Sans vouloir nous écarter trop du sujet, je dois vous avouer ma surprise. Il existerait plusieurs courants philosophiques dans votre "église ? Je n'ai toujours entendu parlé que d'un seul culte du feu...


-La raison en est fort simple. Il n'existe effectivement qu'un seul culte du feu, dont vous pouvez retrouver les principes fondateurs sur http://monde.oneira.net>cultes>éléments>feu. Mais il existe à l'intérieur de celui-ci plusieurs courants de pensées secondaires. Ces courants ne peuvent bien évidemment pas s'opposer ou contredire ces principes fondateurs, mes ils peuvent en expliquer un aspect particulier de bien des manières qui peuvent paraître divergentes. La voie de la maîtrise du volcan intérieur est l'un de ces courants.


C'est déjà un peu plus clair pour le néophyte que je suis. Pourriez-vous m'en dire un peu plus alors, de manière à ce que mes écrits soient les plus complets possibles.

-Mais bien entendu mon cher chronomancien.

-Eruptor, raisonnait la plupart du temps par analogie et comparait notre comportement émotionnel et sentimental à l'activité d'un volcan. Nous subissons tout le temps des pressions émotionnelles par le biais de notre environnement, de notre fonction, de notre famille...

Eruptor a dégagé trois principaux types de comportements, liés à ce constat.



1/ L'accumulation excessive ou l'inhibition


Faisant confiance à notre volonté et à notre maîtrise de nous même, nous décidons de mettre complètement de côté nos sentiments et nos émotions. Mais en fait se faisant, nous nous trompons nous même, cette pseudo maîtrise n'étant qu'apparente. Nos émotions, nos sentiments contradictoires continuent à nous ronger, à nous faire bouillir de l'intérieur. D'après Eruptor, ce comportement laisse la porte ouverte à de nombreux quiproquos sur le plan des relations humaines, mais surtout, à une véritable implosion, pouvant conduire à la dépression (Pression mal utilisée, canalisée = dépression).


2/ La totale liberté d'expression de ses émotions, de ses sentiments


C'est le comportement inverse. On se livre pour tout et tout le temps à son entourage sans aucune retenue et l'on s'en trouve personnellement bien. On refuse catégoriquement toute pression, tout stress et on le reporte donc immédiatement sur son entourage. Désastreux sur le plan des rapports humains, au mieux on ne trouve plus d'oreilles attentives et secourables. On débouche sur l'expression à outrance : un volcan constamment en éruption (la surexpression).