Les monnaies magiques des humains
Le dilun d'Hosaen
Le dilun est peut-être l'une des monnaies les plus anciennes d'Oneira. Il n'est utilisé pratiquement qu'en Hosaen. On le reconnaît aisément à sa forme carrée, percée d'un losange, d'un rond ou d'un triangle en fonction de sa valeur. Le dilun d'Hosaen est composé exclusivement de bronze doré, mais ce n'est pas ce qui fait sa valeur : monnaie magique par excellence, c'est sa teneur en magie qui définit son prix. Le dilun est, par excellence, la monnaie des mages d'Hosaen, mais depuis l'ouverture de l'île, il est courant de l'utiliser entre mages ou sorciers, notamment à Laiirna.
D'après La Bourse oneirienne, édition de 1041, par Sor-Tergin.
Le kelrä d'Hasean
Le kelrä est souvent mis en comparaison avec le dilun d'Hosaen pour ses propriétés particulières et pour son ancienneté. Plutôt rare, puisque l'île d'Hasean reste essentiellement adepte des échanges et du troc, le kelrä se présente sous la forme de pièces rondes ou ovales en bronze argenté, le plus souvent très épaisses. La valeur réelle du kelrä n'est perceptible que par les sorciers, en ce que chaque pièce contient un élément magique prisonnier du métal : il peut ainsi s'agir de plantes rares, de métaux, de parties animales ou de tout autre ingrédient magique dont la rareté ou le coût déterminent la valeur de la pièce. Il est probable que le kelrä est le descendant d'un simple système de conservation d'ingrédients rares et coûteux, tout sorcier étant capable d'extraire de la pièce de bronze l'objet qu'elle contient. Les pièces "vides", appelées "bas kelrä" ou "kelränës", imprégnées de l'essence de l'ingrédient qu'elles ont contenu, conservent en partie leur valeur, surtout si elles sont anciennes. Contrairement au dilun d'Hosaen, le kelrä n'est accepté nulle part hors d'Hasean, sauf peut-être dans un très petit cercle de sorciers du continent.
D'après La Bourse oneirienne, édition de 1041, par Sor-Tergin.
Le tujë d'Alakh'Sun
Les pièces d'or, d'argent, de bronze et de fer du tujë sunien sont émises par l'Université de Laiirna qui en détermine la valeur. Le pictogramme complexe frappé sur l'une des faces est impossible à contrefaire et authentifie les pièces, tandis que le symbole plus simple gravé sur l'autre face indique sa valeur et fixe les enchantements posés sur la pièce (repousse les voleurs, attire l'attention du propriétaire qui, ainsi, ne les perdra pas : les pièces de tujë réagissent à quelques mots de pouvoir simple qu'on enseigne aux enfants dès leur plus jeune âge). Bien que le tujë soit utilisé par tous en Alakh'Sun, il est, dans le reste d'Oneira, accepté avec une certaine réticence (comme la plupart des monnaies magiques), mais reste l'incontournable monnaie d'échange entre mages et sorciers.
D'après La Bourse oneirienne, édition de 1041, par Sor-Tergin.