Prières populaires en Oneira




Prière à Delvë


La prière à Delvë, aussi nommée "Recommandation de l'�me" ou autres intitulés selon les pays et cultes est probablement l'une des plus anciennes prières d'Oneira. Suivant les régions, il en existe de nombreuses version, plus ou moins semblable à celle que nous présentons ici. Certains textes anciens, retrouvés dans les archives du culte de la Mort font mention d'un poème ou d'un chant originel beaucoup plus long datant d'avant même la création dudit culte. Il est très intéressant de noter que même si le texte de la Recommandation de l'�me diffère souvent d'une région à l'autre, son sens profond et son usage sont vraisemblablement restés inchangés depuis sa création. Autre point méritant l'attention, cette prière est la seule qui soit également connue et utilisée en Edanel. La mention à Delvë est alors remplacé par Korin (version officielle du texte) ou plus simplement par "la Mort" (version usuelle).
La Recommandation de l'�me est avant tout une prière personnelle qu'on ne récite pratiquement jamais lors des cérémonies officielles. Considérée comme un message direct à Delvë, on pense généralement qu'elle est capable d'attirer l'attention de la Dame du Passage sur l'âme qui vient de la rejoindre. Ainsi chacun, face à un deuil, peut choisir de réciter la Recommandation de l'�me pour inciter Delvë à considérer le défunt par les yeux du récitant, lui permettant ainsi d'en mesurer l'importance et les qualités aux yeux des humains. Réciter en conscience la Recommandation de l'�me allège la douleur et, par là même, permet au défunt de passer sans être retenu par la douleur des vivants. Cependant, il conviendra de ne jamais oublier que la prière à Delvë est avant tout un message direct à la Dame du Passage, ce qui attire son attention sur l'âme du mort autant que sur celle du récitant. Réciter la Recommandation sans respect, de manière négligente, hypocrite ou, surtout, dans l'intention de nuire à l'âme du défunt est un acte qui provoque la colère de Delvë et, dans les cas les plus extrêmes, suffisamment grave pour qu'elle refuse, au moment venu, le Passage de l'âme du récitant tant qu'il n'aura pas fait ses preuves.

Je recommande ton Ã?me.
Que chacun sache que tu as été aimé.
Et que sur ta mort des larmes furent versées.
Je chante ma peine, qu'elle puisse aller.
Que Delvë l'entende et te laisse passer.

Je recommande ton Ã?me
Et prie ce que les vivants ne connaissent
Afin que ton souvenir jamais ne cesse
Le coeur allégé et par mon chant guidé.
Suis ton chemin et de la mort renait.
Va en Paix, le coeur appaisé
Je recommande ton �me, elle a été aimée.



Les sphères de la vie


Note : Cette prière est l'une des plus connues des adeptes des cultes de la Terre, de l'Eau et de la Nature, mais elle est également chère au coeur des mages... Elle est destinée à la protection des communautés citées ci-dessus par leurs différentes divinités... Chanté ou psalmodié par les pratiquants les plus courants lors d'offices hebdomadaires, cet écrit rassemble les quatre domaines évoqués sans qu'un seul d'entre eux s'unisse à l'autre... Elle peut s'apparenter à une prière banale mais est populaire et les peuples la connaissent parfaitement... Du plus petit vagabond au plus grand mage ou prêtre de la Terre, de l'Eau comme de la Nature, ses paroles sont lancées par pur signe de paix et d'amitié entre ces cultes... Thaël (ancien prêtre de l'Eau), Ambar (ancien prêtre de la Terre), Silvë (ancien prêtre de la Magie) et Païran (ancien prêtre de la Nature) : ces personnages ont pour la première fois chanté ces mots ensemble avant de mourir tous de vieillesse... Ils s'étaient rassemblés dans la forêt d'Ar'Mirë'Ys après un pèlerinage...

Rassemblez-vous ! Oh ! Ã?tres de toutes races.
La vie ici, reprend son goût consumé par chacun de vous !
Relevez-vous ! Oh ! Anges de toutes lumières.
La vie ici, garde la saveur dans les joies comme dans les labeurs !
En ce têmple qu'est la belle forêt d'Ar'Mirë'Ys,
Je reconnaîtrai vos esprits et bénirai vos âmes...
Oh ! Amis sauvages de toutes les plaines,
Que soit fait votre grand ouvrage et qu'en vos corps
Respirent les vents de toutes peines et de tous les âges...
Ainsi soient embrassés nos sentiments soufflés du Nord
Et puis sont ici et par eux portés les pétales de nos sangs...
Ces fleurs ont bien vécu et par nos rêves jamais ne périront...
Pour l'éternité en cette infinie ronde,
Notre chant d'amour en nos coeurs gronde...
Et quand s'écoule la Magie en laquelle nous avons foi,
Jamais ! Oh, non ! Jamais plus nous n'aurons froid dans notre sang et dans notre chair !
Car la Terre précipite sa splendeur,
En son sang, l'Eau, et en son corps, sa chaleur.
Et c'est à ça, nature, que nous devons nos vies...
A toutes ces sphères nos plus belles prières !