Les insectes des terres d'Oneira
La danelole
Cette minuscule araignée est très commune en Oneira et peut être trouvée dans pratiquement toutes les régions. Particulièrement petites (pas plus de deux à trois éclats pour les plus grands spécimens), on reconnaît les danelole à leur corps rond vert tendre et à leurs fines pattes grises, et on les sait essentiellement connues pour leur rapport avec la Dame aux Perles, dont on dit qu'elles sont les ouvrières. Cette particularité leur vient de leurs toiles, qui sont si fines qu'elles ne peuvent retenir aucun insecte. En effet, cette toile n'a pour but que de piéger la rosée, nourriture exclusive de cette araignée. Il est dit que la danelole se nourrit des perles, mais garde les plus jolies pour la Dame aux Perles. Certaines légendes précisent également que les colliers de perles sont noués avec du fil de toiles de danelole.
Apercevoir par hasard le premier rayon du soleil levant traverser une toile de danelole pleine de rosée est un signe d'abondance pour la journée, dans le sens où "la soif, ni la faim ne feront sentir leur présence".
Apercevoir par hasard le premier rayon du soleil levant traverser une toile de danelole pleine de rosée est un signe d'abondance pour la journée, dans le sens où "la soif, ni la faim ne feront sentir leur présence".
Extrait du Bestiaire de Dame Belnë, par Eg-Belnë.
La dzarluva, ou mouche-fée
Habitat : On trouve les mouches-fées en Mirë-Mean et en Ar'Mirë'Ys, toujours à proximité de seluva où elles déposent leurs ½ufs et dont l'écorce est leur aliment favori.
Description : Contrairement à ce que leur nom peut laisser penser, les dzarluva ne sont pas des mouches mais des coléoptères lumineux, à l'instar de la luciole ou du ver luisant. La mouche-fée ne dépasse jamais 2et., la femelle étant généralement plus grosse que le mâle. La mouche-fée est pourvue de longues pattes postérieures et de très longues antennes recourbées. Les élytres d'un bleu brillant sont mouchetées de vert ou d'argent selon un motif dissymétrique propre à chaque individu ; les ailes postérieures, membraneuses, sont blanches et translucides, plutôt modestes par rapport à la taille de la dzarluva. Le corps est arrondi et mou, presque noir, doté à son extrémité de trois segments émettant une lumière bleue pulsante extrêmement vive.
Durée de vie et reproduction : La durée de vie de la dzarluva est limitée à huit jours durant lesquels les insectes se nourrissent la journée et volent sans interruption aussitôt que tombe l'obscurité. L'accouplement a lieu durant le vol et la ponte intervient seulement deux à trois jours plus tard. Les ½ufs, de couleur noire et minuscules en taille, sont généralement au nombre de trois à quatre cent ; ils donnent naissance aux larves après cinq jours.
Utilisation : Capturées et enfermées dans des sachets de feuilles ou de pétales, les mouches-fées sont utilisées comme lampions, pour égayer les fêtes du petit peuple. Glissées dans des bulles de verre, elles permettent de confectionner de fantastiques petites lampes, pour éclairer l'intérieur de leurs demeures. Il faudra alors prendre soin de les nourrir et de les abreuver d'eau sucrée et d'un peu de miel, sans quoi elles mourront prématurément.
Description : Contrairement à ce que leur nom peut laisser penser, les dzarluva ne sont pas des mouches mais des coléoptères lumineux, à l'instar de la luciole ou du ver luisant. La mouche-fée ne dépasse jamais 2et., la femelle étant généralement plus grosse que le mâle. La mouche-fée est pourvue de longues pattes postérieures et de très longues antennes recourbées. Les élytres d'un bleu brillant sont mouchetées de vert ou d'argent selon un motif dissymétrique propre à chaque individu ; les ailes postérieures, membraneuses, sont blanches et translucides, plutôt modestes par rapport à la taille de la dzarluva. Le corps est arrondi et mou, presque noir, doté à son extrémité de trois segments émettant une lumière bleue pulsante extrêmement vive.
Durée de vie et reproduction : La durée de vie de la dzarluva est limitée à huit jours durant lesquels les insectes se nourrissent la journée et volent sans interruption aussitôt que tombe l'obscurité. L'accouplement a lieu durant le vol et la ponte intervient seulement deux à trois jours plus tard. Les ½ufs, de couleur noire et minuscules en taille, sont généralement au nombre de trois à quatre cent ; ils donnent naissance aux larves après cinq jours.
Utilisation : Capturées et enfermées dans des sachets de feuilles ou de pétales, les mouches-fées sont utilisées comme lampions, pour égayer les fêtes du petit peuple. Glissées dans des bulles de verre, elles permettent de confectionner de fantastiques petites lampes, pour éclairer l'intérieur de leurs demeures. Il faudra alors prendre soin de les nourrir et de les abreuver d'eau sucrée et d'un peu de miel, sans quoi elles mourront prématurément.
Extrait du Petit bréviaire de la faune oneirienne, par Eg-Jëmin.
Edition révisée en 1049.
Edition révisée en 1049.
Consulter aussi : propriétés magiques de la dzarluva.
L'étoile de Makus
Il n'est probablement aucun oneirien qui n'ait déjà pleuré de rire en entendant un barde conter ou chanter les désopilantes aventures de Makus-le-Fol, savant, érudit et alchimiste, qui décida jadis de rectifier l'ordre universel qui régit notre monde en replaçant à sa guise les étoiles du ciel. Qui peut douter de la compassion de Délomaque et de son souci des petites choses lorsque, pour agréer les désirs de Makus, elle créa les araignées qui portent aujourd'hui son nom ? Personne, assurément.
On trouve les étoiles de Makus au c½ur des vieilles forêts oneiriennes ou, plus précisément, au sein des antiques forêts, celles qui, gorgées de magie, abritent encore les grands arbres que Seveilan créa autrefois et dont les essences des bois plus jeunes ne sont que le pâle reflet. Les étoiles de Makus, donc, occupent les forêts du Damirë, du Mirëli, de Mirë-Mean et d'Ar'Mirë'Ys et quelques plus rares bosquets parsemant Oneira. Il s'agit d'araignées de taille modeste - le corps mesure environ 5 éclats, un peu plus de 10 avec les pattes - aux pattes courtes, au corps rond doté d'un abdomen circulaire qui, de nuit, produit une vive lumière blanche.
L'étoile de Makus ne tisse pas de toile à proprement parler : elle se contente d'un fil unique qu'elle leste de son propre corps. Cette araignée n'est jamais solitaire : on trouve au contraire les étoiles de Makus par centaines, voire par milliers : elles installent leur fil sous la voûte des arbres et leur lumière attire les insectes dont les ailes sont capturées par les fils. Si l'on peut omettre ce piège mortel, les réunions d'étoiles de Makus sont de toute beauté : elles créent un véritable ciel nocturne sous les arbres (ce même pseudo-ciel que Makus passa le reste de sa vie à réorganiser, créant des constellations éphémères dont il pensait qu'elles orienteraient le destin de tout Oneira) et éclairent les sous-bois qu'elles rendent propices aux promenades romantiques et aux rêveries poétiques.
Certaines fées et autres peuples magiques apprécient particulièrement les étoiles de Makus, dont elles récoltent les fils pour tisser des vêtements qui scintillent d'une lueur discrète. Certaines adoptent même de ces araignées qui, semble-t-il, font de bonnes compagnes, fidèles et consolantes.
On trouve les étoiles de Makus au c½ur des vieilles forêts oneiriennes ou, plus précisément, au sein des antiques forêts, celles qui, gorgées de magie, abritent encore les grands arbres que Seveilan créa autrefois et dont les essences des bois plus jeunes ne sont que le pâle reflet. Les étoiles de Makus, donc, occupent les forêts du Damirë, du Mirëli, de Mirë-Mean et d'Ar'Mirë'Ys et quelques plus rares bosquets parsemant Oneira. Il s'agit d'araignées de taille modeste - le corps mesure environ 5 éclats, un peu plus de 10 avec les pattes - aux pattes courtes, au corps rond doté d'un abdomen circulaire qui, de nuit, produit une vive lumière blanche.
L'étoile de Makus ne tisse pas de toile à proprement parler : elle se contente d'un fil unique qu'elle leste de son propre corps. Cette araignée n'est jamais solitaire : on trouve au contraire les étoiles de Makus par centaines, voire par milliers : elles installent leur fil sous la voûte des arbres et leur lumière attire les insectes dont les ailes sont capturées par les fils. Si l'on peut omettre ce piège mortel, les réunions d'étoiles de Makus sont de toute beauté : elles créent un véritable ciel nocturne sous les arbres (ce même pseudo-ciel que Makus passa le reste de sa vie à réorganiser, créant des constellations éphémères dont il pensait qu'elles orienteraient le destin de tout Oneira) et éclairent les sous-bois qu'elles rendent propices aux promenades romantiques et aux rêveries poétiques.
Certaines fées et autres peuples magiques apprécient particulièrement les étoiles de Makus, dont elles récoltent les fils pour tisser des vêtements qui scintillent d'une lueur discrète. Certaines adoptent même de ces araignées qui, semble-t-il, font de bonnes compagnes, fidèles et consolantes.
Extrait du Bestiaire de Dame Belnë, par Eg-Belnë.
La lisinel, ou petite étoile
De l'ordre des libellules dites "vraies", la lisinel est peut-être la plus spectaculaire de ses cousines et de loin la plus connue, sinon la plus répandue. On la distingue particulièrement des autres membres de sa famille par son segment ventral qui, situé au niveau du thorax, produit une lumière argentée très intense qui lui vaut son surnom de "petite étoile", ou thëlnï en näleln (de thël, qui signifie étoile, et nï qui signifie petit). De jour, la lisinel présente un aspect relativement quelconque : longue d'une demie-penne environ (environ 8cm), sa tête et son thorax sont d'un beau noir profond et son abdomen est d'un blanc argenté uni et irisé. Translucides, ses ailes sont simplement blanches.
La lisinel, et c'est là un fait exceptionnel pour une libellule, peut être observée toute l'année, y compris en période de neige ou de gel sévère, mais il va de soi qu'à l'instar de la plupart des insectes producteurs de lumière, elle présente une activité essentiellement nocturne et on l'observe depuis le crépuscule jusqu'à l'aube. L'habitat de la lisinel couvre tout Oneira, mais elle apprécie particulièrement les lieux à teneur importante en magie et fuit les villes. Quoiqu'elle s'accommode de tous les types d'environnement naturels, des marais aux montagnes et des steppes aux côtes, la lisinel marque une préférence pour les sous-bois et les clairières ainsi que les abords des cours d'eau et des lacs. Il n'est d'ailleurs pas rare d'observer à la nuit tombée le ballet de centaines de lisinel sous un arbre ou au-dessus d'un étang.
Quoique remarquable et souvent traquée par les alchimistes-entomologistes, la lisinel garde pour elle la plupart de ses secrets : on n'a, par exemple, jamais pu observer son mode de reproduction et l'on ignore toujours tout de son stade larvaire ou de son espérance de vie. Contrairement à la dzarluva, la lisinel ne tolère pas la captivité, et même le petit peuple semble impuissant à la domestiquer, ce qui réduit naturellement le nombre d'études sérieuses menées à son propos. L'un des mystères les plus débattus concerne une autre des particularités de la lisinel, qui se trouve sujette à d'aléatoires changements de couleur : son corps habituellement noir et argent peut subitement se parer du bleu irisé ou du vert d'une demoiselle ou encore se teinter d'or ou de rose, ce qui influence du même coup la lumière normalement blanche des lisinel. Ces variations échappent vraisemblablement à toute logique : elles ne sont ni saisonnières, ni dépendantes de l'environnement, mais relèvent en revanche d'un comportement collectif : toutes les lisinel d'Oneira, pour peu qu'on ait pu l'observer, changent de couleur au même instant et pour une même période d'au moins quelques jours.
Un autre phénomène intrigant et qu'on n'a pas encore expliqué tient au mystérieux "chant des lisinel", composé de stridulations mélodieuses aiguës que tous les humains ne sont pas à même de percevoir. Les enfants y sont particulièrement sensibles, même si leur aptitude à l'entendre disparaît souvent à l'adolescence. Peu d'adultes sont capables de le distinguer, mais parmi ceux qui le peuvent on dénombre moitié plus de femmes. Fait intéressant, tous les petits peuples ainsi que les badilim entendent le chant des lisinel, mais aucun nain ni aucun Clan, pas même leurs membres les plus jeunes. Le chant des lisinel est certainement pour une large part à l'origine de la crainte que nourrissent les humains à l'encontre des lieux où un grand nombre de ces insectes se réunissent : ils seraient les portes d'un monde féérique où les hommes pourraient être attirés et rester piégés. Le folklore évoquant ces croyances est remarquablement vaste et mentionne le plus souvent des humains attirés par la beauté stellaire des lisinel et charmés par leur chant dans lequel ils distingueraient des paroles invitantes. Ces contes, qu'on ne peut en aucun cas tenir pour crédibles, n'ont selon les alchimistes pour but que d'expliquer les disparitions accidentelles qui sont un fait divers incontournable, quoique consternant, des hameaux solitaires et des campagnes reculées.
La lisinel, et c'est là un fait exceptionnel pour une libellule, peut être observée toute l'année, y compris en période de neige ou de gel sévère, mais il va de soi qu'à l'instar de la plupart des insectes producteurs de lumière, elle présente une activité essentiellement nocturne et on l'observe depuis le crépuscule jusqu'à l'aube. L'habitat de la lisinel couvre tout Oneira, mais elle apprécie particulièrement les lieux à teneur importante en magie et fuit les villes. Quoiqu'elle s'accommode de tous les types d'environnement naturels, des marais aux montagnes et des steppes aux côtes, la lisinel marque une préférence pour les sous-bois et les clairières ainsi que les abords des cours d'eau et des lacs. Il n'est d'ailleurs pas rare d'observer à la nuit tombée le ballet de centaines de lisinel sous un arbre ou au-dessus d'un étang.
Quoique remarquable et souvent traquée par les alchimistes-entomologistes, la lisinel garde pour elle la plupart de ses secrets : on n'a, par exemple, jamais pu observer son mode de reproduction et l'on ignore toujours tout de son stade larvaire ou de son espérance de vie. Contrairement à la dzarluva, la lisinel ne tolère pas la captivité, et même le petit peuple semble impuissant à la domestiquer, ce qui réduit naturellement le nombre d'études sérieuses menées à son propos. L'un des mystères les plus débattus concerne une autre des particularités de la lisinel, qui se trouve sujette à d'aléatoires changements de couleur : son corps habituellement noir et argent peut subitement se parer du bleu irisé ou du vert d'une demoiselle ou encore se teinter d'or ou de rose, ce qui influence du même coup la lumière normalement blanche des lisinel. Ces variations échappent vraisemblablement à toute logique : elles ne sont ni saisonnières, ni dépendantes de l'environnement, mais relèvent en revanche d'un comportement collectif : toutes les lisinel d'Oneira, pour peu qu'on ait pu l'observer, changent de couleur au même instant et pour une même période d'au moins quelques jours.
Un autre phénomène intrigant et qu'on n'a pas encore expliqué tient au mystérieux "chant des lisinel", composé de stridulations mélodieuses aiguës que tous les humains ne sont pas à même de percevoir. Les enfants y sont particulièrement sensibles, même si leur aptitude à l'entendre disparaît souvent à l'adolescence. Peu d'adultes sont capables de le distinguer, mais parmi ceux qui le peuvent on dénombre moitié plus de femmes. Fait intéressant, tous les petits peuples ainsi que les badilim entendent le chant des lisinel, mais aucun nain ni aucun Clan, pas même leurs membres les plus jeunes. Le chant des lisinel est certainement pour une large part à l'origine de la crainte que nourrissent les humains à l'encontre des lieux où un grand nombre de ces insectes se réunissent : ils seraient les portes d'un monde féérique où les hommes pourraient être attirés et rester piégés. Le folklore évoquant ces croyances est remarquablement vaste et mentionne le plus souvent des humains attirés par la beauté stellaire des lisinel et charmés par leur chant dans lequel ils distingueraient des paroles invitantes. Ces contes, qu'on ne peut en aucun cas tenir pour crédibles, n'ont selon les alchimistes pour but que d'expliquer les disparitions accidentelles qui sont un fait divers incontournable, quoique consternant, des hameaux solitaires et des campagnes reculées.
Extrait du Bestiaire de Dame Belnë, par Eg-Belnë.
Le lube-robene
Le lube-robene (littéralement "aile mange-magie") est un papillon qui vit essentiellement dans les endroits à forte teneur en magie. Il est réputé principalement pour sa capacité à se téléporter lorsqu'on essaye de l'attraper. Il disparaît dans un panache de fumée rose, et réapparaît quelques tailles plus loin. Comme tous les papillons, le lube-robene passe la majeure partie de sa vie sous la forme d'une chenille se nourrissant d'à peu près n'importe quelle plante, tant qu'elle possède une teneur en magie suffisante. Une fois que la chenille a atteint sa taille adulte (cela peut prendre de une à trois semaines en fonction de la qualité de la nourriture), elle forme un cocon dans lequel elle s'enferme avant de devenir véritablement papillon. La transformation prend deux semaines en moyenne, mais, une fois achevée, le papillon peut rester jusqu'à un an dans sans sortir de son cocon (et donc sans manger) si la teneur en magie du lieu n'est pas assez forte. Après un an, ou si les conditions sont favorables avant, le papillon sort de son cocon et déploie des ailes aux motifs variés dans les tons de rose (comme la fumée qu'il produit en se téléportant). Il aura alors trois jours pour trouver une compagne, s'accoupler et pondre des oeufs en un lieu approprié pour donner naissance à de minuscules chenilles (les chenilles sortent des ½ufs quelques heures seulement après la ponte). Sous forme de papillon, le lube-robene ne mange qu'une fois qu'il s'est accouplé, afin de nourrir ses oeufs le plus longtemps possible (dans la limite de ses trois jours de vie). Il pond juste avant de mourir, généralement sur la feuille qu'il était entrain de dévorer.
La chenille du lube-robene mesure quelques éclats à sa naissance et connaît une croissance fulgurante, puisqu'elle peut atteindre huit entailles en à peine une semaine (en milieu très favorable). Sous forme de papillon, le lube-robene atteint quatre entailles d'envergure pour les plus petits et jusqu'à douze entailles pour les plus grands, la taille dépendant essentiellement de la quantité de nourriture absorbée par la chenille et de la teneur en magie de l'environnement au moment de la transformation dans le cocon.
Extrait du Bestiaire de Dame Belnë, par Eg-Belnë.
Consulter aussi : propriétés magiques du lube-robene.
La nigele, fourmi "petite patte"
La nigele, également appelée "petite patte" est une fourmi que l'on trouve dans la plupart des forêts d'Oneira. Son surnom lui a été donné par le petit peuple qui l'utilise parfois comme guide. En effet, bien que n'excédant pas quelques éclats, elle est capable de parcourir de grandes distances relativement rapidement (comparativement à sa taille), et de retrouver d'instinct sa fourmilière même lorsqu'elle en est éloignée d'une demie douzaine d'élans.
Outre son étonnant sens de l'orientation, la nigele tient sa réputation de guide des phéromones particulières qu'elle dépose tout au long de son chemin. En effet, elles possèdent la propriété de subsister longuement (jusqu'à seize jours dans un environnement sec et une semaine par temps de pluie) et d'être facilement perceptibles et identifiables par la plupart des petits peuples qui peuvent ainsi suivre "avec grande sûreté" (selon leurs propres dires) la piste d'une nigele. Les nez les plus fins sont, paraît-il, capables de reconnaître parmi plusieurs dizaines de pistes semblables celle d'une nigele particulière.
Outre son étonnant sens de l'orientation, la nigele tient sa réputation de guide des phéromones particulières qu'elle dépose tout au long de son chemin. En effet, elles possèdent la propriété de subsister longuement (jusqu'à seize jours dans un environnement sec et une semaine par temps de pluie) et d'être facilement perceptibles et identifiables par la plupart des petits peuples qui peuvent ainsi suivre "avec grande sûreté" (selon leurs propres dires) la piste d'une nigele. Les nez les plus fins sont, paraît-il, capables de reconnaître parmi plusieurs dizaines de pistes semblables celle d'une nigele particulière.
Extrait de Livret d'études entomologiques, par Eg-Yrelun.
Le scarabée de Medölinn
Le scarabée de Medölinn vit sur les falaises qui lui ont donné son nom. Endémiques à cette région particulière, ils sont parfaitement incapables de survivre ailleurs davantage que quelques jours.
Ces scarabées partagent toutes les caractéristiques physiques du scarabée commun, si ce n'est que chacun est marqué d'un pictogramme tracé sur son dos. De nombreuses études menées par des alchimistes et des mages de Laiirna ont fini par conclure qu'il ne s'agissait pas en réalité de véritables pictogrammes, et qu'aucune forme de magie ne s'en dégageait. Il ne s'agirait manifestement que d'un dessin particulier rappelant, par contexte, le tracé de symboles magiques. Chaque scarabée est ainsi marqué d'un motif qui lui est propre, à la forme et à l'intensité variables, d'une couleur nacrée allant du blanc au bleu nuit selon les spécimens.
Les origines du scarabée de Medölinn nous sont inconnues encore à ce jour. L'une des théories privilégiées par les habitants de Musä, est que lorsque la falaise fut élevée par Dar au cours de la Guerre des Gardiens, de simples scarabées furent marqués du fait de leur présence. Cependant, l'hypothèse selon laquelle une exposition prolongée aux pictogrammes en très grand nombre sur la falaise, doublée d'une sensibilité particulière de l'espèce, aurait provoqué cette dégénérescence semble nettement plus probable.
En matière de sorcellerie, le scarabée de Medölinn est parfois utilisé dans la préparation de potions et de sortilèges de protection, principalement par les sorciers de la région de Musä, les autres pays lui préférant généralement d'autres ingrédients plus communs et d'une efficacité supérieure.
Ces scarabées partagent toutes les caractéristiques physiques du scarabée commun, si ce n'est que chacun est marqué d'un pictogramme tracé sur son dos. De nombreuses études menées par des alchimistes et des mages de Laiirna ont fini par conclure qu'il ne s'agissait pas en réalité de véritables pictogrammes, et qu'aucune forme de magie ne s'en dégageait. Il ne s'agirait manifestement que d'un dessin particulier rappelant, par contexte, le tracé de symboles magiques. Chaque scarabée est ainsi marqué d'un motif qui lui est propre, à la forme et à l'intensité variables, d'une couleur nacrée allant du blanc au bleu nuit selon les spécimens.
Les origines du scarabée de Medölinn nous sont inconnues encore à ce jour. L'une des théories privilégiées par les habitants de Musä, est que lorsque la falaise fut élevée par Dar au cours de la Guerre des Gardiens, de simples scarabées furent marqués du fait de leur présence. Cependant, l'hypothèse selon laquelle une exposition prolongée aux pictogrammes en très grand nombre sur la falaise, doublée d'une sensibilité particulière de l'espèce, aurait provoqué cette dégénérescence semble nettement plus probable.
En matière de sorcellerie, le scarabée de Medölinn est parfois utilisé dans la préparation de potions et de sortilèges de protection, principalement par les sorciers de la région de Musä, les autres pays lui préférant généralement d'autres ingrédients plus communs et d'une efficacité supérieure.
Extrait de Livret d'études entomologiques, par Eg-Yrelun.
Le tyule
Petit coléoptère commun que l'on trouve en abondance à travers tout Oneira, le tyule se satisfait de pratiquement tous les environnements, encore que sa longévité soit nettement supérieure lorsque sa nourriture abonde.
Le tyule, de taille modeste puisqu'il dépasse rarement l'entaille, présente une forme proche de la cétoine mais s'en distingue par sa brillante couleur jaune qui le rend facile à reconnaitre. En certaines occasions difficiles à déterminer, certains tyule s'ornent d'un point blanc ; il s'agit cependant de la même espèce.
Adulte, le tyule apprécie les jardins où il manifeste un appétit vorace pour les larves de toutes sortes et les parasites tels les pucerons. Il est donc apprécié des jardiniers qui s'en font un emblème dans certaines régions d'Oneira (on notera de cette façon que les badilim du nord d'Ev'Syra peignent des tyule sur leurs clôtures ou en fabriquent des répliques surdimensionnées en bois supposées attirer ces insectes ou repousser leurs proies. Par ailleurs, le tyule est l'emblème officiel de la Guilde des Jardiniers d'Errithon).
On rencontre le tyule du début du printemps aux gelées forcenées de l'hiver, mais il préfère se reproduire en automne. La femelle pond des ½ufs le plus souvent dans le bois. Ces ½ufs, une fois matures, donnent naissance à une larve bien connue qu'on appelle ver à feu. La durée de vie de celui-ci est variable, puisqu'il nécessite d'être jeté au feu pour devenir tyule (...). Le jeune tyule présente une particularité intéressante qu'il est nécessaire de relater : dans les deux à trois premiers jours de sa vie, il émet une légère chaleur et une lumière semblable à celle des braises et ne se pose jamais : sans cesse en vol, il tourne à la recherche de lumière et de chaleur, ou encore de ses propres congénères. Il est réputé qu'apercevoir le vol frénétique d'un essaim de jeunes tyule est un gage de grande chance et de fortune.
Le tyule, de taille modeste puisqu'il dépasse rarement l'entaille, présente une forme proche de la cétoine mais s'en distingue par sa brillante couleur jaune qui le rend facile à reconnaitre. En certaines occasions difficiles à déterminer, certains tyule s'ornent d'un point blanc ; il s'agit cependant de la même espèce.
Adulte, le tyule apprécie les jardins où il manifeste un appétit vorace pour les larves de toutes sortes et les parasites tels les pucerons. Il est donc apprécié des jardiniers qui s'en font un emblème dans certaines régions d'Oneira (on notera de cette façon que les badilim du nord d'Ev'Syra peignent des tyule sur leurs clôtures ou en fabriquent des répliques surdimensionnées en bois supposées attirer ces insectes ou repousser leurs proies. Par ailleurs, le tyule est l'emblème officiel de la Guilde des Jardiniers d'Errithon).
On rencontre le tyule du début du printemps aux gelées forcenées de l'hiver, mais il préfère se reproduire en automne. La femelle pond des ½ufs le plus souvent dans le bois. Ces ½ufs, une fois matures, donnent naissance à une larve bien connue qu'on appelle ver à feu. La durée de vie de celui-ci est variable, puisqu'il nécessite d'être jeté au feu pour devenir tyule (...). Le jeune tyule présente une particularité intéressante qu'il est nécessaire de relater : dans les deux à trois premiers jours de sa vie, il émet une légère chaleur et une lumière semblable à celle des braises et ne se pose jamais : sans cesse en vol, il tourne à la recherche de lumière et de chaleur, ou encore de ses propres congénères. Il est réputé qu'apercevoir le vol frénétique d'un essaim de jeunes tyule est un gage de grande chance et de fortune.
Extrait du Bestiaire de Dame Belnë, par Eg-Belnë.
Consulter aussi : le ver de feu.