Armurerie oneirienne
...Au 17 impasse des Dragons d'Or, à Daanisar, vous serez accueilli par Alexer, maître forgeron, nain de son état qui, malgré son caractère bourru sera toujours ravi de vous présenter, et encore plus de vous vendre, ses dernières créations en matière de lames et autres armes et armures. Cette petite échoppe sans prétention à la devanture de bois écaillé vous paraîtra, soudain la porte poussée, telle les mines d'or d'An-Laÿ-Sur tant elle regorge de trésors. Vous y verrez les murs couverts de flèches et de haches, des présentoirs d'épées par douzaines, des armures plus étincelantes les unes que les autres et, si votre hôte le permet, vous aurez peut-être le loisir de voir sa collection privée contenant parmi des plus belles pièces d'armurerie d'Oneira. Laissez vous à présent guider par le maître à la découverte de ses ouvrages, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses...
Extrait de Réussir son Escapade en Arkfeld, tome 2, éditions de la Poule Verte, Daanisar.
Daakuruna Daavelean Duo des Lei Linev Lythargal Lytharebin |
Lytharygi Lythasoran Malyve Myvargal Myve Olven |
Pilithus Sahdin-argal Sahlyron Sarmyva Serpentin Sisah |
Le daakuruna, ou corsèque
Arme attitrée de la garde de Yenva, on raconte que le daakuruna leur fut offert par Mulken lui-même, las de voir le pays régulièrement piétiné par le passage des armées de ses puissants voisins. Elle permettrait ainsi de repousser l'ennemi sans faire couler un sang que les yenviens ne veulent pas voir souiller leur terre.
Le daakuruna peut pourtant être d'une terrible efficacité. Si on peut le décrire rapidement comme le croisement d'une hallebarde et d'un harpon, ses praticiens préfèrent le définir comme un trident d'hast. La hampe mesure en moyenne une taille et deux pennes et peut atteindre une taille et quatre pennes dans des cas exceptionnels. On choisit le plus souvent le chêne pour sa robustesse et sa résistance à la pression, et un alliage d'étain et de fer pour la lame (l'étain permet une meilleure fonte du minerai de fer, et la création d'un fil épais mais effilé).
Peu diffusé en dehors de Yenva, on peut cependant trouver des exemplaires de daakuruna dans toutes les armureries spécialisées en armes exotiques.
Le daakuruna peut pourtant être d'une terrible efficacité. Si on peut le décrire rapidement comme le croisement d'une hallebarde et d'un harpon, ses praticiens préfèrent le définir comme un trident d'hast. La hampe mesure en moyenne une taille et deux pennes et peut atteindre une taille et quatre pennes dans des cas exceptionnels. On choisit le plus souvent le chêne pour sa robustesse et sa résistance à la pression, et un alliage d'étain et de fer pour la lame (l'étain permet une meilleure fonte du minerai de fer, et la création d'un fil épais mais effilé).
Peu diffusé en dehors de Yenva, on peut cependant trouver des exemplaires de daakuruna dans toutes les armureries spécialisées en armes exotiques.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
Le daavelean, ou sagaie
Sorte de très longue flèche, elle s'adapte de même que le sarmyve à l'usage du malyve. Trop flexible pour être utilisée nue elle comporte un empennage permettant de réguler sa trajectoire et sa vitesse.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
Le Duo des Lei
Il est, dans le ciel d'Oneira, la constellation des Lei, autrement dit celle des frères. Au sein des Lei brillent deux étoiles : celle de Tani, dieu de malchance, et celle de son frère Janit, dieu de chance. Tani et Janit : il n'est de meilleur équilibre au monde.
Sous le ciel, et parmi les fines lames de notre temps, le Duo des Lei est un couple de dagues, de couteaux longs, pratiquement d'épées courtes selon certains, mais dans tous les cas de lames légères et précises, d'une efficacité extraordinaire pour qui sait les manier selon l'art. Cet art, naturellement, s'acquiert avec les années, la pratique et le travail, mais même le plus appliqué des guerriers échouera à maîtriser le Duo des Lei s'il n'adopte pas dans son coeur la philosophie de combat jumelle de sa technique.
A gauche, près du coeur, le léiste tient Janit, sa chance. A droite, il tient Tani, la malchance de son adversaire. Une lame pour la chance, une lame pour la malchance : au guerrier la décision d'attaquer ou de défendre avec l'une ou avec l'autre, selon les circonstances et son désir : comptera-t-il sur sa chance, ou tirera-t-il profit de la malchance de son opposant ? Le léiste accompli ne fait plus de différence entre droite et gauche : aucune de ses mains n'est plus habile que l'autre et il n'est pas moins adroit en attaque qu'en défense. De cela résulte un style de combat étonnamment équilibré : main gauche et main droite se complètent parfaitement et travaillent de concert. Le léiste est à la fois incisif et très défensif, il peut mettre l'accent sur l'une ou l'autre facette de son art en une fraction de seconde, et déstabilise ainsi totalement son adversaire. Naturellement, l'équilibre est la loi du Duo des Lei qui n'atteint sa pleine efficacité que lorsque chance et malchance sont invoquées à part absolument égale. Trop d'attaque, et le combat devient court mais le léiste prend tant de risques qu'il n'est pas rare de le voir succomber en même temps que son rival. Trop de défense, et le combat s'éternise, de même qu'augmentent les risques de recevoir un coup mortel. Le combat en Duo des Lei se base principalement sur l'agilité et l'observation, bien plus que sur la force pure, aussi il s'illustre par sa fluidité et son élégance.
Nombreuses sont les techniques à la disposition de qui se bat en Duo des Lei, mais toutes tirent profit de la même règle simple : s'appuyer sur sa propre chance ou sur la malchance de son opposant. Pour cela, le léiste présente son côté droit ou son côté gauche : il tente sa chance, attaquant à main gauche, et compte sur sa main droite, celle de Tani, pour entraver le succès de son adversaire qui voit - quelle malchance ! - échouer ses propres offensives. A l'inverse, le léiste peut choisir de provoquer la malchance de l'adversaire, attaquant à main droite, comptant sur sa chance, à gauche, pour le défendre. Parmi les bottes, les feintes, les parades et les manoeuvres les plus emblématiques du Duo des Lei, l'on pourra compter celles qui comptent sur la malchance d'autrui : l'ouverture de garde (le léiste ouvre volontairement sa garde pour inciter son adversaire à une action inconsidérée qui se brisera sur la défense du léiste) ou le double-contre (le léiste croise ses deux armes pour immobiliser celle de l'adversaire, et libère l'une de ses armes, le plus souvent Tani, pour porter un coup rapide tandis que Janit le défend toujours), et celles qui comptent sur sa chance : la feinte de tour : le léiste feint d'attaquer mais se contente chercher le contact de la lame adverse qu'il dévie et repousse tandis qu'il se retourne : sa lame d'attaque devient défense, sa lame de défense devient celle d'attaque et le léiste, qui préfère toujours combattre de profil, est resté de face le moins longtemps possible tout en minimisant ses risques) ou le combat en prise-risque (le léiste prend momentanément un risque sur une attaque fulgurante, comptant sur sa prompte défense pour sa sauvegarde).
Sous le ciel, et parmi les fines lames de notre temps, le Duo des Lei est un couple de dagues, de couteaux longs, pratiquement d'épées courtes selon certains, mais dans tous les cas de lames légères et précises, d'une efficacité extraordinaire pour qui sait les manier selon l'art. Cet art, naturellement, s'acquiert avec les années, la pratique et le travail, mais même le plus appliqué des guerriers échouera à maîtriser le Duo des Lei s'il n'adopte pas dans son coeur la philosophie de combat jumelle de sa technique.
A gauche, près du coeur, le léiste tient Janit, sa chance. A droite, il tient Tani, la malchance de son adversaire. Une lame pour la chance, une lame pour la malchance : au guerrier la décision d'attaquer ou de défendre avec l'une ou avec l'autre, selon les circonstances et son désir : comptera-t-il sur sa chance, ou tirera-t-il profit de la malchance de son opposant ? Le léiste accompli ne fait plus de différence entre droite et gauche : aucune de ses mains n'est plus habile que l'autre et il n'est pas moins adroit en attaque qu'en défense. De cela résulte un style de combat étonnamment équilibré : main gauche et main droite se complètent parfaitement et travaillent de concert. Le léiste est à la fois incisif et très défensif, il peut mettre l'accent sur l'une ou l'autre facette de son art en une fraction de seconde, et déstabilise ainsi totalement son adversaire. Naturellement, l'équilibre est la loi du Duo des Lei qui n'atteint sa pleine efficacité que lorsque chance et malchance sont invoquées à part absolument égale. Trop d'attaque, et le combat devient court mais le léiste prend tant de risques qu'il n'est pas rare de le voir succomber en même temps que son rival. Trop de défense, et le combat s'éternise, de même qu'augmentent les risques de recevoir un coup mortel. Le combat en Duo des Lei se base principalement sur l'agilité et l'observation, bien plus que sur la force pure, aussi il s'illustre par sa fluidité et son élégance.
Nombreuses sont les techniques à la disposition de qui se bat en Duo des Lei, mais toutes tirent profit de la même règle simple : s'appuyer sur sa propre chance ou sur la malchance de son opposant. Pour cela, le léiste présente son côté droit ou son côté gauche : il tente sa chance, attaquant à main gauche, et compte sur sa main droite, celle de Tani, pour entraver le succès de son adversaire qui voit - quelle malchance ! - échouer ses propres offensives. A l'inverse, le léiste peut choisir de provoquer la malchance de l'adversaire, attaquant à main droite, comptant sur sa chance, à gauche, pour le défendre. Parmi les bottes, les feintes, les parades et les manoeuvres les plus emblématiques du Duo des Lei, l'on pourra compter celles qui comptent sur la malchance d'autrui : l'ouverture de garde (le léiste ouvre volontairement sa garde pour inciter son adversaire à une action inconsidérée qui se brisera sur la défense du léiste) ou le double-contre (le léiste croise ses deux armes pour immobiliser celle de l'adversaire, et libère l'une de ses armes, le plus souvent Tani, pour porter un coup rapide tandis que Janit le défend toujours), et celles qui comptent sur sa chance : la feinte de tour : le léiste feint d'attaquer mais se contente chercher le contact de la lame adverse qu'il dévie et repousse tandis qu'il se retourne : sa lame d'attaque devient défense, sa lame de défense devient celle d'attaque et le léiste, qui préfère toujours combattre de profil, est resté de face le moins longtemps possible tout en minimisant ses risques) ou le combat en prise-risque (le léiste prend momentanément un risque sur une attaque fulgurante, comptant sur sa prompte défense pour sa sauvegarde).
Extrait de Belles Armes, par Mazni.
Le linev et le linevae
Le linev ressemble, pour un néophyte, à une épée longue classique, à la lame un peu plus fine et légèrement courbe. Cette arme équipe actuellement tous les soldats de la Garde d'Istia, chargée de protéger l'île istienne. Le linev possède des propriétés étonnantes qui en font une arme redoutable.
Tout d'abord, sa finisse et son poids : particulièrement fin et d'une légèreté surprenante, le linev est particulièrement agréable à prendre en main et se montre alors d'une maniabilité exemplaire, même pour les combattants relativement peu expérimentés. De plus, sa forme standard permet à un guerrier expérimenté sachant manier l'épée longue de s'adapter très rapidement au linev. Mais ce qui a fait la réputation de cette arme n'est pas seulement sa légèreté ou sa facilité de prise en main, mais également la solidité du linev. En effet, la lame du linev est réalisée dans un acier particulièrement résistant dont le secret de fabrication est conservé jalousement dans les forges d'Istia.
Les linev de la Garde d'Istia diffèrent très légèrement des armes plus communes que peut se procurer l'istien moyen. Ces linev particuliers, surnommés linevae, issus des plus prestigieuses forges d'Istia qui apposent sur la lame un sceau particulier après qu'elle ait passé un certain nombre de tests destinés à en assurer l'excellence. Ces tests sont un secret des forges, mais d'innombrables rumeurs courent, parmi lesquelles on entendra fréquemment parler de couper d'un coup un bovin en deux, ou encore de sectionner net la lame d'un linev de facture ordinaire.
Extrêmement rares et chers, les linevae sont aussi l'objet de plusieurs lois au sein de l'île d'Istia. Ainsi, les seules personnes autorisées à porter le linevae sont, bien entendu, les Gardes d'Istia, mais également certains guerriers attachés au Culte du Rêve. D'après les coutumes d'Istia (qui ont valeur de loi), quiconque est trouvé en possession d'un linevae alors qu'il n'a pas l'autorisation de le porter (sauf cas de force majeure) est passible d'emprisonnement (la peine de mort était requise voici encore moins d'un siècle).
Tout d'abord, sa finisse et son poids : particulièrement fin et d'une légèreté surprenante, le linev est particulièrement agréable à prendre en main et se montre alors d'une maniabilité exemplaire, même pour les combattants relativement peu expérimentés. De plus, sa forme standard permet à un guerrier expérimenté sachant manier l'épée longue de s'adapter très rapidement au linev. Mais ce qui a fait la réputation de cette arme n'est pas seulement sa légèreté ou sa facilité de prise en main, mais également la solidité du linev. En effet, la lame du linev est réalisée dans un acier particulièrement résistant dont le secret de fabrication est conservé jalousement dans les forges d'Istia.
Les linev de la Garde d'Istia diffèrent très légèrement des armes plus communes que peut se procurer l'istien moyen. Ces linev particuliers, surnommés linevae, issus des plus prestigieuses forges d'Istia qui apposent sur la lame un sceau particulier après qu'elle ait passé un certain nombre de tests destinés à en assurer l'excellence. Ces tests sont un secret des forges, mais d'innombrables rumeurs courent, parmi lesquelles on entendra fréquemment parler de couper d'un coup un bovin en deux, ou encore de sectionner net la lame d'un linev de facture ordinaire.
Extrêmement rares et chers, les linevae sont aussi l'objet de plusieurs lois au sein de l'île d'Istia. Ainsi, les seules personnes autorisées à porter le linevae sont, bien entendu, les Gardes d'Istia, mais également certains guerriers attachés au Culte du Rêve. D'après les coutumes d'Istia (qui ont valeur de loi), quiconque est trouvé en possession d'un linevae alors qu'il n'a pas l'autorisation de le porter (sauf cas de force majeure) est passible d'emprisonnement (la peine de mort était requise voici encore moins d'un siècle).
D'après un article de Mazni pour la Gazette d'Oneira.
La lythargal ou arbalète lourde
La lythargal est semblable en tout point à la lytharygi à une différence près : sa taille. La lythargal nécessite deux personnes à l'usage : une pour tenir l'arme, l'autre pour tendre la corde et placer le deevelean. La précision s'en trouve amoindrie mais la puissance est largement compensatrice. Les munitions utilisées sont plus grandes que des classiques et plus destructrices, arrivant à perforer une porte de bois comme du papier. C'est une arme de guerre redoutable lors de batailles de front.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
La lytharebin ou arbalète à manivelle
La lytharebin est un modèle classique de lytharygi. La seule différence réside dans le fait que la corde n'est plus tendue à la main mais à l'aide d'une manivelle. Le chargement des projectiles est de ce fait bien plus long mais la tension de la corde - et donc la puissance de l'arme - s'en trouve décuplée.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
La lytharygi ou arbalète
La lytharygi est un dérivé de l'arc, créée dans le but d'accroître la puissance de ce dernier. Elle se présente sous la forme d'un arc dont le bras tendu de l'archer a été remplacé par un manche de bois sur lequel l'utilisateur (l'ilen-lytharygi) vient fixer la corde tendue à un crochet. Une gâchette située sur le manche abaisse ce crochet et libère la corde.
Ce procédé permet de lancer les deevelean (carreaux) bien plus loin et plus fort qu'un arc, car la corde est plus tendue. Le désavantage de la lytharygi est le temps de chargement des deevelean qui est plus long que sur un arc. Très efficace tant dans la guerre que dans la chasse, la lytharygi est une arme rapide et furtive que certains chevaliers qualifieraient d'arme "de lâcheté" puisqu'elle ne laisse aucune chance de riposte à l'ennemi et tue presque à chaque coup si elle est bien maniée ; en effet, là où une flèche ricocherait, le deevelean est capable de transpercer presque n'importe quelle bonne cotte de maille. Elle peut aussi bien être maniée à cheval qu'à pied car elle est légère. Cependant, plusieurs formes de cette arme, plus lourdes, ont été créées telles que la lytharidee, la lythargal ou encore la lythaara. Ont été créés aussi des modèles légers comme la lytharebin. Les grandes chasses printanières de Floderan au Roban réunissent chaque année les plus brillants ilen-lytharygi du Sud d'Oneira où ils s'affrontent deux jours durant à la poursuite de petits gibiers et sur de spectaculaires prestations sur cibles afin d'élire pour l'année à venir le meilleur d'entre eux.
Ce procédé permet de lancer les deevelean (carreaux) bien plus loin et plus fort qu'un arc, car la corde est plus tendue. Le désavantage de la lytharygi est le temps de chargement des deevelean qui est plus long que sur un arc. Très efficace tant dans la guerre que dans la chasse, la lytharygi est une arme rapide et furtive que certains chevaliers qualifieraient d'arme "de lâcheté" puisqu'elle ne laisse aucune chance de riposte à l'ennemi et tue presque à chaque coup si elle est bien maniée ; en effet, là où une flèche ricocherait, le deevelean est capable de transpercer presque n'importe quelle bonne cotte de maille. Elle peut aussi bien être maniée à cheval qu'à pied car elle est légère. Cependant, plusieurs formes de cette arme, plus lourdes, ont été créées telles que la lytharidee, la lythargal ou encore la lythaara. Ont été créés aussi des modèles légers comme la lytharebin. Les grandes chasses printanières de Floderan au Roban réunissent chaque année les plus brillants ilen-lytharygi du Sud d'Oneira où ils s'affrontent deux jours durant à la poursuite de petits gibiers et sur de spectaculaires prestations sur cibles afin d'élire pour l'année à venir le meilleur d'entre eux.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
La lythasoran ou arbalète de poing
La lythasoran est une lytharygi classique mais de modèle beaucoup plus petit. Elle se fixe à l'avant bras de l'utilisateur, l'ilen-lythasoran, et le laisse ainsi libre de ses mouvements lorsqu'il n'utilise pas son arme. Elle est aussi mieux adaptée à l'utilisation équestre puisqu'elle permet de toujours tenir les rênes, même en tirant. De plus, elle est plus facile à cacher dans une manche large puisqu'elle est la plupart du temps pliable. Les projectiles sont eux aussi d'une taille inférieure à ceux de la classique lytharygi.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
Le malyve ou propulseur
Le malyve, ou propulseur, permet, comme son nom l'indique, de propulser le sarmyva ou la sagaie efficacement. Pièce de bois de longueur variable (généralement à demi-longueur du javelot), elle comporte une poignée à l'une de ses extrémités, un crochet à l'autre ; ce dernier sera inséré dans un trou taillé dans le fût du projectile.
Le malyve décuple considérablement la puissance du jet par l'allongement du bras. Cette force d'impulsion en fait un redoutable avantage pour la chasse en terrain découvert.
La précision du malyve est quelque peu aléatoire mais la pratique en fait une très bonne arme d'intuition.
Ainsi, le roi d'Arkfeld Goeran Prismé se passionna pour la chasse à l'oiseau armé d'un malyve, discipline qui s'est perpétuée en l'honneur de sa mémoire. Sa ville natale de Robabesi accueille annuellement un tournoi régional de tir aux perdrix au malyve.
Le malyve décuple considérablement la puissance du jet par l'allongement du bras. Cette force d'impulsion en fait un redoutable avantage pour la chasse en terrain découvert.
La précision du malyve est quelque peu aléatoire mais la pratique en fait une très bonne arme d'intuition.
Ainsi, le roi d'Arkfeld Goeran Prismé se passionna pour la chasse à l'oiseau armé d'un malyve, discipline qui s'est perpétuée en l'honneur de sa mémoire. Sa ville natale de Robabesi accueille annuellement un tournoi régional de tir aux perdrix au malyve.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
Le myvargal ou bâton lourd
Pour les non-érudits, le myvargal pourrait se définir comme la version évoluée du myve. Sa morphologie générale est la même, à ceci près que ses extrémités sont lestées afin de le rendre plus lourd, plus rapide à manier, et permettant une meilleure prise en main. Ces lests sont généralement de simples boules métalliques enchâssées au bout du bâton. Elles peuvent varier, selon les régions ou l'inventivité de l'armurier, de la simple boule de plomb, à celle hérissée de piques, en passant par l'adjonction de petites lames courtes et trapues.
Ces ajouts aux extrémités du myvargal changent en vérité sa fonction par rapport au simple myve ; il n'est plus question ici d'une simple arme d'entraînement, ou encore d'une arme défensive. Nous avons réellement affaire à une arme offensive, dans laquelle se spécialisent des combattants aguerris. On considère dans de nombreux pays l'apprentissage de la technique du myvargal comme l'apothéose de la carrière d'un guerrier, avant sa retraite bien méritée.
Ces ajouts aux extrémités du myvargal changent en vérité sa fonction par rapport au simple myve ; il n'est plus question ici d'une simple arme d'entraînement, ou encore d'une arme défensive. Nous avons réellement affaire à une arme offensive, dans laquelle se spécialisent des combattants aguerris. On considère dans de nombreux pays l'apprentissage de la technique du myvargal comme l'apothéose de la carrière d'un guerrier, avant sa retraite bien méritée.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
Le myve-galdart ou bâton de combat
Il ne faut pas confondre le bâton de marche ou le bâton de mage avec le bâton de combat, ou myve-galdart, bien que ces usages puissent parfois se regrouper. Il est principalement utilisé à l'entraînement dans le milieu des métiers d'armes Dépassés le cadre ludique et éducatif, il permet un usage défensif ; en effet, rares sont ceux qui en font leur arme de prédilection. Du simple bâton ramassé dans la forêt aux plus beaux ouvrages des maîtres armuriers du Roban, le myve-galdart conserve une forme plus ou moins similaire. Il est généralement fait d'une pièce longue et droite, d'entre une taille et demie à deux tailles de longueur pour trois à huit entailles de diamètre. Dans son expression la plus simple il se réduit à une perche de bois, dévêtue de son écorce et brûlée à ses extrémités pour améliorer sa solidité ; mais il arrive de rencontrer des myve-galdart plus perfectionnés, où des poignées y auraient été sculptées, ou des lanières de cuir ajoutées. D'autres matériaux peuvent également être utilisés. Ainsi l'on trouve des myve-galdart en métal chez certains riches marchands ou princes ou encore en ivoire végétal, certaines créations pouvant atteindre de hauts degrés de raffinement pour des commandes spéciales.
Le myve-galdart a connu ses heures de gloire grâce au héros nain Ermu-le-Vif qui repoussa le géant Erbenthil ou encore l'Ordre des Ménestrels de l'Etoile Rousse et leurs célèbres myve-galdart tatoués.
Le myve-galdart a connu ses heures de gloire grâce au héros nain Ermu-le-Vif qui repoussa le géant Erbenthil ou encore l'Ordre des Ménestrels de l'Etoile Rousse et leurs célèbres myve-galdart tatoués.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
L'olven, ou arc court
L'olven est l'apanage des archers à cheval, par sa maniabilité et sa petite taille par rapport à son confrère l'arc classique. Détendu, il mesure environ une taille, et, tiré, dans les quatre pennes. Il permet un rechargement rapide, demande moins de force de tension, et, bien qu'il tire à moindre portée, l'avantage de combattre à cheval n'est plus à prouver.
Les munitions utilisées, en dehors des pointes droites traditionnelles, sont souvent des flèches en feuille de laurier (pour percer les armures), des boules sifflantes pour effrayer l'ennemi, et des flèches assommoirs.
L'arc court, depuis sa création, a démontré plus d'une fois l'avantage qu'il donne à ses utilisateurs.
La légende veut qu'il ait été créé en Edanel au sixième siècle après l'an 0 lors d'un conflit avec les Kahargal. Les ennemis, tellement surpris de recevoir des traits de chevaliers en arme, auraient fui avant même d'avoir engagé le combat.
Une autre hypothèse propose que les premiers arcs courts aient été fabriqués comme des miniatures de vrais arcs pour l'entraînement des jeunes gens encore incapable de bander un arc d'une taille et demie. Un instructeur, testant l'arc d'un élève, se serait rendu compte de son potentiel et de l'usage qu'on pourrait en faire à la chasse. Il serait depuis tristement passé au champ de bataille.
Quelle que soit l'origine de l'olven, il est maintenant répandu dans toute Oneira, et ses jours de gloire ne sont pas encore passés.
Les munitions utilisées, en dehors des pointes droites traditionnelles, sont souvent des flèches en feuille de laurier (pour percer les armures), des boules sifflantes pour effrayer l'ennemi, et des flèches assommoirs.
L'arc court, depuis sa création, a démontré plus d'une fois l'avantage qu'il donne à ses utilisateurs.
La légende veut qu'il ait été créé en Edanel au sixième siècle après l'an 0 lors d'un conflit avec les Kahargal. Les ennemis, tellement surpris de recevoir des traits de chevaliers en arme, auraient fui avant même d'avoir engagé le combat.
Une autre hypothèse propose que les premiers arcs courts aient été fabriqués comme des miniatures de vrais arcs pour l'entraînement des jeunes gens encore incapable de bander un arc d'une taille et demie. Un instructeur, testant l'arc d'un élève, se serait rendu compte de son potentiel et de l'usage qu'on pourrait en faire à la chasse. Il serait depuis tristement passé au champ de bataille.
Quelle que soit l'origine de l'olven, il est maintenant répandu dans toute Oneira, et ses jours de gloire ne sont pas encore passés.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
Le pilithus
Originaire du Nord-Est d'Oneira, le pilithus existe sous deux formes : le pilihn (ou pilithus court) et le pilmah (ou pilithus long), la seule différence résidant dans la taille du manche ; le premier mesure en moyenne une taille de longueur et peut se manier à une main (idéal pour les cavaliers), le second quant à lui possède une hampe atteignant jusqu'à deux tailles et demi. La tête de l'arme est faite d'une lourde pièce de métal carrée possédant sur deux de ses faces, en vis à vis, un crochet rappelant le bec d'un oiseau et un marteau. Parfois les deux autres faces costales sont également dotées de pointes et il arrive que la face supérieure soit pourvue d'une tête de lance.
Créé au Tor-Keralm, le pilithus originel n'est pas une arme à proprement parler. Il fut mis au point par les explorateurs des montagnes keraliennes, à la recherche de reliques draconiques, qui l'utilisaient comme piolet d'ascension en ce qui concerne le pilihn et comme outil de fouille des crevasses inaccessibles pour le pilmah. C'est la proximité du faucon keralien qui inspira peu à peu sa forme caractéristique et surtout son nom.
Aujourd'hui, les pilithus sont toujours utilisés comme outils par les keraliens mais sont également de plus en plus répandus dans les armées d'autres pays. Le bec pointu de l'arme est idéal pour percer les armures de métal, et le poids de sa masse brise les os, déforme les articulations d'armures et rend inutile toute armure souple.
Créé au Tor-Keralm, le pilithus originel n'est pas une arme à proprement parler. Il fut mis au point par les explorateurs des montagnes keraliennes, à la recherche de reliques draconiques, qui l'utilisaient comme piolet d'ascension en ce qui concerne le pilihn et comme outil de fouille des crevasses inaccessibles pour le pilmah. C'est la proximité du faucon keralien qui inspira peu à peu sa forme caractéristique et surtout son nom.
Aujourd'hui, les pilithus sont toujours utilisés comme outils par les keraliens mais sont également de plus en plus répandus dans les armées d'autres pays. Le bec pointu de l'arme est idéal pour percer les armures de métal, et le poids de sa masse brise les os, déforme les articulations d'armures et rend inutile toute armure souple.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
La sahdin-argal ou faux de guerre
Née dans les travaux des champs, elle intègre en 446 le rang d'arme d'hast lors de la bataille décisive entre l'Ar'Lumn et l'Ar'Mirë'Ys où l'emploi d'outils agricoles, dont un certain nombre de faux, a permis de repousser les envahisseurs lumniens hors des frontières. Permettant d'amples mouvements de sape circulaire, le manche traditionnellement droit de la faux agricole se trouve légèrement courbe chez la faux de guerre afin d'augmenter son rayon d'action et sa puissance. On la tient par deux poignées, l'une contre le ventre à l'extrémité de la hampe, l'autre en son milieu. Sa longue lame courbe à tranchant intérieur se déploie à son autre extrémité perpendiculairement au manche. Pour la hampe sont privilégiés des bois denses conciliant poids et solidité pour une arme de grande envergure. Concernant la lame, la fortune du commanditaire détermine le métal utilisé ; il peut être préféré l'elimar, permettant de redoutables enchantements, à l'efficacité acérée de l'acier trempé.
Nombre de tacticiens et seigneurs de guerre s'accordent à dire que la faux confère un net avantage à son utilisateur, tant par son impressionnante efficacité que par le terrible impact moral qu'elle peut avoir sur les troupes ennemies.
Nombre de tacticiens et seigneurs de guerre s'accordent à dire que la faux confère un net avantage à son utilisateur, tant par son impressionnante efficacité que par le terrible impact moral qu'elle peut avoir sur les troupes ennemies.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
Le sahlyron
Le sahlyron est un sabre qui mêle esthétique et efficacité. Il est formé d'une seule pièce d'acier, la garde dans la continuité de la lame. La poignée est matérialisée par des lanières de cuir qui permettent une meilleure préhension. De la pointe à la fusée, il mesure dans les environs d'une taille pour une demi penne au plus large de la lame.
Pour être plus précis quant à la longueur du sabre, il convient de savoir qu'il est pratiquement réservé au domaine de la piraterie et porté par la plupart des hommes d'équipage. Les matelots portent des sahlyron produits en série, dont la dimension est standardisée à une taille. Lors du passage au grade de lieutenant il est d'usage de commander un sahlyron personnalisé et adapté à la morphologie du commanditaire. On se souvient du légendaire sabre du capitaine minotaure Telor, dont la haute stature a exigé de lui forger une lame d'une taille et quatre pennes.
Son profil permet un maniement léger et rapide dont certains matelots victimes de pirates gardent de cuisantes cicatrices. Son poids et sa courte taille autorisent un transport aisé, à la ceinture, qui n'entravent pas les mouvements ; ainsi, un marin, jusque dans le gréement, ne quitte jamais son arme.
L'attachement et la valeur accordés au sahlyron en font une pièce ardue à acquérir pour les collectionneurs d'armes. En effet, produits par et pour les pirates, ils ne sortent pas, ou rarement, de cette sphère culturelle. De plus, une fois le propriétaire du sabre ayant rejoint le monde de Délomaque, ils reposent tous deux au sein de la mer.
Pour être plus précis quant à la longueur du sabre, il convient de savoir qu'il est pratiquement réservé au domaine de la piraterie et porté par la plupart des hommes d'équipage. Les matelots portent des sahlyron produits en série, dont la dimension est standardisée à une taille. Lors du passage au grade de lieutenant il est d'usage de commander un sahlyron personnalisé et adapté à la morphologie du commanditaire. On se souvient du légendaire sabre du capitaine minotaure Telor, dont la haute stature a exigé de lui forger une lame d'une taille et quatre pennes.
Son profil permet un maniement léger et rapide dont certains matelots victimes de pirates gardent de cuisantes cicatrices. Son poids et sa courte taille autorisent un transport aisé, à la ceinture, qui n'entravent pas les mouvements ; ainsi, un marin, jusque dans le gréement, ne quitte jamais son arme.
L'attachement et la valeur accordés au sahlyron en font une pièce ardue à acquérir pour les collectionneurs d'armes. En effet, produits par et pour les pirates, ils ne sortent pas, ou rarement, de cette sphère culturelle. De plus, une fois le propriétaire du sabre ayant rejoint le monde de Délomaque, ils reposent tous deux au sein de la mer.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
Le sarmyva ou javelot
Commun à l'ensemble des pays d'Oneira accueillant une faune susceptible d'entraîner la chasse au grand gibier, le sarmyva est un type de lance conçu spécialement pour le jet, dont la forme effilée facilite le parcours de longues distances.
Généralement en bois, avec une prédilection pour le sorbier, à la fois souple et résistant aux compressions, le sarmyva présente une longue pointe effilée à chaque extrémité. Il arrive couramment qu'il soit peint de couleurs vives afin d'être plus aisément retrouvé dans les broussailles. Avant usage, les deux pointes sont chauffées pour plus de solidité.
Produit en auto-fabrication, il est rare d'en trouver chez les armuriers spécialisés, à part des modèles plus luxueux que ceux utilisés pour la chasse. On en trouve en divers métaux, ouvragés, niellés, ou émaillés, consacrés à l'exposition ou la parade, car bien trop lourds pour un usage pratique.
Généralement en bois, avec une prédilection pour le sorbier, à la fois souple et résistant aux compressions, le sarmyva présente une longue pointe effilée à chaque extrémité. Il arrive couramment qu'il soit peint de couleurs vives afin d'être plus aisément retrouvé dans les broussailles. Avant usage, les deux pointes sont chauffées pour plus de solidité.
Produit en auto-fabrication, il est rare d'en trouver chez les armuriers spécialisés, à part des modèles plus luxueux que ceux utilisés pour la chasse. On en trouve en divers métaux, ouvragés, niellés, ou émaillés, consacrés à l'exposition ou la parade, car bien trop lourds pour un usage pratique.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.
Le serpentin
Le serpentin est une épée longue à une main exclusivement réservée aux elfes de part sa taille, taillée dans un croc de serpent arc-en-ciel dont le bulbe de venin a été conservé. Il est par la suite nourri régulièrement à l'aide d'½uf afin de continuer ses sécrétions. Cette particularité en fait une arme empoisonnée d'une part, permettant d'étourdir un prédateur le temps de s'enfuir, et de le dissuader de retenter une attaque de sitôt, mais aussi un objet très esthétique ; nous connaissons tous la beauté d'une dent de serpent arc-en-ciel, si ce n'est de visu, au moins par le bouche à oreille. Ce type d'arme est donc non seulement réputé pour son efficacité, mais aussi pour sa préciosité et peut être offert en récompense dans les familles elfiques. Un excellent chasseur s'en verra remettre une pour un anniversaire, un jeune elfe peut s'en voir offrir une lors du passage à l'âge adulte s'il fait preuve d'une grande vertu ; sans ces qualités, il arrive d'en gagner lors des concours de sports de noix ou autres kermesses dont est friand ce petit peuple.
Extrait des Petites Choses de la Vie, par Ob-Dolsin'Marël et Ob-Dolsin'Delia.
Le sisah, ou kriss
Fait d'une lame courte et ondulée, le sisah appartient aux armes d'estoc. Petit, léger, et discret, il se dissimule aisément et convient parfaitement aux assassins de métier. En effet, la forme particulière de la lame (qui le différencie du poignard traditionnel) favorise un écoulement de sang rapide de la blessure.
La lame flammée laisse des traces qui ne trompent pas ; un observateur un tantinet averti reconnaît la blessure d'un sisah. C'est en quelque sorte une signature commune aux nombreux assassins qui l'affectionnent.
Apprécié pour son efficacité, le sisah a également été choisi pour le symbole que représente cette lame en forme de flamme, tel le feu purificateur qui consomme toute vie, ainsi que la main de l'assassin dispose de celle de ses victimes.
L'aura de peur qui entoure cette arme, par cette utilisation, en fait un objet redouté de la plupart des gens, et l'opinion publique a tendance à considérer tout détenteur d'un sisah comme un potentiel assassin.
La lame flammée laisse des traces qui ne trompent pas ; un observateur un tantinet averti reconnaît la blessure d'un sisah. C'est en quelque sorte une signature commune aux nombreux assassins qui l'affectionnent.
Apprécié pour son efficacité, le sisah a également été choisi pour le symbole que représente cette lame en forme de flamme, tel le feu purificateur qui consomme toute vie, ainsi que la main de l'assassin dispose de celle de ses victimes.
L'aura de peur qui entoure cette arme, par cette utilisation, en fait un objet redouté de la plupart des gens, et l'opinion publique a tendance à considérer tout détenteur d'un sisah comme un potentiel assassin.
Extrait de Forges et Forgerons, par Ter'Liniac.