bruissants : mavä melda.
Connus également sous le nom de bruisseurs, feuilleurs ou felet, les bruissants sont responsables de l'agitation manifestement sans raison d'une unique feuille sur un arbre ou un buisson, ou encore d'un unique brin d'herbe ou d'un unique pétale de fleur. Les bruissants sont l'une des espèces magiques les plus communes, mais aussi, curieusement, l'une des plus méconnues, car la grande diversité de leurs caractéristiques et leur impressionnante célérité les rend difficilement identifiables et observables. A première vue, les bruissants ressemblent à de petits insectes, comme des scarabées et des sauterelles aux couleurs particulièrement vives et aux attribus souvent curieusement "fleuris" (membres, ailes ou vêtements semblables à des pétales de fleurs, etc...), mais une observation plus approfondie laissera deviner des traits qui ne sont pas sans rappeler ceux des humains ou d'autres petits peuples (un visage normalement constitué, parfois des bras ou des jambes...). L'extraordinaire diversité des tailles, des formes et des couleurs des bruissants ont parfois amené à croire que les bruissants n'étaient pas un peuple en tant que tel, mais simplement le nom générique donné à toute créature magique soudainement prise par l'impérieuse nécessité d'agiter des feuilles.
On a énoncé de très nombreuses théories fantaisistes sur les bruissants et l'objet de leurs activités, mais très peu semblent crédibles (espèce ayant vocation à vérifier la solidité de l'attache des feuilles, etc...), deux, cependant, méritent notre attention :
Durée de vie moyenne : Inconnue.
Taille : 1 à 8et. selon spécimen.
Poids : 2 à 200lk. selon spécimen.
Cycle de vie : selon spécimen.
Localisation : tous milieux, sauf désertiques.
Période : toute l'année.
Fête des bruissants : mavä melda.
Connus également sous le nom de bruisseurs, feuilleurs ou felet, les bruissants sont responsables de l'agitation manifestement sans raison d'une unique feuille sur un arbre ou un buisson, ou encore d'un unique brin d'herbe ou d'un unique pétale de fleur. Les bruissants sont l'une des espèces magiques les plus communes, mais aussi, curieusement, l'une des plus méconnues, car la grande diversité de leurs caractéristiques et leur impressionnante célérité les rend difficilement identifiables et observables. A première vue, les bruissants ressemblent à de petits insectes, comme des scarabées et des sauterelles aux couleurs particulièrement vives et aux attribus souvent curieusement "fleuris" (membres, ailes ou vêtements semblables à des pétales de fleurs, etc...), mais une observation plus approfondie laissera deviner des traits qui ne sont pas sans rappeler ceux des humains ou d'autres petits peuples (un visage normalement constitué, parfois des bras ou des jambes...). L'extraordinaire diversité des tailles, des formes et des couleurs des bruissants ont parfois amené à croire que les bruissants n'étaient pas un peuple en tant que tel, mais simplement le nom générique donné à toute créature magique soudainement prise par l'impérieuse nécessité d'agiter des feuilles.
On a énoncé de très nombreuses théories fantaisistes sur les bruissants et l'objet de leurs activités, mais très peu semblent crédibles (espèce ayant vocation à vérifier la solidité de l'attache des feuilles, etc...), deux, cependant, méritent notre attention :
Il semble que les rares témoignages émanant d'autres membres du petit peuple tendent à faire des bruissants des agents d'Oneira (comparables, par exemple, aux tetanë) qui, agitant telle ou telle feuille à tel ou tel moment, orientent de telle manière les courants magiques ou les événements qu'il en résultera plus tard en un autre point du monde, un fait important pour l'histoire de la magie. Rien, sinon un évident manque de preuves, ne permet de réfuter cette conception de la vie des bruissants.
Les alchimistes, de leur côté, tentent de démontrer que les bruissants cherchent à maintenir dans les sous-bois une brise légère et constante, propice à la dispersion des graines légères et à l'épanouissement des jeunes pousses. Bien qu'intéressante, cette théorie peut cependant être mise à mal par l'affection particulière que les bruissants semblent porter aux arbres les plus isolés.
Les alchimistes, de leur côté, tentent de démontrer que les bruissants cherchent à maintenir dans les sous-bois une brise légère et constante, propice à la dispersion des graines légères et à l'épanouissement des jeunes pousses. Bien qu'intéressante, cette théorie peut cependant être mise à mal par l'affection particulière que les bruissants semblent porter aux arbres les plus isolés.
Extrait de Le buisson qui parle, par Alos'Duilni.
Les buisserons
Répartition hommes/femmes : inconnue.
Durée de vie moyenne : inconnue.
Taille : 1,2 à 2pe. selon spécimen.
Poids : inconnu.
Cycle de vie : inconnu.
Localisation : bois et forêts.
Période : toute l'année, mais principalement en automne.
Fête des buisserons : inconnue.
Créatures énigmatiques, les buisserons présentent une apparence semblable à un petit buisson aux formes rondes, couvert de feuilles bien vertes de toutes formes et de toutes espèces. On les trouve de manière assez commune en Oneira où ils arpentent les bois, les forêts, ou, plus rarement, les vergers ou les jardins. On ignore l'exacte nature des buisserons sur lesquels l'on se contente de lancer de vagues hypothèses : certains soutiennent qu'ils sont des buissons "vivants" semblables à de petits davys-mirë ou à des tetanë, d'autres pensent qu'il s'agit d'un petit peuple classique se couvrant de feuilles pour le bien de sa "mission". Les buisserons restent verts même en hiver, et sauvent les feuilles avant qu'elles ne meurent, ce qui semble être leur unique but. Les buisserons grognent et marmonnent en avançant (ce qui, là encore, tend à les rapprocher des tetanë), manifestement inconscients de leur environnement mais pourtant ils sont capables de très vives colères si on les contraint à se détourner de leur chemin et peuvent même, de manière très occasionnelle, mordre un pied qui ne se serait pas levé assez vite. La croyance populaire veut que croiser un buisseron soit un gage de force et de courage.
Durée de vie moyenne : inconnue.
Taille : 1,2 à 2pe. selon spécimen.
Poids : inconnu.
Cycle de vie : inconnu.
Localisation : bois et forêts.
Période : toute l'année, mais principalement en automne.
Fête des buisserons : inconnue.
Créatures énigmatiques, les buisserons présentent une apparence semblable à un petit buisson aux formes rondes, couvert de feuilles bien vertes de toutes formes et de toutes espèces. On les trouve de manière assez commune en Oneira où ils arpentent les bois, les forêts, ou, plus rarement, les vergers ou les jardins. On ignore l'exacte nature des buisserons sur lesquels l'on se contente de lancer de vagues hypothèses : certains soutiennent qu'ils sont des buissons "vivants" semblables à de petits davys-mirë ou à des tetanë, d'autres pensent qu'il s'agit d'un petit peuple classique se couvrant de feuilles pour le bien de sa "mission". Les buisserons restent verts même en hiver, et sauvent les feuilles avant qu'elles ne meurent, ce qui semble être leur unique but. Les buisserons grognent et marmonnent en avançant (ce qui, là encore, tend à les rapprocher des tetanë), manifestement inconscients de leur environnement mais pourtant ils sont capables de très vives colères si on les contraint à se détourner de leur chemin et peuvent même, de manière très occasionnelle, mordre un pied qui ne se serait pas levé assez vite. La croyance populaire veut que croiser un buisseron soit un gage de force et de courage.
Extrait de Le buisson qui parle, par Alos'Duilni.
Les gardiens du foyer, ou onakym
Répartition hommes/femmes : inconnue.
Durée de vie : inconnue.
Taille : inconnue.
Poids : inconnu.
Cycle de vie : indifférent.
Localisation : tous lieux, sauf Edanel.
Période : toute l'année.
Fête des onakym: aucune.
Le gardien du foyer, ou onakym, reste un mystère en Oneira. On ignore encore à ce jour s'il s'agit d'une légende, de simples racontars ou d'une réalité. L'onakym serait attaché profondément à la notion de foyer, ce qui semble être, même pour lui, une notion variable. Tantôt il suivra sa famille dans ses déménagements, tantôt il restera attaché à la maison, sans que la logique de ces décisions nous apparaîsse clairement.
D'après les témoignages, le gardien du foyer serait l'auteur de nombreux petits miracles domestiques qu'il entretient tant que personne ne les découvre : Il peut s'agir de ressources infinies (un pot de farine qui ne se vide pas, une plante qui donne toujours des fleurs, etc.), d'ambiances particulières seyant aux habitants de la maison (rayons de soleil, lueur des bougies plus douce, feu plus crépitant, etc. selon ce qui conviendrait le mieux à ses 'maîtres'), ou encore de services divers (entretient des lames de couteau, des cordes des souliers, etc) rendant toute chose plus durable et plus solide.
Le gardien du foyer ne suit aucune logique. Il n'obéit à aucun ordre. Il améliore le quotidien des membres de son foyer, tant que, et c'est là la règle absolue, personne ne s'en rend compte. Le moindre mot sur un pot de farine dont on se sert toujours mais dont le contenu ne diminuerait pas, et la magie cesse de suite.
Le gardien du foyer semble invisible. Usuellement, on aime à le situer proche de l'âtre, mais aucun récit, curieusement, ne relate son apparence, ou quoique ce soit d'autre. Il semble pourtant apparaître clairement lorsqu'il est là ou ne l'est pas, aux habitants de la maison.
Il arrive que le gardien du foyer quitte une famille ou une maison lorsqu'on l'offense gravement, ou lorsque les membres du foyer ne le respectent pas, ou agissent contre certaines règles fondamentales (hospitalité, entre autres choses).
Durée de vie : inconnue.
Taille : inconnue.
Poids : inconnu.
Cycle de vie : indifférent.
Localisation : tous lieux, sauf Edanel.
Période : toute l'année.
Fête des onakym: aucune.
Le gardien du foyer, ou onakym, reste un mystère en Oneira. On ignore encore à ce jour s'il s'agit d'une légende, de simples racontars ou d'une réalité. L'onakym serait attaché profondément à la notion de foyer, ce qui semble être, même pour lui, une notion variable. Tantôt il suivra sa famille dans ses déménagements, tantôt il restera attaché à la maison, sans que la logique de ces décisions nous apparaîsse clairement.
D'après les témoignages, le gardien du foyer serait l'auteur de nombreux petits miracles domestiques qu'il entretient tant que personne ne les découvre : Il peut s'agir de ressources infinies (un pot de farine qui ne se vide pas, une plante qui donne toujours des fleurs, etc.), d'ambiances particulières seyant aux habitants de la maison (rayons de soleil, lueur des bougies plus douce, feu plus crépitant, etc. selon ce qui conviendrait le mieux à ses 'maîtres'), ou encore de services divers (entretient des lames de couteau, des cordes des souliers, etc) rendant toute chose plus durable et plus solide.
Le gardien du foyer ne suit aucune logique. Il n'obéit à aucun ordre. Il améliore le quotidien des membres de son foyer, tant que, et c'est là la règle absolue, personne ne s'en rend compte. Le moindre mot sur un pot de farine dont on se sert toujours mais dont le contenu ne diminuerait pas, et la magie cesse de suite.
Le gardien du foyer semble invisible. Usuellement, on aime à le situer proche de l'âtre, mais aucun récit, curieusement, ne relate son apparence, ou quoique ce soit d'autre. Il semble pourtant apparaître clairement lorsqu'il est là ou ne l'est pas, aux habitants de la maison.
Il arrive que le gardien du foyer quitte une famille ou une maison lorsqu'on l'offense gravement, ou lorsque les membres du foyer ne le respectent pas, ou agissent contre certaines règles fondamentales (hospitalité, entre autres choses).
Extrait de Charmes et mystères des peuples magiques, par �se'Lena.
Les géants des arbres, ou davys-mirë
Répartition hommes/femmes : distinction impossible, probablement inexistante.
Durée de vie moyenne : inconnue, probablement plusieurs siècles.
Taille : variable selon le type d'individu.
Poids : variable selon le type d'individu.
Cycle de vie : permanent, ils ne dorment pas même s'ils sont le plus souvent inactifs.
Localisation : bois et forêts de toute nature, sauf morts ou privés de magie.
Période : toute l'année.
Fête des géants des bois : mavï elwë.
Le géant des bois, ou davys-mirë, est un habitant des bois et des forêts, lent et amical, prenant le plus souvent l'apparence d'un arbre. Rares sont ceux qui ont réellement pu observer un davys-mirë parmi les humains, même si les témoignages abondent parmi les membres des Clans ou du petit peuple. Ainsi, on ignore presque tout sur les géants des bois. On les pense cependant bienveillants et protecteurs envers toute créature qui ne menace pas leur forêt, et on enseigne aux enfants à les appeler s'ils se perdent dans les bois.
On ne connaît qu'un seul cas où, semble-t-il, les davys-mirë se sont montrés inamicaux (et encore ne peut-on leur attribuer avec certitude cet épisode) : il s'agit de la rébellion de la forêt "morte" du Nord de l'Ar'Ollin, forêt qui, lasse de la surexploitation dont elle faisait l'objet, finit par attaquer les humains à l'aide d'épines et de pollens empoisonnés afin de les tenir à distance.
Les davys-mirë dirigent toute leur force, toute leur volonté et toutes leurs capacités vers leur mission de protection de la forêt. Ils protègent les arbres des maladies et des fléaux naturels, et intercèdent auprès des humains par l'intermédiaire des chamans ou du petit peuple, afin de faire connaître les besoins, les craintes et les souffrances du bois. Capables de révéler l'essence vitale de tout objet en bois, ils peuvent transformer la hache du bûcheron en arbrisseau vigoureux en à peine quelques heures, mettant à mal la patience des exploiteurs de forêts un peu partout en Oneira. Ainsi, on verra fréquemment des arbres et des buissons à l'allure plus que singulière dans les bois gardés par un ou plusieurs davys-mirë, arbres nés de divers outils oubliés, abandonnés ou "volés" (haches, pioches, fourches...), mais aussi, plus généralement, de toute pièce de bois, quelle que soit sa taille ou son utilité, transformée par les humains (tas de bûches, clôtures, charrettes...).
Durée de vie moyenne : inconnue, probablement plusieurs siècles.
Taille : variable selon le type d'individu.
Poids : variable selon le type d'individu.
Cycle de vie : permanent, ils ne dorment pas même s'ils sont le plus souvent inactifs.
Localisation : bois et forêts de toute nature, sauf morts ou privés de magie.
Période : toute l'année.
Fête des géants des bois : mavï elwë.
Le géant des bois, ou davys-mirë, est un habitant des bois et des forêts, lent et amical, prenant le plus souvent l'apparence d'un arbre. Rares sont ceux qui ont réellement pu observer un davys-mirë parmi les humains, même si les témoignages abondent parmi les membres des Clans ou du petit peuple. Ainsi, on ignore presque tout sur les géants des bois. On les pense cependant bienveillants et protecteurs envers toute créature qui ne menace pas leur forêt, et on enseigne aux enfants à les appeler s'ils se perdent dans les bois.
On ne connaît qu'un seul cas où, semble-t-il, les davys-mirë se sont montrés inamicaux (et encore ne peut-on leur attribuer avec certitude cet épisode) : il s'agit de la rébellion de la forêt "morte" du Nord de l'Ar'Ollin, forêt qui, lasse de la surexploitation dont elle faisait l'objet, finit par attaquer les humains à l'aide d'épines et de pollens empoisonnés afin de les tenir à distance.
Les davys-mirë dirigent toute leur force, toute leur volonté et toutes leurs capacités vers leur mission de protection de la forêt. Ils protègent les arbres des maladies et des fléaux naturels, et intercèdent auprès des humains par l'intermédiaire des chamans ou du petit peuple, afin de faire connaître les besoins, les craintes et les souffrances du bois. Capables de révéler l'essence vitale de tout objet en bois, ils peuvent transformer la hache du bûcheron en arbrisseau vigoureux en à peine quelques heures, mettant à mal la patience des exploiteurs de forêts un peu partout en Oneira. Ainsi, on verra fréquemment des arbres et des buissons à l'allure plus que singulière dans les bois gardés par un ou plusieurs davys-mirë, arbres nés de divers outils oubliés, abandonnés ou "volés" (haches, pioches, fourches...), mais aussi, plus généralement, de toute pièce de bois, quelle que soit sa taille ou son utilité, transformée par les humains (tas de bûches, clôtures, charrettes...).
Extrait de Le buisson qui parle, par Alos'Duilni.
Les présences, ou leidane
Répartition hommes/femmes : inconnue.
Durée de vie : inconnue.
Taille : inconnue.
Poids : inconnu.
Cycle de vie : indifférent.
Localisation : tous lieux, sauf Edanel.
Période : toute l'année.
Fête des Présences : aucune.
En dépit de nombreuses années de recherches et d'observations, nul n'est encore parvenu à déterminer de manière claire la réelle nature des Présences. Par commodité et par usage, on range celles-ci parmi les petits peuples en raison de leur nature essentiellement magique et de leur manifeste intelligence, mais d'autres s'obstinent à croire qu'elles ne sont que de purs esprits, peut-être au service d'un dieu bienveillant (Délomaque et Kaena sont alors les plus fréquemment citées).
Il n'est pas aisé, voire impossible, de déterminer le moment où une Présence se manifestera. Un drame peut avoir lieu sans que l'une d'entre elles s'approche, tout comme elles se trouvent parfois dans l'entourage de qui n'en a, manifestement, nul besoin. Ainsi, elles aident tant dans les grands malheurs que les plus petits. La solitude semble les attirer tout particulièrement, ce qui leur vaut leur deuxième nom de leidane (de "leila", s½ur, et "dane", solitude).
La première caractéristique des Présences consiste en leur invisibilité. On ne peut les percevoir que du coin de l'½il, et les témoignages quant à leur apparence sont alors si divers qu'on ne les croit guère fiables : au mieux, on observe systématiquement une certaine iridescence de l'air, une légère altération de l'ambiance. Certains parlent de petites sphères colorées et lumineuses, voire de minuscule silhouettes éthérées. Tous les humains ne se montrent pas sensibles à ces infimes indices, et ainsi, bon nombre de Présences restent sans doute ignorées. On observera également, lors de la manifestation d'une Présence, une légère augmentation de la teneur en magie d'une pièce ou d'un lieu, et l'apaisement des personnes et des créatures qui s'y trouvent.
Avant tout, les Présences sont des témoins. Elles observent une situation donnée, comme si elles cherchaient à la comprendre et tâchaient d'en déterminer l'issue. Elles apportent alors consolation, espoir, courage, sérénité à ceux qui en ont besoin et, surtout, le demandent sous la forme de prière ou d'appel. On estime de manière générale qu'une Présence améliore tout. Dans son environnement, tout paraît meilleur, plus simple, plus aimable, les soucis et les malheurs sont plus aisés à surmonter.
Durée de vie : inconnue.
Taille : inconnue.
Poids : inconnu.
Cycle de vie : indifférent.
Localisation : tous lieux, sauf Edanel.
Période : toute l'année.
Fête des Présences : aucune.
En dépit de nombreuses années de recherches et d'observations, nul n'est encore parvenu à déterminer de manière claire la réelle nature des Présences. Par commodité et par usage, on range celles-ci parmi les petits peuples en raison de leur nature essentiellement magique et de leur manifeste intelligence, mais d'autres s'obstinent à croire qu'elles ne sont que de purs esprits, peut-être au service d'un dieu bienveillant (Délomaque et Kaena sont alors les plus fréquemment citées).
Il n'est pas aisé, voire impossible, de déterminer le moment où une Présence se manifestera. Un drame peut avoir lieu sans que l'une d'entre elles s'approche, tout comme elles se trouvent parfois dans l'entourage de qui n'en a, manifestement, nul besoin. Ainsi, elles aident tant dans les grands malheurs que les plus petits. La solitude semble les attirer tout particulièrement, ce qui leur vaut leur deuxième nom de leidane (de "leila", s½ur, et "dane", solitude).
La première caractéristique des Présences consiste en leur invisibilité. On ne peut les percevoir que du coin de l'½il, et les témoignages quant à leur apparence sont alors si divers qu'on ne les croit guère fiables : au mieux, on observe systématiquement une certaine iridescence de l'air, une légère altération de l'ambiance. Certains parlent de petites sphères colorées et lumineuses, voire de minuscule silhouettes éthérées. Tous les humains ne se montrent pas sensibles à ces infimes indices, et ainsi, bon nombre de Présences restent sans doute ignorées. On observera également, lors de la manifestation d'une Présence, une légère augmentation de la teneur en magie d'une pièce ou d'un lieu, et l'apaisement des personnes et des créatures qui s'y trouvent.
Avant tout, les Présences sont des témoins. Elles observent une situation donnée, comme si elles cherchaient à la comprendre et tâchaient d'en déterminer l'issue. Elles apportent alors consolation, espoir, courage, sérénité à ceux qui en ont besoin et, surtout, le demandent sous la forme de prière ou d'appel. On estime de manière générale qu'une Présence améliore tout. Dans son environnement, tout paraît meilleur, plus simple, plus aimable, les soucis et les malheurs sont plus aisés à surmonter.
Extrait de Charmes et mystères des peuples magiques, par �se'Lena.
Les tetanë
Répartition hommes/femmes : distinction impossible, probablement inexistante.
Durée de vie moyenne : inconnue.
Taille : variable selon le type d'individu.
Cycle de vie : variable selon le type d'individu.
Localisation : variable selon le type d'individu.
Période : variable selon le type d'individu.
Fête des tetanë : mavä aenvë.
Le peuple des tetanë (de "tetaini", champignon, et "malteane", parler) est l'un des plus singuliers qui soit en Oneira. Ni tout à fait animal, ni tout a fait végétal, le tetanë ressemble à un champignon pourvu d'un nez, d'yeux et, parfois, d'une bouche. Ils sont capables de parler, et s'ils ne brillent pas nécessairement par leur intelligence, savent largement se faire comprendre.
Parmi les nombreux mystères qui entourent l'existence des tetanë, leur mode de transport est sans conteste le premier et le plus insolite. Chaque tetanë semble être relié à un réseau souterrain d'où émerge un certain nombre de champignons "normaux" (on en a dénombré parfois jusqu'à cinquante, mais ce chiffre est à prendre avec précaution au vu de la difficulté du référencement). Il semble que lorsqu'un tetanë souhaite se rendre quelque part, il se déplace jusqu'à un champignon préexistant ou fait "pousser" un champignon à l'endroit donné. Lorsque le champignon réceptacle est à la convenance du tetanë, celui-ci vient "l'habiter" (de nombreuses études ont été réalisée à ce sujet, mais personne encore n'a réussi à comprendre ce qu'il se passe réellement lors de la "mue" du tetanë : les théories vont de la mort et réincarnation instantanée du tetanë d'une mue à l'autre, jusqu'à la téléportation, en passant par des notions de conscience partagée entre champignons...).
La "mue" (c'est ainsi que les tetanë désignent eux-mêmes le corps qu'il viennent de quitter ou celui qu'ils vont prendre), lorsqu'elle est abandonnée, durcit en quelques heures et prend une couleur dans des teintes de brun/jaune et à la texture à mi chemin entre celle du bois et de la pierre. Ces mues usagées peuvent alors être ramassées et font de magnifiques petites décorations qu'apprécient particulièrement certains petits peuples ainsi que les badilim. Le changement de mue est apparemment instantané et irréversible. On peut cependant noter que chaque mue qu'occupe un tetanë au cours de sa vie est sensiblement identique, mais que les tetanë n'ont pas nécessairement la forme de champignons existant indépendamment d'eux, bien qu'il existe des tetanë-cèpes ou des tetanë-girolles, etc... Ce mode de transport fait qu'il est impossible de suivre l'évolution d'un tetanë sur une grande période, ce qui gène considérablement toute observation : nous n'avons par conséquent aucune idée de leur durée de vie ou de leur mode de reproduction.
L'on trouve les tetanë dans tous les lieux d'Oneira où poussent des champignons, à l'exception toutefois de l'Edanel, ce qui nous renseigne sur le caractère magique de ces créatures que l'on classe donc usuellement parmi les petits peuples magiques en dépit de leurs particularités (ceci dit, d'autres créatures insolites telles les buisserons figurent elles aussi dans tous les recensements du petit peuple). Notons cependant que bien que les tetanë soient manifestement des créatures magiques, ils ne semblent pas exercer d'activité particulière dans ce sens et sont probablement incapables réaliser le moindre sortilège.
Les difficultés d'observation durable des tetanë font qu'on ne peut guère faire que des hypothèses quant à leurs habitudes de vie ou leur comportement social. On suppose qu'ils se nourrissent grâce à leurs racines car, bien que la plupart des tetanë ait une bouche, ils semblent ne s'en servir que pour parler, et non boire ou manger. La communication des tetanë constitue un autre mystère que certaines théories tentent d'expliquer par l'établissement d'un lien psychique basique avec la personne avec laquelle ils veulent communiquer. De fait, ils semblent employer toujours la langue maternelle de leur interlocuteur, quelle que soit sa race.
Les tetanë vivent manifestement indifféremment en groupe ou seuls, n'accordant généralement que peu ou pas d'importance à leurs congénères avec lesquels ils ne semblent pas communiquer (en tout cas, pas de manière visible ou compréhensible par leurs observateurs). L'intelligence et la capacité de communiquer des tetanë semble rester très réduite : ils ne parlent que de ce qui les intéresse (à savoir le danger de se faire écraser, le temps trop sec, trop chaud ou trop froid, l'état de leur environnement proche et, plus largement, de la forêt ou du pré où ils se trouvent) et n'ont qu'une mémoire relativement réduite et sélective : interroger un tetanë serait agir en pure perte : au mieux ils répondront de manière évasive - et souvent sans aucun rapport avec la question de départ -, au pire ils entameront un déplacement vers une autre mue, protestant copieusement la cause du dérangement.
D'un point de vue global, les tetanë réagissent de la même manière avec tout le monde, humains ou petits peuples comme animaux ou, même, plantes : les tetanë s'adresseront exactement de la même manière à un sced qu'à un fraisier ou un escargot. Bien connus pour leur caractère ronchon et peu engageant (là encore, le parallèle avec le buisseron est à remarquer), ils aspirent avant tout à la tranquillité. On a supposé que les tetanë ont un rôle de " gardiens de la forêt " sensiblement identique à celui des davys-mirë, quoique relatif à de plus petites choses. Si tel est le cas cependant, rien dans leur façon d'agir ne semble le prouver de manière formelle, sinon le semblant d'obéissance que semblent manifester les plantes de leur entourage, ou la grande estime que leur manifestent les très petits peuples. Il reste que leur présence est un gage de bonne santé de leur environnement, mais personne n'a pu établir clairement qui de l'arrivée des tetanë ou de l'amélioration de la santé de l'emplacement survient en premier.
Le goût des mues fraîches de tetanë, particulièrement détestable, semble avoir les avoir protégés des prédateurs depuis toujours. Cette absence de danger, conjuguée à la grande rapidité de leur déplacement en cas de menace (les cas de déforestation ou d'incendies semblent n'avoir conduit qu'à une redistribution des tetanë sur le territoire, et non pas à une extinction locale) n'a cependant pas visiblement provoqué d'accroissement notable de la population. Ainsi, certaines théories invitent à considérer que les tetanë soient immortels et aient fait partie des toutes premières formes de vie d'Oneira. La genèse de Délomaque semble d'ailleurs abonder dans ce sens, puisque l'on peut y lire que les tetanë naquirent des étoiles d'Eilanor tombées sur les champignons de la maison de Maveneva.
Concernant le goût des tetanë, l'on peut citer également la légende de Pelina Fleur. Cette badilim prétendait pouvoir faire de n'importe quel ingrédient non toxique un bon repas. L'un de ses voisins, piqué de jalousie, lui amena un panier contenant plusieurs mues fraîches de tetanë en la mettant au défi de les cuisiner de manière savoureuse. Cinq années de travail acharné donnèrent lieu à d'excellentes recettes, mais aucune ne contenait les fameuses mues. Pelina s'avoua finalement vaincue. De cette défaite sont nées diverses expressions typiques ("mauvais comme un tetanë" (se dit de quelque chose d'incomestible), "être de la graine de tetanë" (se dit d'un bon à rien), "faire de la cuisine de tetanë" ou "faire muer un repas" (se dit d'un plat particulièrement raté, fait rare parmi les badilim qui n'utilisent guère l'expression qu'à l'encontre de la cuisine humaine)). C'est également chez les badilim que l'on trouve la toute première trace écrite de l'existence des tetanë dans un livre de cuisine intitulé la Clef des Champignons (notons qu'il s'agit là de l'un des plus anciens herbiers d'Oneira dont on ait pu retrouver la trace et qui, selon les rumeurs badilim, date de "quelques heures après l'an zéro, probablement avant la collation de quatre heures") : sans s'étendre sur le sujet, il nomme simplement les tetanë et montre un croquis succinct accompagné de la mention "à éviter absolument, incuisinable".
Durée de vie moyenne : inconnue.
Taille : variable selon le type d'individu.
Cycle de vie : variable selon le type d'individu.
Localisation : variable selon le type d'individu.
Période : variable selon le type d'individu.
Fête des tetanë : mavä aenvë.
Le peuple des tetanë (de "tetaini", champignon, et "malteane", parler) est l'un des plus singuliers qui soit en Oneira. Ni tout à fait animal, ni tout a fait végétal, le tetanë ressemble à un champignon pourvu d'un nez, d'yeux et, parfois, d'une bouche. Ils sont capables de parler, et s'ils ne brillent pas nécessairement par leur intelligence, savent largement se faire comprendre.
Parmi les nombreux mystères qui entourent l'existence des tetanë, leur mode de transport est sans conteste le premier et le plus insolite. Chaque tetanë semble être relié à un réseau souterrain d'où émerge un certain nombre de champignons "normaux" (on en a dénombré parfois jusqu'à cinquante, mais ce chiffre est à prendre avec précaution au vu de la difficulté du référencement). Il semble que lorsqu'un tetanë souhaite se rendre quelque part, il se déplace jusqu'à un champignon préexistant ou fait "pousser" un champignon à l'endroit donné. Lorsque le champignon réceptacle est à la convenance du tetanë, celui-ci vient "l'habiter" (de nombreuses études ont été réalisée à ce sujet, mais personne encore n'a réussi à comprendre ce qu'il se passe réellement lors de la "mue" du tetanë : les théories vont de la mort et réincarnation instantanée du tetanë d'une mue à l'autre, jusqu'à la téléportation, en passant par des notions de conscience partagée entre champignons...).
La "mue" (c'est ainsi que les tetanë désignent eux-mêmes le corps qu'il viennent de quitter ou celui qu'ils vont prendre), lorsqu'elle est abandonnée, durcit en quelques heures et prend une couleur dans des teintes de brun/jaune et à la texture à mi chemin entre celle du bois et de la pierre. Ces mues usagées peuvent alors être ramassées et font de magnifiques petites décorations qu'apprécient particulièrement certains petits peuples ainsi que les badilim. Le changement de mue est apparemment instantané et irréversible. On peut cependant noter que chaque mue qu'occupe un tetanë au cours de sa vie est sensiblement identique, mais que les tetanë n'ont pas nécessairement la forme de champignons existant indépendamment d'eux, bien qu'il existe des tetanë-cèpes ou des tetanë-girolles, etc... Ce mode de transport fait qu'il est impossible de suivre l'évolution d'un tetanë sur une grande période, ce qui gène considérablement toute observation : nous n'avons par conséquent aucune idée de leur durée de vie ou de leur mode de reproduction.
L'on trouve les tetanë dans tous les lieux d'Oneira où poussent des champignons, à l'exception toutefois de l'Edanel, ce qui nous renseigne sur le caractère magique de ces créatures que l'on classe donc usuellement parmi les petits peuples magiques en dépit de leurs particularités (ceci dit, d'autres créatures insolites telles les buisserons figurent elles aussi dans tous les recensements du petit peuple). Notons cependant que bien que les tetanë soient manifestement des créatures magiques, ils ne semblent pas exercer d'activité particulière dans ce sens et sont probablement incapables réaliser le moindre sortilège.
Les difficultés d'observation durable des tetanë font qu'on ne peut guère faire que des hypothèses quant à leurs habitudes de vie ou leur comportement social. On suppose qu'ils se nourrissent grâce à leurs racines car, bien que la plupart des tetanë ait une bouche, ils semblent ne s'en servir que pour parler, et non boire ou manger. La communication des tetanë constitue un autre mystère que certaines théories tentent d'expliquer par l'établissement d'un lien psychique basique avec la personne avec laquelle ils veulent communiquer. De fait, ils semblent employer toujours la langue maternelle de leur interlocuteur, quelle que soit sa race.
Les tetanë vivent manifestement indifféremment en groupe ou seuls, n'accordant généralement que peu ou pas d'importance à leurs congénères avec lesquels ils ne semblent pas communiquer (en tout cas, pas de manière visible ou compréhensible par leurs observateurs). L'intelligence et la capacité de communiquer des tetanë semble rester très réduite : ils ne parlent que de ce qui les intéresse (à savoir le danger de se faire écraser, le temps trop sec, trop chaud ou trop froid, l'état de leur environnement proche et, plus largement, de la forêt ou du pré où ils se trouvent) et n'ont qu'une mémoire relativement réduite et sélective : interroger un tetanë serait agir en pure perte : au mieux ils répondront de manière évasive - et souvent sans aucun rapport avec la question de départ -, au pire ils entameront un déplacement vers une autre mue, protestant copieusement la cause du dérangement.
D'un point de vue global, les tetanë réagissent de la même manière avec tout le monde, humains ou petits peuples comme animaux ou, même, plantes : les tetanë s'adresseront exactement de la même manière à un sced qu'à un fraisier ou un escargot. Bien connus pour leur caractère ronchon et peu engageant (là encore, le parallèle avec le buisseron est à remarquer), ils aspirent avant tout à la tranquillité. On a supposé que les tetanë ont un rôle de " gardiens de la forêt " sensiblement identique à celui des davys-mirë, quoique relatif à de plus petites choses. Si tel est le cas cependant, rien dans leur façon d'agir ne semble le prouver de manière formelle, sinon le semblant d'obéissance que semblent manifester les plantes de leur entourage, ou la grande estime que leur manifestent les très petits peuples. Il reste que leur présence est un gage de bonne santé de leur environnement, mais personne n'a pu établir clairement qui de l'arrivée des tetanë ou de l'amélioration de la santé de l'emplacement survient en premier.
Le goût des mues fraîches de tetanë, particulièrement détestable, semble avoir les avoir protégés des prédateurs depuis toujours. Cette absence de danger, conjuguée à la grande rapidité de leur déplacement en cas de menace (les cas de déforestation ou d'incendies semblent n'avoir conduit qu'à une redistribution des tetanë sur le territoire, et non pas à une extinction locale) n'a cependant pas visiblement provoqué d'accroissement notable de la population. Ainsi, certaines théories invitent à considérer que les tetanë soient immortels et aient fait partie des toutes premières formes de vie d'Oneira. La genèse de Délomaque semble d'ailleurs abonder dans ce sens, puisque l'on peut y lire que les tetanë naquirent des étoiles d'Eilanor tombées sur les champignons de la maison de Maveneva.
Concernant le goût des tetanë, l'on peut citer également la légende de Pelina Fleur. Cette badilim prétendait pouvoir faire de n'importe quel ingrédient non toxique un bon repas. L'un de ses voisins, piqué de jalousie, lui amena un panier contenant plusieurs mues fraîches de tetanë en la mettant au défi de les cuisiner de manière savoureuse. Cinq années de travail acharné donnèrent lieu à d'excellentes recettes, mais aucune ne contenait les fameuses mues. Pelina s'avoua finalement vaincue. De cette défaite sont nées diverses expressions typiques ("mauvais comme un tetanë" (se dit de quelque chose d'incomestible), "être de la graine de tetanë" (se dit d'un bon à rien), "faire de la cuisine de tetanë" ou "faire muer un repas" (se dit d'un plat particulièrement raté, fait rare parmi les badilim qui n'utilisent guère l'expression qu'à l'encontre de la cuisine humaine)). C'est également chez les badilim que l'on trouve la toute première trace écrite de l'existence des tetanë dans un livre de cuisine intitulé la Clef des Champignons (notons qu'il s'agit là de l'un des plus anciens herbiers d'Oneira dont on ait pu retrouver la trace et qui, selon les rumeurs badilim, date de "quelques heures après l'an zéro, probablement avant la collation de quatre heures") : sans s'étendre sur le sujet, il nomme simplement les tetanë et montre un croquis succinct accompagné de la mention "à éviter absolument, incuisinable".
Extrait de Le buisson qui parle, par Alos'Duilni.
Les trow, fisma, iseve ou fils d'arbre
Répartition hommes/femmes : inconnue, probablement inexistante.
Durée de vie : inconnue.
Taille : 2 Ã 2,5pe..
Poids : inconnu.
Cycle de vie : nocturne.
Localisation : forêts, bois et vergers, tous lieux proches des arbres.
Période : toute l'année.
Fête : sevï frel.
Les oneiriens surnomment volontiers le trow "fisma" ou "iseve", ce qui pourrait se traduire par "esprit jeune" (de fin et, probablement, nasema) et "fils d'arbre" (iseve est probablement un jeu de mots issu de la contraction des mots isene et seve), deux références aux principales caractéristiques du trow. Le trow est une créature énergique et capricieuse au corps rond, aux ailes circulaires, nervurées et transparentes, aux oreilles, aux doigts et à la queue longs et pointus, semblables aux branches des arbres dans lesquels il vit et dont il ne s'éloigne que rarement. On pense que les trow sont de couleur noire, mais il est en vérité très difficile de les observer car ils aiment se tenir à contre-jour dans la lumière de la lune ou, plus rarement, celle du soleil, les trow ne se montrant en général que la nuit.
On sait peu de choses sur la vie des trow car bien qu'il soit relativement courant d'en apercevoir de nuit dans les forêts, les bois ou les vergers, ils semblent disparaître durant la journée. De plus, le trow semble muet et on ne percevra de sa présence que le léger bruit du battement de ses ailes, quelques craquements semblant provenir de ses membres, et, parfois, un rire aigü. Le trow semble être de nature solitaire, bien que certaines déclarations provenant d'Ar'Mirë'Ys ou du Mirëli mentionnent une très grande concentration de trow dans certains lieux précis. Les contes populaires tendent à faire du trow un esprit des bois plus qu'une créature véritable, ce que semblent pourtant démentir les témoignages émanant d'autres représentants du petit peuple. Il semble que les trow ne détiennent pas de grandes capacités magiques, ou, du moins, qu'ils n'en font pas usage lorsqu'ils sont observés, sinon peut-être de manière détournée. Ainsi, l'on prétend qu'ils peuvent altérer les sens et générer des illusions pour effrayer les gens ou, au contraire, les rassurer.
Amical ou malfaisant selon l'heure, le lieu ou l'individu auquel il a affaire, le trow est complètement imprévisible et se montre capable du meilleur comme du pire. Ainsi il peut accompagner les voyageurs dans le noir afin d'éviter qu'ils s'égarent, indiquer les points d'eau, éloigner les bêtes sauvages, ou, tout au contraire, perdre les promeneurs, les attirer vers quelque danger ou, le plus souvent, leur tirer les oreilles et les harceler par un incessant nombre de frasques les plus diverses. Il semble que l'humeur du trow dépende en partie de la manière dont on l'a surpris : vu à contre-jour, comme il l'apprécie, il se montrera aimable ou, au pire, indifférent, tandis qu'aperçu dans l'ombre il se sentira trahi et offensé et s'autorisera à jouer de fort mauvais tours.
NDR : Notons que les trow auraient tout aussi bien pu être classés sous la rubrique des "très petits peuples magiques", mais leur aspect physique semblable à un assemblage de branches rappelant celui des davys-mirë, ils ont été placés dans la rubrique où figurent ces derniers.
Durée de vie : inconnue.
Taille : 2 Ã 2,5pe..
Poids : inconnu.
Cycle de vie : nocturne.
Localisation : forêts, bois et vergers, tous lieux proches des arbres.
Période : toute l'année.
Fête : sevï frel.
Les oneiriens surnomment volontiers le trow "fisma" ou "iseve", ce qui pourrait se traduire par "esprit jeune" (de fin et, probablement, nasema) et "fils d'arbre" (iseve est probablement un jeu de mots issu de la contraction des mots isene et seve), deux références aux principales caractéristiques du trow. Le trow est une créature énergique et capricieuse au corps rond, aux ailes circulaires, nervurées et transparentes, aux oreilles, aux doigts et à la queue longs et pointus, semblables aux branches des arbres dans lesquels il vit et dont il ne s'éloigne que rarement. On pense que les trow sont de couleur noire, mais il est en vérité très difficile de les observer car ils aiment se tenir à contre-jour dans la lumière de la lune ou, plus rarement, celle du soleil, les trow ne se montrant en général que la nuit.
On sait peu de choses sur la vie des trow car bien qu'il soit relativement courant d'en apercevoir de nuit dans les forêts, les bois ou les vergers, ils semblent disparaître durant la journée. De plus, le trow semble muet et on ne percevra de sa présence que le léger bruit du battement de ses ailes, quelques craquements semblant provenir de ses membres, et, parfois, un rire aigü. Le trow semble être de nature solitaire, bien que certaines déclarations provenant d'Ar'Mirë'Ys ou du Mirëli mentionnent une très grande concentration de trow dans certains lieux précis. Les contes populaires tendent à faire du trow un esprit des bois plus qu'une créature véritable, ce que semblent pourtant démentir les témoignages émanant d'autres représentants du petit peuple. Il semble que les trow ne détiennent pas de grandes capacités magiques, ou, du moins, qu'ils n'en font pas usage lorsqu'ils sont observés, sinon peut-être de manière détournée. Ainsi, l'on prétend qu'ils peuvent altérer les sens et générer des illusions pour effrayer les gens ou, au contraire, les rassurer.
Amical ou malfaisant selon l'heure, le lieu ou l'individu auquel il a affaire, le trow est complètement imprévisible et se montre capable du meilleur comme du pire. Ainsi il peut accompagner les voyageurs dans le noir afin d'éviter qu'ils s'égarent, indiquer les points d'eau, éloigner les bêtes sauvages, ou, tout au contraire, perdre les promeneurs, les attirer vers quelque danger ou, le plus souvent, leur tirer les oreilles et les harceler par un incessant nombre de frasques les plus diverses. Il semble que l'humeur du trow dépende en partie de la manière dont on l'a surpris : vu à contre-jour, comme il l'apprécie, il se montrera aimable ou, au pire, indifférent, tandis qu'aperçu dans l'ombre il se sentira trahi et offensé et s'autorisera à jouer de fort mauvais tours.
NDR : Notons que les trow auraient tout aussi bien pu être classés sous la rubrique des "très petits peuples magiques", mais leur aspect physique semblable à un assemblage de branches rappelant celui des davys-mirë, ils ont été placés dans la rubrique où figurent ces derniers.
Extrait de Le buisson qui parle, par Alos'Duilni.