Drogues et tabacs des terres d'Oneira
L'eilinmenan, ou "baiser d'ange"
L'eilinmenan, ou "baiser d'ange", est une vapeur mauve pâle, recueillie dans des sphérules de verre, d'un diamètre environ égal à la longueur d'un pouce de femme. Cette vapeur se consomme à l'aide d'un nahralom dans le réservoir duquel on brise les sphérules d'eilinmenan. L'eilinmenan est une émanation chtonienne méphitique. Elle s'échappe d'une série de brèches situées au nord-ouest de la Snedanlay, au niveau de l'Urkel Kahrkalden. Urkel Kahrkalden signifie "Sceau du Tombeau de Pierre" ; c'est là qu'a été cautérisée la plaie de la montagne, plaie infligée par l'explosion de magie employée à de mauvaises fins. Cette explosion survint dans la région de l'actuel Ar'nok, en l'an 0. Le choc fit ployer la montagne et celle-ci se referma sur le carnage magique qui venait de se produire, engloutissant l'immense champ de bataille où gisaient des milliers de morts, comme un raz de marée rocheux. Il semblerait que, aux cours des siècles qui suivirent la catastrophe de l'an 0, les cadavres et la mauvaise magie engloutis par la montagne aient comme fermenté en son sein. On ignore ce que renferment exactement les entrailles de la Snedanlay, et l'on soupçonne quelque terrifiant secret... Les émanations d'eilinmenan sont une manifestation de cette mystérieuse activité souterraine, où se mêlent mort et magie.
L'eilinmenan est un puissant narcoleptique. Il ralentit le rythme cardiaque et diminue l'acuité des perceptions sensorielles (impression d'évoluer dans un monde flou et cotonneux ; sensation d'élévation, de flottement dans les airs et de vertige ; atténuation des sons, perçus comme lointains, etc). Le baiser d'ange procure à celui qui l'absorbe une sensation d'apaisement, d'extrême bien-être, d'extase. Mais, à terme, il amoindrit les forces vitales de l'individu et altère son esprit. Le consommateur d'eilinmenan est alors victime d'hallucinations visuelles et auditives ; il se croit entouré de fantômes et d'esprits maléfiques, qui l'appellent et le harcèlent sans cesse, jusqu'à lui faire complètement perdre la raison. Nombreux sont ceux qui se suicident de désespoir et d'effroi. A moins que leur c½ur ne lâche, ou que leur corps meurt d'épuisement, vidé de toute force vitale... Aucun moyen de désintoxiquer définitivement les consommateurs d'eilinmenan n'est répertorié à ce jour. La dépendance est immédiate et irrévocable. Qui accepte un jour le baiser de l'ange, jamais ne s'en défera.
Le nahralom, ou pipe de Pha, est une pipe dotée d'un long tuyau flexible, permettant d'aspirer toutes sortes de substances vaporeuses (tabac, feld, eilinmenan, brumes magiques etc), lesquelles sont stockées dans un réservoir de verre renflé. Ils peuvent être de véritables ½uvres d'art. On trouve chez les rois et chez les plus riches habitants d'Oneira des modèles somptueux, fabriqués avec des métaux précieux, finement ouvragés, et du verre coloré. Le roi Pha était, selon la légende, immortel. Désespéré de voir disparaître les uns après les autres tous les membres de sa famille, tous ses amis et tous ses gens, il se mit en tête de recueillir, au moment de leur mort, leur âme s'échappant de leur corps dans leur dernier soupir, et de l'absorber, pour garder toujours en lui l'être aimé qui venait à mourir. Pha fit donc systématiquement enfermer dans une petite fiole de verre soufflé, le dernier soupir des personnes qu'il chérissait. Et il demanda qu'on lui fabrique un instrument grâce auquel il pourrait respirer les âmes ainsi recueillies sans rien en perdre. Un jeune inventeur du royaume lui apporta une pipe pourvue d'un réservoir de verre, qu'il avait baptisée "nahrfin" (inhale-âme) : l'ancêtre du nahralom.
Il existe trois types de nahralom : les pyrenahralom, les oleïanarhalom et les syllisaynahralom. Le pyrenahralom est le modèle, pourvu d'un réservoir à eau, le plus répandu et le plus utilisé. Il s'utilise pour fumer du tabac, de la feld ou pour inhaler des décoctions de plantes et de fleurs. Les deux autres modèles de nahralom sont utilisés pour inhaler des substances renfermées dans des sphérules de verre ou des fioles sphériques. L'oleïanarhalom, ou "nahralom-bulle", comporte un réservoir de verre de forme sphérique, d'où le nom d'oleïanahralom. Ce réservoir est doté d'un large bec, recourbé, suffisamment long pour que, lorsque l'on y introduit une sphérule, celle-ci prenne de la vitesse et se brise en tombant au fond du réservoir. Aussitôt après y avoir glissé la sphérule, on referme le bec avec un bouchon de verre, afin d'empêcher que les vapeurs ne s'échappent. Le réservoir est dévissable, pour permettre à l'utilisateur de vider les éclats de verre. Enfin, le syllisaynahralom, ou "nahralom en cloche", est composé de deux renflements de verre. Le premier de ces renflements, en forme de cloche légèrement étranglée à la base, sert à recueillir fumées et vapeurs. A la base de cette cloche, une couronne de petites pointes, dirigées vers l'intérieur, permet de briser les sphérules de vapeur lorsque l'on pose le nahralom dessus. Le deuxième renflement de verre constitue le réservoir lui-même. Ce type de nahralom est probablement le plus beau et le plus sophistiqué de tous, mais il comporte un inconvénient principal : un geste maladroit peut le faire se renverser, au risque de laisser échapper les vapeurs qu'il contient, ou au risque que l'utilisateur, souvent dans un état second, ne se blesse avec le verre brisé des sphérules.
L'eilinmenan est un puissant narcoleptique. Il ralentit le rythme cardiaque et diminue l'acuité des perceptions sensorielles (impression d'évoluer dans un monde flou et cotonneux ; sensation d'élévation, de flottement dans les airs et de vertige ; atténuation des sons, perçus comme lointains, etc). Le baiser d'ange procure à celui qui l'absorbe une sensation d'apaisement, d'extrême bien-être, d'extase. Mais, à terme, il amoindrit les forces vitales de l'individu et altère son esprit. Le consommateur d'eilinmenan est alors victime d'hallucinations visuelles et auditives ; il se croit entouré de fantômes et d'esprits maléfiques, qui l'appellent et le harcèlent sans cesse, jusqu'à lui faire complètement perdre la raison. Nombreux sont ceux qui se suicident de désespoir et d'effroi. A moins que leur c½ur ne lâche, ou que leur corps meurt d'épuisement, vidé de toute force vitale... Aucun moyen de désintoxiquer définitivement les consommateurs d'eilinmenan n'est répertorié à ce jour. La dépendance est immédiate et irrévocable. Qui accepte un jour le baiser de l'ange, jamais ne s'en défera.
Le nahralom, ou pipe de Pha, est une pipe dotée d'un long tuyau flexible, permettant d'aspirer toutes sortes de substances vaporeuses (tabac, feld, eilinmenan, brumes magiques etc), lesquelles sont stockées dans un réservoir de verre renflé. Ils peuvent être de véritables ½uvres d'art. On trouve chez les rois et chez les plus riches habitants d'Oneira des modèles somptueux, fabriqués avec des métaux précieux, finement ouvragés, et du verre coloré. Le roi Pha était, selon la légende, immortel. Désespéré de voir disparaître les uns après les autres tous les membres de sa famille, tous ses amis et tous ses gens, il se mit en tête de recueillir, au moment de leur mort, leur âme s'échappant de leur corps dans leur dernier soupir, et de l'absorber, pour garder toujours en lui l'être aimé qui venait à mourir. Pha fit donc systématiquement enfermer dans une petite fiole de verre soufflé, le dernier soupir des personnes qu'il chérissait. Et il demanda qu'on lui fabrique un instrument grâce auquel il pourrait respirer les âmes ainsi recueillies sans rien en perdre. Un jeune inventeur du royaume lui apporta une pipe pourvue d'un réservoir de verre, qu'il avait baptisée "nahrfin" (inhale-âme) : l'ancêtre du nahralom.
Il existe trois types de nahralom : les pyrenahralom, les oleïanarhalom et les syllisaynahralom. Le pyrenahralom est le modèle, pourvu d'un réservoir à eau, le plus répandu et le plus utilisé. Il s'utilise pour fumer du tabac, de la feld ou pour inhaler des décoctions de plantes et de fleurs. Les deux autres modèles de nahralom sont utilisés pour inhaler des substances renfermées dans des sphérules de verre ou des fioles sphériques. L'oleïanarhalom, ou "nahralom-bulle", comporte un réservoir de verre de forme sphérique, d'où le nom d'oleïanahralom. Ce réservoir est doté d'un large bec, recourbé, suffisamment long pour que, lorsque l'on y introduit une sphérule, celle-ci prenne de la vitesse et se brise en tombant au fond du réservoir. Aussitôt après y avoir glissé la sphérule, on referme le bec avec un bouchon de verre, afin d'empêcher que les vapeurs ne s'échappent. Le réservoir est dévissable, pour permettre à l'utilisateur de vider les éclats de verre. Enfin, le syllisaynahralom, ou "nahralom en cloche", est composé de deux renflements de verre. Le premier de ces renflements, en forme de cloche légèrement étranglée à la base, sert à recueillir fumées et vapeurs. A la base de cette cloche, une couronne de petites pointes, dirigées vers l'intérieur, permet de briser les sphérules de vapeur lorsque l'on pose le nahralom dessus. Le deuxième renflement de verre constitue le réservoir lui-même. Ce type de nahralom est probablement le plus beau et le plus sophistiqué de tous, mais il comporte un inconvénient principal : un geste maladroit peut le faire se renverser, au risque de laisser échapper les vapeurs qu'il contient, ou au risque que l'utilisateur, souvent dans un état second, ne se blesse avec le verre brisé des sphérules.
Extrait de "l'Usnumlugalin", l'Encyclopédie des Guérisseurs.
Les feld
Après des siècles passés à développer cette espèce végétale, le mot "feld" en lui-même ne signifie plus grand chose. Il faudrait parler des feld, car il en existe à présent de nombreuses variétés. Par usage, l'on continue d'appeler simplement "feld" la plus connue d'entre elles, et peut-être la plus ancienne, la mère de toutes les autres : la feld verte. Elle est la plus courante et la plus connue, celle que les badilim cultivent à Mar'Ev'Syra. La feld verte affecte très peu les badilim, mais elle cause aux humains de légers étourdissements, une détente, parfois une légère euphorie et très rarement de très légères hallucinations. Ces effets, qui ont contribué à la mauvaise réputation de la feld, ne se font pourtant sentir que lors des premières prises de feld, le temps que l'organisme s'adapte à ses effets qui disparaîtront alors complètement. Ainsi, plus on fume de feld verte, moins on en connaît d'effets négatifs. Par ailleurs, en dépit de la croyance populaire, la feld verte ne cause aucun phénomène d'accoutumance, sinon à son goût très agréable. La feld verte fraîche, mais plus particulièrement une fois séchée, peut être fumée à l'aide d'une pipe. Elle produira alors une fumée blanche, légèrement bleutée, idéale pour les concours de ronds de fumée dont beaucoup ont donné lieu à la création de grands événements où la feld est à l'honneur, comme lors de l'agen-iste au mois d'aenvë.
La feld verte peut atteindre deux pennes et demie de hauteur. C'est une plante à tige ramifiée, aux feuilles ovales larges, mousseuses, légèrement dentelées et velues, mesurant environ cinq à sept entailles de long pour quatre entailles de large. La couleur des fleurs varie selon les variétés, du blanc au rose violacé. Les fleurs sont groupées en grappes plus ou moins fournies, elles possèdent trois pétales longs et étroits, à bout arrondi. Fait méconnu, les feuilles et les fleurs peuvent être fumés, mais également mangés ou infusés. Les racines de la feld, dont le système est plus ou moins ramifié en fonction des sols, sont hautement toxiques, sauf pour certains petits peuples qui parviennent à en faire de délicieuses soupes.
La feld brune est l'autre variété connue de la feld. Reconnaissable à ses fleurs roses dont un pétale est foncé et presque rouge, elle est désignée ainsi car ses feuilles s'oxydent très vite, perdant leurs poils et prenant une couleur terreuse, parfois presque noire. Lorsque les feuilles sont séchées, elles se veinent de blanc. La feld brune est bien plus forte que la feld verte, et affecte même les badilim. On dira d'une personne qui a trop fumé de cette feld qu'elle est "ivre-brune". De fait, ceux qui la consomment ont généralement mauvaise réputation.
La feld rouge est la troisième variété "réelle" et communément connue de feld. C'est la favorite des nains. Elle est en fait une variété de feld verte adaptée à la culture en sous-sol. On la reconnaît à ses fleurs blanches, plus petite que celles de la feld verte, et à ses feuilles dont la couleur tire sur le rouge, d'où son nom. Si la feld rouge possède les mêmes propriétés que la feld verte des badilim, son goût diffère. On l'estime plus fort et plus poivré, autant lorsqu'elle est mangée que fumée. Il n'est pas très aisé de se procurer de la feld rouge, car les cultures sont difficiles et peu nombreuses, et que les nains s'en réservent la primeur.
Il existe bien d'autres variétés de feld plus ou moins connues localement, et nombreuses sont les petites cultures privées et uniques. Cependant, l'on donne à deux autres produits le nom de "feld" bien qu'ils ne soient pas (entièrement) produits à partir de la plante du même nom. Il s'agira de la rarissime feld bleue et de la feld-lenar.
La feld bleue est originaire d'Aÿnat et, dans une moindre mesure, d'Ar'Kalyven. Franchement hallucinogène, elle génère une très forte et très rapide dépendance. Il est réputé que la feld bleue fait virer au bleu la peau de ceux qui la consomment en abondance. En réalité, elle cause une cyanose en altérant la circulation sanguine. D'une couleur bleu azur, la feld bleue est en fait un mélange de mytaverb, de feld brune de pétales de bleuet et, probablement, d'autres baies, feuilles ou fleurs. Dangereuse, on la trouve rarement et sa vente est sévèrement condamnée par la plupart des pays.
La feld-lenar est tirée de la feuille du seve'lenar, arbuste du désert d'Eranos, qui, séchée et broyée, est l'ingrédient principal du mélange d'herbes que fume le peuple d'Eiluyn et dont il se sert également à des fins médicinales, puisqu'elle peut servir à ralentir les hémorragies. Pure, la feuille du seve'lenar connaît des applications chamaniques.
La feld verte peut atteindre deux pennes et demie de hauteur. C'est une plante à tige ramifiée, aux feuilles ovales larges, mousseuses, légèrement dentelées et velues, mesurant environ cinq à sept entailles de long pour quatre entailles de large. La couleur des fleurs varie selon les variétés, du blanc au rose violacé. Les fleurs sont groupées en grappes plus ou moins fournies, elles possèdent trois pétales longs et étroits, à bout arrondi. Fait méconnu, les feuilles et les fleurs peuvent être fumés, mais également mangés ou infusés. Les racines de la feld, dont le système est plus ou moins ramifié en fonction des sols, sont hautement toxiques, sauf pour certains petits peuples qui parviennent à en faire de délicieuses soupes.
La feld brune est l'autre variété connue de la feld. Reconnaissable à ses fleurs roses dont un pétale est foncé et presque rouge, elle est désignée ainsi car ses feuilles s'oxydent très vite, perdant leurs poils et prenant une couleur terreuse, parfois presque noire. Lorsque les feuilles sont séchées, elles se veinent de blanc. La feld brune est bien plus forte que la feld verte, et affecte même les badilim. On dira d'une personne qui a trop fumé de cette feld qu'elle est "ivre-brune". De fait, ceux qui la consomment ont généralement mauvaise réputation.
La feld rouge est la troisième variété "réelle" et communément connue de feld. C'est la favorite des nains. Elle est en fait une variété de feld verte adaptée à la culture en sous-sol. On la reconnaît à ses fleurs blanches, plus petite que celles de la feld verte, et à ses feuilles dont la couleur tire sur le rouge, d'où son nom. Si la feld rouge possède les mêmes propriétés que la feld verte des badilim, son goût diffère. On l'estime plus fort et plus poivré, autant lorsqu'elle est mangée que fumée. Il n'est pas très aisé de se procurer de la feld rouge, car les cultures sont difficiles et peu nombreuses, et que les nains s'en réservent la primeur.
Il existe bien d'autres variétés de feld plus ou moins connues localement, et nombreuses sont les petites cultures privées et uniques. Cependant, l'on donne à deux autres produits le nom de "feld" bien qu'ils ne soient pas (entièrement) produits à partir de la plante du même nom. Il s'agira de la rarissime feld bleue et de la feld-lenar.
La feld bleue est originaire d'Aÿnat et, dans une moindre mesure, d'Ar'Kalyven. Franchement hallucinogène, elle génère une très forte et très rapide dépendance. Il est réputé que la feld bleue fait virer au bleu la peau de ceux qui la consomment en abondance. En réalité, elle cause une cyanose en altérant la circulation sanguine. D'une couleur bleu azur, la feld bleue est en fait un mélange de mytaverb, de feld brune de pétales de bleuet et, probablement, d'autres baies, feuilles ou fleurs. Dangereuse, on la trouve rarement et sa vente est sévèrement condamnée par la plupart des pays.
La feld-lenar est tirée de la feuille du seve'lenar, arbuste du désert d'Eranos, qui, séchée et broyée, est l'ingrédient principal du mélange d'herbes que fume le peuple d'Eiluyn et dont il se sert également à des fins médicinales, puisqu'elle peut servir à ralentir les hémorragies. Pure, la feuille du seve'lenar connaît des applications chamaniques.
Extrait de "Cultures Badilim", par Ob-Feolye.
La larme d'Isha
Drogue méconnue et peu usitée, la larme d'Isha a perdu sa popularité ce dernier siècle à cause des ravages qu'elle cause sur les capacités magiques d'un individu. C'est le mage En-Lidhel qui, en 851, a démontré les effets néfastes de cette substance en réalisant une série d'expériences sur lui-même qui finirent par lui coûter la plus grande partie de ses aptitudes.
Le principal ingrédient de cette drogue est la substance visqueuse, transparente, sécrétée en été par l'hilrön, aussi appelé "étoile d'or", dans les régions du Sud-Est d'Oneira. C'est ce produit qui, raffiné, est adjoint à une quantité infime d'essence de fleur de trèfle-froid pour donner la larme d'Isha.
Drogue réputée dans le Sud d'Oneira aux alentours de l'an 700, la larme d'Isha est également considérée comme un poison léger et encore utilisé en tant que tel par quelques Faiseurs de Mort réputés. La prise d'une gorgée suffit à procurer à celui qui la boit une énergie inépuisable pour une durée d'une à deux heures en fonction de son état général. Il fut ainsi courant pour les guerriers d'en consommer avant un combat, car ses propriétés énergisantes et analgésiques rendaient apte à combattre même en cas de blessure grave. Lorsque les effets de la larme d'Isha se dissipent, un engourdissement prend cependant les membres et cause des tremblements convulsifs pouvant conduire à une tétanie temporaire. Il est toutefois possible de s'accoutumer à ces effets secondaires par une prise régulière et infime de la drogue sur une période de plusieurs mois.
Le goût sucré de la larme d'Isha la rend aisée à dissimuler dans des boissons ou des pâtisseries et ont conduit certains assassins à employer la drogue en tant que poison : à dose excessive, la larme d'Isha peut ainsi conduire à un dysfonctionnement du c½ur ou à sa paralysie tandis que la prise sur le long terme d'une quantité croissante de la drogue anéantira les capacités magiques d'un individu et finira par causer sa mort au terme de plusieurs mois ou de plusieurs années en réduisant à rien la quantité de magie infime et vitale que porte chaque humain.
Il sera également important de relever que la larme d'Isha, même en quantité infime, est immédiatement mortelle pour toute créature magique. De même, les travaux d'En-Lidhel nous renseignent sur les dégâts que cause la prise, même modérée, de cette drogue : une gorgée suffira, selon ses estimations, à réduire de 5% la puissance magique d'un individu.
Le principal ingrédient de cette drogue est la substance visqueuse, transparente, sécrétée en été par l'hilrön, aussi appelé "étoile d'or", dans les régions du Sud-Est d'Oneira. C'est ce produit qui, raffiné, est adjoint à une quantité infime d'essence de fleur de trèfle-froid pour donner la larme d'Isha.
Drogue réputée dans le Sud d'Oneira aux alentours de l'an 700, la larme d'Isha est également considérée comme un poison léger et encore utilisé en tant que tel par quelques Faiseurs de Mort réputés. La prise d'une gorgée suffit à procurer à celui qui la boit une énergie inépuisable pour une durée d'une à deux heures en fonction de son état général. Il fut ainsi courant pour les guerriers d'en consommer avant un combat, car ses propriétés énergisantes et analgésiques rendaient apte à combattre même en cas de blessure grave. Lorsque les effets de la larme d'Isha se dissipent, un engourdissement prend cependant les membres et cause des tremblements convulsifs pouvant conduire à une tétanie temporaire. Il est toutefois possible de s'accoutumer à ces effets secondaires par une prise régulière et infime de la drogue sur une période de plusieurs mois.
Le goût sucré de la larme d'Isha la rend aisée à dissimuler dans des boissons ou des pâtisseries et ont conduit certains assassins à employer la drogue en tant que poison : à dose excessive, la larme d'Isha peut ainsi conduire à un dysfonctionnement du c½ur ou à sa paralysie tandis que la prise sur le long terme d'une quantité croissante de la drogue anéantira les capacités magiques d'un individu et finira par causer sa mort au terme de plusieurs mois ou de plusieurs années en réduisant à rien la quantité de magie infime et vitale que porte chaque humain.
Il sera également important de relever que la larme d'Isha, même en quantité infime, est immédiatement mortelle pour toute créature magique. De même, les travaux d'En-Lidhel nous renseignent sur les dégâts que cause la prise, même modérée, de cette drogue : une gorgée suffira, selon ses estimations, à réduire de 5% la puissance magique d'un individu.
Extrait de La Fiole pourpre, par Lu-Bomers.
La pipe des gourmands, pipe de rechange ou pipe de voyage
Constituée d'un tuyau et d'un foyer, tous deux taillés en biseau, cette pipe n'est entière qu'une fois ces deux entités plantées dans une pomme. Généralement en roseau pour le tuyau et en terre cuite pour le foyer, cette pipe qui viendrait des badilim ou des grands gnomes offre une méthode pour le moins originale de fumer la feld, et présente de multiples avantages.
Bien qu'aucune certitude ne soit de mise, on pense que la "pipe des gourmands" a été inventée par un fumeur ayant égaré ou cassé sa pipe habituelle, et qui aurait été contraint de bricoler avec les moyens du bord un moyen de satisfaire son envie de d'une bouffée de feld. Aujourd'hui, la méthode est encore employée sur le pouce, par les têtes de linottes, maladroits, ou victimes de vol ; elle l'est également par ceux qui ont pris goût à cette technique ! En effet, non seulement la pipe des gourmands se montre pratique, mais le goût que procure le passage dans le fruit à la fumée en ravit plus d'un ! De plus, cette fumée confère à la pomme un goût fumé qui plaît aux amateurs de pommes cuites...
Bien que pouvant toujours être improvisée au bord du chemin comme nous l'avons vu (et l'ingéniosité est de mise ! tessons de céramique, tige de roseau, boucle d'oreille creuse, cuillère cassée et autres récupérations pouvant être mises à profit...), on réalise maintenant de splendides petites pipes de ce type, taillées, ouvragées, colorées, et il y en a pour tous les goûts.
Tous à vos pommes !
Bien qu'aucune certitude ne soit de mise, on pense que la "pipe des gourmands" a été inventée par un fumeur ayant égaré ou cassé sa pipe habituelle, et qui aurait été contraint de bricoler avec les moyens du bord un moyen de satisfaire son envie de d'une bouffée de feld. Aujourd'hui, la méthode est encore employée sur le pouce, par les têtes de linottes, maladroits, ou victimes de vol ; elle l'est également par ceux qui ont pris goût à cette technique ! En effet, non seulement la pipe des gourmands se montre pratique, mais le goût que procure le passage dans le fruit à la fumée en ravit plus d'un ! De plus, cette fumée confère à la pomme un goût fumé qui plaît aux amateurs de pommes cuites...
Bien que pouvant toujours être improvisée au bord du chemin comme nous l'avons vu (et l'ingéniosité est de mise ! tessons de céramique, tige de roseau, boucle d'oreille creuse, cuillère cassée et autres récupérations pouvant être mises à profit...), on réalise maintenant de splendides petites pipes de ce type, taillées, ouvragées, colorées, et il y en a pour tous les goûts.
Tous à vos pommes !
Extrait des "Bricoleries sans queue ni tête", par Kelru Darvic.
La tisane des mauvais jours
Quand la famille a décidé de vous mener la vie dure, que votre cochon a arraché la clôture de votre voisin, ou qu'un leinan vous a laissé les poches vides (vous exposant du même coup aux réprimandes de votre moitié sur les jeux d'argent), on peut dire que c'est un mauvais jour. Et c'est bien dans ces cas là qu'il est recommandé de filer chez l'herboriste ou le salon de tisane le plus proche pour se réfugier dans cette merveille de breuvage.
Par son effet calmant et euphorisant dans le quart d'heure qui suit sa prise, la tisane vous plonge dans un état de paix et de sérénité, vous aidant à voir les choses sous un meilleur angle. Une fois rassasié de cet état extatique, son effet glisse vers une réflexion propice à trouver la solution à ce problème ; l'esprit semble plus aigu, les pensées plus fines et plus rapides, si bien qu'une tasse suffit généralement à régler les causes d'un mauvais jour.
Cependant, ces bénéfices ont un prix, et elle empêche de dormir jusqu'à deux jours de suite. De plus, son abus provoque des poils dans les orifices du corps (oreilles pour les plus chanceux, puis le nez et...). Enfin, l'ingurgiter alors qu'on se sent bien, soit uniquement dans un but euphorisant, vous provoquera des effets contraires ; elle retourne la situation lorsqu'on ne va pas bien, de même que lorsque tout va bien.
Il ne faut donc pas oublier qu'elle est à demeurer avec modération, sans pour autant devoir se priver toute une vie des bienfaits de ce nectar.
La recette de maître Num-Sanque :
Par son effet calmant et euphorisant dans le quart d'heure qui suit sa prise, la tisane vous plonge dans un état de paix et de sérénité, vous aidant à voir les choses sous un meilleur angle. Une fois rassasié de cet état extatique, son effet glisse vers une réflexion propice à trouver la solution à ce problème ; l'esprit semble plus aigu, les pensées plus fines et plus rapides, si bien qu'une tasse suffit généralement à régler les causes d'un mauvais jour.
Cependant, ces bénéfices ont un prix, et elle empêche de dormir jusqu'à deux jours de suite. De plus, son abus provoque des poils dans les orifices du corps (oreilles pour les plus chanceux, puis le nez et...). Enfin, l'ingurgiter alors qu'on se sent bien, soit uniquement dans un but euphorisant, vous provoquera des effets contraires ; elle retourne la situation lorsqu'on ne va pas bien, de même que lorsque tout va bien.
Il ne faut donc pas oublier qu'elle est à demeurer avec modération, sans pour autant devoir se priver toute une vie des bienfaits de ce nectar.
La recette de maître Num-Sanque :
une feuille de laurier-badilim,
5 yskal de liqueur de poil de badilim,
une mesure de levure de feld,
une cuillère à potage de poudre de cogitite.
5 yskal de liqueur de poil de badilim,
une mesure de levure de feld,
une cuillère à potage de poudre de cogitite.
Extrait du "Journal du Bol Doré".