Sev'Oimar, ville du port




roisième ville du Pyrelos en population, avec ses 60 000 habitants, Sev'Oimar est aussi la capitale de l'Oel'Laïr et le premier port de transport de voyageurs au Pyrelos (surtout depuis la fondation d'Illéranyne en 1021), de part sa place idéale sur le détroit entre les mers d'Oivan et d'Oiventean. Cette position unique fait de Sev'Oimar une ville très ouverte sur tout Oneira, et un grand port commercial (notamment avec le Sarelos, l'Eranos depuis 1016, et Illéranyne depuis 1021) par lequel transitent des marchandises venues de tout le Pyrelos et destinées à être vendues dans tout Oneira.

Remparts de Sev'Oimar, par Erana.

Description générale de la ville


Sev'Oimar est une ville cosmopolite à majorité humaine. On y croise toute l'année de nombreux voyageurs venus de tout Oneira, et la population permanente de la ville compte, outre les humains, de nombreuses autres races de tous horizons (fylias, nains, badilim, démor (jamais intra-muros), lubeun, et même gnomes, etc...). Il y a, à Sev'Oimar, une différence moindre entre les différentes classes sociales que dans les autres grandes cités du pays. Quels que soient les quartiers, la population est mélangée, sans soucis de race, de rang ni de métier.
La ville s'oriente le long de deux axes principaux : la rue blanche et la rue du chant de l'eau, traversant la ville du Nord au Sud, mais on observe à Sev'Oimar de nombreuses rues commerçantes très animées, disposées en arc de cercle autour du vieux port. Comme toutes les villes pyreliennes, Sev'Oimar compte un important quartier administratif (ici situé au coeur même de la ville, un château fortifié dans lequel séjourne la famille royale en déplacement, et où réside le gouverneur de la ville, un quartier de casernes réservées à la milice et à l'armée de métier, accolé au château. Le grand temple de Numeal, unique temple d'importance de la ville, se trouve (et c'est là un fait unique dans les grandes villes pyreliennes), aux abords immédiats du château et à proximité des casernes : ce fait unique est dû à l'héritage militaire de la ville, ayant servi depuis toujours d'avant poste au Pyrelos, et dont la vocation était de défendre le reste du pays contre les attaques venant de la mer d'Oivan. L'architecture militaire se retrouve dans toute la ville, où l'on compte un plus grand nombre de garnisons, et surtout des remparts plus épais et plus fonctionnels que dans les autres villes importantes. Le rempart, une des merveilles de la ville, est jalonné par douze grandes tours ou fortins, siège d'importantes garnisons militaires (et non miliciennes), et date du règne d'Ylnor-le-Jeune.

Plan de Sev'Oimar, cliquez pour agrandir.

Les marchés, les ports, les docks


La ville de Sev'Oimar compte, depuis plusieurs siècles, deux ports :
Le vieux port, à l'Est du cap de Laglin, est depuis plusieurs années réservé essentiellement aux pêcheurs.
Le nouveau port, à l'Ouest du cap, plus généralement dédié au transport de voyageurs et de marchandises.
Au Sud du nouveau port se trouvent les docks et les hangars, gardés par la milice, où sont conservées les marchandises avant d'être exportées dans les autres pays d'Oneira. A l'Est du vieux port se trouve le "vieux marché", qui compte essentiellement un marché permanent aux poissons.
Sev'Oimar est une ville très commerçante. Les marchés y sont concentrés le long des deux ports, sur le vieux marché, et le long des rues en arc de cercle s'étendant autour de l'ancien port. On compte également dans toute la ville de très nombreux marchés temporaires (dont les fameux marchés saisonniers de la place des Cinq Marins) et marchés de quartiers sur toutes les places de la ville. Outre les richesses tirées du transit de marchandises, Sev'Oimar exporte une bonne partie du produit de la pêche, très abondante au large de ses côtes.
Le travail est abondant, à Sev'Oimar, du fait du grand nombre de navires accostant quotidiennement au port. Il est aisé de trouver travail et main d'oeuvre bon marché parmi les divers immigrés et autres aventuriers venus découvrir le monde, et le Pyrelos.

Les Temples


Comme nous l'avons dit plus haut, Sev'Oimar ne compte qu'un seul temple d'importance : le temple de Numeal, à l'Est de la ville, proche du château du gouverneur. Ce temple est, au Pyrelos, l'un des plus spécialisés dans l'art de guérir. Cette tradition de guérison et cette spécialité très éprouvée des prêtres formés à Numeal procèdent encore une fois du passé militaire de la ville, où les prêtres étaient chargés de soigner et de guérir les soldats et les marins blessés au combat.
La ville compte moins de petits temples et de sanctuaires que les autres cités du Pyrelos, et la ferveur y est moins présente, du fait des nombreux étrangers, et descendants d'étrangers, établis dans la ville. Cependant, les prêtres de Sev'Oimar administrent l'une des plus riches bibliothèque du pays, datant à priori de la fin de la dynastie des Lelney.

Vivre à Sev'Oimar


Ville souvent qualifiée d'ingouvernable du fait des grandes différences culturelles de la population, de sa taille, de la configuration de la ville, et de l'animation qu'on y trouve, Sev'Oimar est régie d'une main de fer par le gouverneur Kal-Tarin, mis en place par Pameros lui-même en 1006, afin de rétablir l'ordre et la sécurité dans la cité.
Kal-Tarin a instauré dès son arrivée à Sev'Oimar une milice spécialisée pour faire face à l'afflux permanent de personnes venant de tous les pays d'Oneira, et à toutes les difficultés que cela entraîne (circulation, émeutes, vol, etc...). Il ne fait pas bon voler et être pris la main dans le sac à Sev'Oimar où une justice sévère règne plus qu'ailleurs encore. Néanmoins, les débordements existent, bien que rares, et sont encore plus sévèrement punis depuis 1021, Kal-Tarin tenant à établir à Sev'Oimar une aussi bonne réputation d'ordre et d'accueil que celle de Pymarée.
Notons une particularité unique à Sev'Oimar : pour devenir citoyen de la ville, un service militaire minimal est obligatoire (huit mois de service militaire, et un an de service dans la milice), afin que la ville soit assurée d'une protection en cas de guerre, et de susciter parmi les étrangers en cours d'intégration une forte conscience citoyenne et un sentiment d'appartenance à la cité. Nombreux sont les opposants à ce service obligatoire d'intégration (d'aucun prétendent qu'il est une insulte au pacte d'Illéranyne assurant la paix entre les pays signataires), car la paix dure depuis de nombreuses années. Mais la situation ne devrait pas changer avant le départ de Kal-Tarin, qui ne semble pas encore à l'ordre du jour.
Ajoutons encore que la conscription des jeunes hommes est, à Sev'Oimar, d'une durée obligatoire de quatre ans, et ce même pour les aspirants à la prêtrise ou les fils d'artisans, sauf dérogation spéciale, dans un souci de discipliner la population et d'en renforcer la cohésion face aux nombreuses cultures et origines qu'elle connaît.

A voir à Sev'Oimar


Le rempart : Merveille architecturale militaire, le rempart ceinturant la ville de Sev'Oimar est en partie accessible depuis 1041.
La grande bibliothèque : Considérée comme l'une des plus fournies et des plus anciennes du Pyrelos, la grande bibliothèque du quartier des scribes au Sud du grand temple de Numeal est ouverte à tous, sauf au mois de vielor et de sameï où elle n'est réservée qu'au seul usage des prêtres.
Le vieux port : Lieu de vie par excellence, le vieux port, et par extension le vieux marché, sont incontournables pour prendre conscience de la richesse des cultures oimaréennes.
Les rues commerçantes : Disposées en arc de cercle autour du vieux port, vous trouverez dans ces rues des produits venus de tout Oneira.
Les tavernes : De nuit, les tavernes oimaréennes sont incontournables pour les intrépides. Vous y verrez toutes sortes de choses...

Extrait du "Dossier Pyrelos", Gwanys, Illéranyne.